jeudi 30 mai 2024


-Arbre-Animal-Coquillage-Constellation-

-mWm-

-03/05/2024-



Un arbre Un arbuste Un pourquoi Si j’étais

Si Il faisait Un soleil de pluie Une ribambelle

Un bourgeon De toutes les façons Un glaçon

Si j’avais été Un pied de nez Creusé A la pioche

Je pousserai Dans l’ombre A te donner Proche De

-20h04-

Un animal Un autrement du temps Si j’étais

Je gambaderais de l’arbre A roue longue

A garnir de fleur De ma queue De ma sueur

A être plutôt le plus beau Des rois Par le choix

Je serais Un pan de mur De jardin Un sacripant

-20h07-

Un coquillage A la nage Une étagère J’étais guère

Je volerais Dans les vagues printemps Des grandes marées

Je plongerais A s’accrocher Aux récits D’avant avantage

Je suis la cage de l’eau De la fière mer Mon bourgeon

Petit animal mou J’ai ma petite coque de coque De coq

-20h05-

Une constellation de poulettes De miettes du ciel

Je serais l’éloignement A courir Par contemplation

A chercher les lumières Dans les mélanges des vents

Je serais Si j’étais Dans la nuit Sans bruit Réverbère

Et je te plonge Toi Genre des êtres Comme multitude Mon amie

-20h13-




-Tonitruant-Comment-Le jour-Hier-

-mWm-

-03/05/2024-



Si j’étais tonitruant Je dormirais mal calée Là

Entre coussins de fruit Et cris de petits poussins

Entretemps J’avais encore dormi Folle rôtissoire

Dans la chaleur fermée de nuit De fuir D’espoir

Et des rêves Et des rides Et des rêveries Alambic

-20h55-

Si j’étais comment D’étendre un moment Epais

Si j’étais pourquoi De bois de cèdre Décéder A boire

Et si je transpirais de carnage De bagages De brouhaha

Je mangerais les sourires Que je ne peux voir Ici

La suite changera La ruine Du crépuscule à l’aurore

-20h58-

Si j’étais le jour d’aujourd’hui Je courrais toujours

Je connaîtrais mes souvenirs De la vie De la fuite

Je fus éveillée Au milieu de la nuitée Par un tintamarre

Par une bruitée du loir Sans le soir d’hiver Au chaud

Eau chaude Sur le perron de l’inconscience Noire

Je commencerais par sortir Par rougir Par taire

-20h49-

Si j’étais aussi hier Remémorons-nous la route

Les traces florissantes Les commandes Les combien

Les Indes aux fruits subtiles de la conversation sonore

Le courage de bailler De tailler bavette D’être bête

Comme le vermisseau Coulant de doigts En bas A la vie

-20h52-




-Deux doigts-D’un éclat-Raconté-Aujourd’hui-

-mWm-

-03/05/2024-



Quand j’étais A mes deux doigts A rire de trous

De creux de mots Des poings poussés Et d’olivier

J’étais l’arbre Qui nous faisait de l’onde d’arbre

J’avais rire Et cris de joie J’avais un petit poids

Du haut de mes deux kilos J’avais évité le drame

-21h32-

Je riais Si j’étais D’un éclat de bois Et de traces

Je farce Je carcasse Je jette mes doigts Et rattrape

Je divulguerais Au temps futur Les croassements

Les dires Les de canard Les sirs Les paon de gloire

J’allais commencer à grandir Avec ton sourire

-21h35-

Elles n’avaient raconté Mon enfance Farce et rattrape

Elles m’avaient emporté Comme un gros coquillage

A l’âge de marcher Je criais de rire Je riais de cri

Je balancerais Bras et pieds Autour du lampadaire

Et par taire J’étouffais de joyeuses joyeusetés

-21h38-

Aujourd’hui Farces et Rattrapes Je suis trop vieux

Mes yeux collent encore Aux bêtises des enfants

Ma barbe sourire Se badine S’embobine Se mine

Ma canne toque le sol Comme une rame d’océan

Et je rattrape Mes premières années Pleines de farces

-21h41-




 

-Le vin Le rien-La voilette-Un sourire-

-mWm-

-03/05/2024-



Le vin Le pain La levée La reine La sirène

Le voile de Tony Du truand Du fut tonifiant Trop

Tonitruante carapace Passe et lance d’avance

Du vieux Du violet Du beau Du laid Du volley

Chacun avait gardé Sa voilette Sans être noire

-22h13-

Le rien Le sien Le machin La triple rase Le masque

Ses yeux nous jette au loin Au sourire incertain

L’enfance allait quitter le frais Dans le noir

L’autrement à poser son regard de combinaison

Couverte de la face Glaçure Cela me tient Me rassure

-22h16-

Volettent les bords de la voilette Le sort s’émiette

Les filaments des étoffes Se choquent A de la pierre

Comme garnison de la face La place déraison

Et les égards Potage Dans le doux transparent

Et les bavards N’ont plus de pieds Dans les rimes

-22h18-

Ce n’était pas un sourire Ni un triste sir L’enfance

Ce n’était plus l’innocence A être entamé d’heureux

Si j’étais taillé Dans la jeunesse de la belle pierre

Dans la terre blanche Portée de filiformes drapés

J’ai raté ma folie Je contemple les rêves du dedans

-22h21-




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