jeudi 30 mai 2024


-Le beau-L’horreur-Les tuiles-D’hier-

-mWm-

-04/05/05/2024-



Aujourd’hui Le beau plan Pro Pomme Promenade

Ramasser la rue Au travers des herbes de trop de trottoir

Il désherbe Le matin Des gestes de la nuit Pluie

Il assombrit le cauchemar De tout vouloir Autrement

Aujourd’hui La cuite n’a pas trop chaud De l’eau

-23h58-

Aujourd’hui L’horreur C’est Autrement Rien ne va Dur

La caillasse rebondit Sous les souliers Saouls De l’eau

Et les crayons du soleil Sèchent les traces De quoi

De rondeurs des ombres Des sabres Des arbres

Et coupées en deux Les saisons ne se racontent pas

-00h02-

Les maisons connaissent les tuiles bouillantes De Dante

L’affaire se met à faire l’averse Et tout se glace

Se déplacent les horribles croutes cassées Sans vent

Cibles Sensibles Des goudrons dégoulinent Tant

Aujourd’hui Les ruines des gouttes Se sont craquelées

-00h05-

Il n’y aura plus d’hier Pourtant Ils ont service

Ils ont novice Qui croient encore A l’équilibriste

A l’académie Des nuits velues De poils De pluie

De suite Dans les suaves nuages et l’algèbre

Beau rang Mauvais bruit C’es aujourd’hui

-00h09-




-Sacerdoces-Profession-Touage-Courage-

-mWm-

-04/05/2024-

Sacerdoces des nuages toujours Passer Par là

Carapace de la pierre L’atterrée séchée du champ

Les fruits cueillent les insectes Du chant Des cris

Des zozotements A plein temps Et des fugaces

Nuages d’ombre Sauf la pénombre Courante

-00h13-

Profession Déplacer les nuages Et les autres carnages

Possession de croire Que tout est choisis Sur le fil

Que vont devenir Les croutes d’eau A peine revenues

Les routes d’os Avec les cadavres Des herbes drôles

Chacun grandit de hauteur Partir Leurs labeurs

-00h16-

C’est le rouage de l’impossible Rater sa cible

Tomber là N’importe où Sur nos genoux Trop courts

Sur nos labours De petites graines De sonneur De semeur

De coureur de pluie A rang serré A sang gelé

Même l’hiver Ressemble à canarder les nuages

-00h19-

C’est le courage De tous les vents Pousse les gouttes où

Ou bien Sûr de soi Bien sûr Pour une foi La lune

Elle passe devant Elle passe A l’arrière d’hier La dune

Ronde Sur un fil tendu Du soir Il faut tenir

Faut-il Encore Visser la terre Avec le sommeil du ciel

-00h23-




-Il marchait-Prenait-Voleur-De rire-

-mWm-

-04/05/2024-



Il marchait Aurait préféré Un autre Tant Plus encore

Où les secondes dureraient Une heure La bonne heure

Il charmait le caillou du sentier Le roux Le long Le rond

Il voulait casser la tempête Et revenir A plus de sentiment

A plus tard A l’arrivée Mais C’est quoi l’arrivée

-00h34-

Il marchait Prenait de l’avance Sur sa vie foutue

D’avoir usé Ses pieds Ses mains Ses rêves Ses sentiers

Et le là-haut tombait mal Pour une foi Si solide

Il charmait Ses pensées usées Il tombait de haut

Il était bleu Et aussi brouillard Et aussi le noir

-00h37-

Il était voleur Comme les oiseaux Dans ses blancs sabots

Il était tombeur Aussi la brebis A manger la vie

Et de son moment Il passait le temps A tomber devant

A écraser les regards d’espoir De trouver l’instant latent

Il marchait souvent A peine au courant Du printemps

-00h42-

Il charmait de rire Les plaisirs De battre la terre D’air

Il creusait des rayons de boue Sur la carcasse sale

Il voulait Tout net Tout nettoyer Tout déployer Tout

Entant que Se le disait L’atmosphère Sur la pierre

Il marchait Il marchait Tête en l’air En pleurant

-00h46-




 

-Cascade-Carapate-Cadavre-Capable-

-mWm-

-04/05/2024-



Cascade exquise Qui vois-tu là L’eau qui claque Bouse

Qui que tu sois Tu ridiculises les arbres perchés De lourd

Et le soleil Et le soleil Et l’éternel soleil Au soleil

Il tombe bien Et Allume ses fusées coulantes De vraies

Aussi L’eau tombe de partout Car les temps changent

-01h05-

Carapate Se Et tenir la soie Des fils de trame De drame

Cavalent les ruisseaux Sur l’argile qui se dégouline

Combien de pas Pas de pluie Pas de soleil Pas de vent

Alors laisse l’eau Arriver Comme un beau sortilège

Comme un souvenir Revenu chaque tour du jour

-01h09-

Le cadavre de la pluie d’hier Complètement démonté

La carcasse de la terre Divisée en oui et en son nom

Le partage Des feuilles Des troncs De bons aveugles

Le sauvage comprend Mieux encore laisser taire

Et mettre le parasol Et le parapluie En paravent

-00h12-

Capable de bise De brise De brise-vent D’avantage encore

Cador de suivre le courant Le maillot Le pull Le temps

Le mouillé trop Et le trop sec Et les miettes tempérées

Er repérer le temps qu’il sait Allons à ses bagages

Entre les rochers Il cesse d’emporter les fuites d’air

-01h17-



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