-Le beau-L’horreur-Les tuiles-D’hier-
-mWm-
-04/05/05/2024-
Aujourd’hui Le beau plan Pro Pomme Promenade
Ramasser la rue Au travers des herbes de trop de trottoir
Il désherbe Le matin Des gestes de la nuit Pluie
Il assombrit le cauchemar De tout vouloir Autrement
Aujourd’hui La cuite n’a pas trop chaud De l’eau
-23h58-
Aujourd’hui L’horreur C’est Autrement Rien ne va Dur
La caillasse rebondit Sous les souliers Saouls De l’eau
Et les crayons du soleil Sèchent les traces De quoi
De rondeurs des ombres Des sabres Des arbres
Et coupées en deux Les saisons ne se racontent pas
-00h02-
Les maisons connaissent les tuiles bouillantes De Dante
L’affaire se met à faire l’averse Et tout se glace
Se déplacent les horribles croutes cassées Sans vent
Cibles Sensibles Des goudrons dégoulinent Tant
Aujourd’hui Les ruines des gouttes Se sont craquelées
-00h05-
Il n’y aura plus d’hier Pourtant Ils ont service
Ils ont novice Qui croient encore A l’équilibriste
A l’académie Des nuits velues De poils De pluie
De suite Dans les suaves nuages et l’algèbre
Beau rang Mauvais bruit C’es aujourd’hui
-00h09-
-Sacerdoces-Profession-Touage-Courage-
-mWm-
-04/05/2024-
Sacerdoces des nuages toujours Passer Par là
Carapace de la pierre L’atterrée séchée du champ
Les fruits cueillent les insectes Du chant Des cris
Des zozotements A plein temps Et des fugaces
Nuages d’ombre Sauf la pénombre Courante
-00h13-
Profession Déplacer les nuages Et les autres carnages
Possession de croire Que tout est choisis Sur le fil
Que vont devenir Les croutes d’eau A peine revenues
Les routes d’os Avec les cadavres Des herbes drôles
Chacun grandit de hauteur Partir Leurs labeurs
-00h16-
C’est le rouage de l’impossible Rater sa cible
Tomber là N’importe où Sur nos genoux Trop courts
Sur nos labours De petites graines De sonneur De semeur
De coureur de pluie A rang serré A sang gelé
Même l’hiver Ressemble à canarder les nuages
-00h19-
C’est le courage De tous les vents Pousse les gouttes où
Ou bien Sûr de soi Bien sûr Pour une foi La lune
Elle passe devant Elle passe A l’arrière d’hier La dune
Ronde Sur un fil tendu Du soir Il faut tenir
Faut-il Encore Visser la terre Avec le sommeil du ciel
-00h23-
-Il marchait-Prenait-Voleur-De rire-
-mWm-
-04/05/2024-
Il marchait Aurait préféré Un autre Tant Plus encore
Où les secondes dureraient Une heure La bonne heure
Il charmait le caillou du sentier Le roux Le long Le rond
Il voulait casser la tempête Et revenir A plus de sentiment
A plus tard A l’arrivée Mais C’est quoi l’arrivée
-00h34-
Il marchait Prenait de l’avance Sur sa vie foutue
D’avoir usé Ses pieds Ses mains Ses rêves Ses sentiers
Et le là-haut tombait mal Pour une foi Si solide
Il charmait Ses pensées usées Il tombait de haut
Il était bleu Et aussi brouillard Et aussi le noir
-00h37-
Il était voleur Comme les oiseaux Dans ses blancs sabots
Il était tombeur Aussi la brebis A manger la vie
Et de son moment Il passait le temps A tomber devant
A écraser les regards d’espoir De trouver l’instant latent
Il marchait souvent A peine au courant Du printemps
-00h42-
Il charmait de rire Les plaisirs De battre la terre D’air
Il creusait des rayons de boue Sur la carcasse sale
Il voulait Tout net Tout nettoyer Tout déployer Tout
Entant que Se le disait L’atmosphère Sur la pierre
Il marchait Il marchait Tête en l’air En pleurant
-00h46-
-Cascade-Carapate-Cadavre-Capable-
-mWm-
-04/05/2024-
Cascade exquise Qui vois-tu là L’eau qui claque Bouse
Qui que tu sois Tu ridiculises les arbres perchés De lourd
Et le soleil Et le soleil Et l’éternel soleil Au soleil
Il tombe bien Et Allume ses fusées coulantes De vraies
Aussi L’eau tombe de partout Car les temps changent
-01h05-
Carapate Se Et tenir la soie Des fils de trame De drame
Cavalent les ruisseaux Sur l’argile qui se dégouline
Combien de pas Pas de pluie Pas de soleil Pas de vent
Alors laisse l’eau Arriver Comme un beau sortilège
Comme un souvenir Revenu chaque tour du jour
-01h09-
Le cadavre de la pluie d’hier Complètement démonté
La carcasse de la terre Divisée en oui et en son nom
Le partage Des feuilles Des troncs De bons aveugles
Le sauvage comprend Mieux encore laisser taire
Et mettre le parasol Et le parapluie En paravent
-00h12-
Capable de bise De brise De brise-vent D’avantage encore
Cador de suivre le courant Le maillot Le pull Le temps
Le mouillé trop Et le trop sec Et les miettes tempérées
Er repérer le temps qu’il sait Allons à ses bagages
Entre les rochers Il cesse d’emporter les fuites d’air
-01h17-
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