-Arbre-Animal-Coquillage-Constellation-
-mWm-
-03/05/2024-
Un arbre Un arbuste Un pourquoi Si j’étais
Si Il faisait Un soleil de pluie Une ribambelle
Un bourgeon De toutes les façons Un glaçon
Si j’avais été Un pied de nez Creusé A la pioche
Je pousserai Dans l’ombre A te donner Proche De
-20h04-
Un animal Un autrement du temps Si j’étais
Je gambaderais de l’arbre A roue longue
A garnir de fleur De ma queue De ma sueur
A être plutôt le plus beau Des rois Par le choix
Je serais Un pan de mur De jardin Un sacripant
-20h07-
Un coquillage A la nage Une étagère J’étais guère
Je volerais Dans les vagues printemps Des grandes marées
Je plongerais A s’accrocher Aux récits D’avant avantage
Je suis la cage de l’eau De la fière mer Mon bourgeon
Petit animal mou J’ai ma petite coque de coque De coq
-20h05-
Une constellation de poulettes De miettes du ciel
Je serais l’éloignement A courir Par contemplation
A chercher les lumières Dans les mélanges des vents
Je serais Si j’étais Dans la nuit Sans bruit Réverbère
Et je te plonge Toi Genre des êtres Comme multitude Mon amie
-20h13-
-Tonitruant-Comment-Le jour-Hier-
-mWm-
-03/05/2024-
Si j’étais tonitruant Je dormirais mal calée Là
Entre coussins de fruit Et cris de petits poussins
Entretemps J’avais encore dormi Folle rôtissoire
Dans la chaleur fermée de nuit De fuir D’espoir
Et des rêves Et des rides Et des rêveries Alambic
-20h55-
Si j’étais comment D’étendre un moment Epais
Si j’étais pourquoi De bois de cèdre Décéder A boire
Et si je transpirais de carnage De bagages De brouhaha
Je mangerais les sourires Que je ne peux voir Ici
La suite changera La ruine Du crépuscule à l’aurore
-20h58-
Si j’étais le jour d’aujourd’hui Je courrais toujours
Je connaîtrais mes souvenirs De la vie De la fuite
Je fus éveillée Au milieu de la nuitée Par un tintamarre
Par une bruitée du loir Sans le soir d’hiver Au chaud
Eau chaude Sur le perron de l’inconscience Noire
Je commencerais par sortir Par rougir Par taire
-20h49-
Si j’étais aussi hier Remémorons-nous la route
Les traces florissantes Les commandes Les combien
Les Indes aux fruits subtiles de la conversation sonore
Le courage de bailler De tailler bavette D’être bête
Comme le vermisseau Coulant de doigts En bas A la vie
-20h52-
-Deux doigts-D’un éclat-Raconté-Aujourd’hui-
-mWm-
-03/05/2024-
Quand j’étais A mes deux doigts A rire de trous
De creux de mots Des poings poussés Et d’olivier
J’étais l’arbre Qui nous faisait de l’onde d’arbre
J’avais rire Et cris de joie J’avais un petit poids
Du haut de mes deux kilos J’avais évité le drame
-21h32-
Je riais Si j’étais D’un éclat de bois Et de traces
Je farce Je carcasse Je jette mes doigts Et rattrape
Je divulguerais Au temps futur Les croassements
Les dires Les de canard Les sirs Les paon de gloire
J’allais commencer à grandir Avec ton sourire
-21h35-
Elles n’avaient raconté Mon enfance Farce et rattrape
Elles m’avaient emporté Comme un gros coquillage
A l’âge de marcher Je criais de rire Je riais de cri
Je balancerais Bras et pieds Autour du lampadaire
Et par taire J’étouffais de joyeuses joyeusetés
-21h38-
Aujourd’hui Farces et Rattrapes Je suis trop vieux
Mes yeux collent encore Aux bêtises des enfants
Ma barbe sourire Se badine S’embobine Se mine
Ma canne toque le sol Comme une rame d’océan
Et je rattrape Mes premières années Pleines de farces
-21h41-
-Le vin Le rien-La voilette-Un sourire-
-mWm-
-03/05/2024-
Le vin Le pain La levée La reine La sirène
Le voile de Tony Du truand Du fut tonifiant Trop
Tonitruante carapace Passe et lance d’avance
Du vieux Du violet Du beau Du laid Du volley
Chacun avait gardé Sa voilette Sans être noire
-22h13-
Le rien Le sien Le machin La triple rase Le masque
Ses yeux nous jette au loin Au sourire incertain
L’enfance allait quitter le frais Dans le noir
L’autrement à poser son regard de combinaison
Couverte de la face Glaçure Cela me tient Me rassure
-22h16-
Volettent les bords de la voilette Le sort s’émiette
Les filaments des étoffes Se choquent A de la pierre
Comme garnison de la face La place déraison
Et les égards Potage Dans le doux transparent
Et les bavards N’ont plus de pieds Dans les rimes
-22h18-
Ce n’était pas un sourire Ni un triste sir L’enfance
Ce n’était plus l’innocence A être entamé d’heureux
Si j’étais taillé Dans la jeunesse de la belle pierre
Dans la terre blanche Portée de filiformes drapés
J’ai raté ma folie Je contemple les rêves du dedans
-22h21-
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