mardi 30 juillet 2024


-Révolte-Récolte-

-mWm-

-25/07/2024-


La façon de la cage La lourdeur de la page Des écritures grises

Des devantures Prises d’assez Leçon d’assaut Les grands sabots

Les rougeurs Laissez la marge à la vie Coucher les noms d’amis

Les carcasses de la révolte Les seules récoltes de la douleur

-18h06-

Piégés Par nos envies de vies A battre la dette De se trouver seul

De chercher l’immobilité Dans la piété Laisser Laissez Vous vous battez

Vous étalez lzq viandes Trop bleues Trop bouge de tire-lourde

La porte vacille Ne s’ouvrent les pas mal placés Quand retombent

-18h09-

Récolte des sons saoûleurs A vouloir avoir Dès Aujourd’hui Au jour

Pourquoi faire pleuvoir les sueurs-tracs Les odes des plaques

La sorte de mort Ne nous laissez pas échapper A tort As-tu

Des jours meilleurs Quand viendront Autre Que récolte des révoltes

-18h13-






 


-Toi-A nous A vous-Soleil-1les pénombres-Alors-

-mWm-

-01/02/07/2024-


Toi Soleil A l’ombre des souvenirs Rince-Moi

Renifle-moi du soir Chaleur de début de journée

Parfume les lendemains Autrement A rebours

Paisiblement Longtemps l’inconnu Du rond jour

A la pièce de monnaie Tombée sur la mauvaise face

-00h59-

A nous soleil Requinque l’immobile Et soupirs

Coïnce dans le printemps Ma viande faite faisande

Cornichonne de tes poudres d’odeur A ton refrain

A le voilà pas J’y ai cru Et je reviendrai Vrai

J’y étouffe l’impuissance A ne pas y décroire

-01h04-

A vous Vous tous Loin d’étouffer les vérités du rêve

Du moment Eternelle Où nos yeux se sont croisés

Où nos doigts ont posé les stylos de nos lèvres Accroupies

Accord entre deux choix De couture De ciseaux Du beau

A l’ordinaire J’ai mangé la fève Avec son grain

-01h07-

Soleil éclaboussant De nos futurs Plus vieux Plus

La jeunesse a replié Nos fidèles rives De sable

Pas de sagesse Sinon J’airai vidé Près de Toi

Soleil de tes prunes lumière Et de tes mains manie

La jolie vitesse de se trouver Retombe Sous le soleil

-01h11-

Alors les pénombres Creusent des vœux d’autres

De plonger Dans les virgules sombres Au sol

Sans fausse mollesse De ne plus te déplier Là

Ou sous la carbure course à creux J’y viens

Tu es soleil A dix sept Et à tous les longs printemps

-01h14-

Alors ça rassure Les pieds se frottent A pleine course

Alors la serviette Sur la tête des dimanches Reste

Ne va pas Sur un autre sillage Et tiens-moi

Comme tu regardes le soleil Et tenant le mien

L’éclat Des rayons Qui se marient Averc le ciel

-01h18-




-Le parasol-Tu es-Soleil-Se valdinguent-

-mWm-

-01/02/07/2024-


Le parasol Assis sur le tord De la cage Caverneuse

Le tissu Suffisent les places Derrière les arbres

Le mat Tenu par la venue Du tas de ramures

La croix des branches D’avalanche de caresses

La sieste Volumineuse Ça ronde Ça ronfle S’appuie

Sur le sol Sur le sommeil Sur le bord du soleil

Tes paroles sentent l’abeille Comme la voie du Christ

-01h25-

Tu es ma Christ Que je reçois Que tu es belle

Tu es lunette Au tort ses toits Tu me protèges

Tu gambades A travers les nuages Tu cavales

Tu tues les voiles A briser l’immondice de frais

Ti irrites la sortie de la nuit La trame des rires

Dès que tu es là Je cesserai peut-être de vociférer

Les lettres anciennes Pour un poème Soleil

-01h30-

Soleil Riche soleil Tu as garni les dires d’envie

Tu as aplati les fibres De toutes les ombrelles

Tu as laissé couler Les raies de cesse De mieux

Tu as élaboré de nombres de joie D’abord

D’accord Je te retiens Dans mon rire Dessous

De soupe pire Sur ton corps Je pose le rien

Le refrain du chaud Venu des cieux Des yeux

-01h36-

Et se valdinguent les croyances Moins anciennes

Et se déglinguent Les semences nous reviennent

Et Old Boys S’affolent tous les printemps

Autant revenir à demain Contre tes sens

Tes olives vives Bien faites Bien vides Bientôt

C’est beau En se déplaçant de tomber Dessous

Près de ton cœur Auprès de l’or du parasoleil

-01h41-




-Solaire-La crue-A l’or-A l’aurore-Surprise-

-mWm-

-01/02/07/2024-


Solaire J’aime la crème Que tu étales De tes lèvres

A mes miettes diffuses Au devant D’un autre temps

A ma sieste Où tu me pinces Je te sens Tu me tends

Tu élabores Rien de plus précis Que ton bel avenir

A me retenir Tu aurais du Tu aurais cru

-01h50-

La crue Dans un virage de ton visage La plage

La rivière cliquetique de lumière Au goût fier

La rive d’hier S’est emplie de pluie des mieux

Des yeux D’équivalence A un retour Infinir

Retenir la balançoire Et laisser couler les eaux

-01h53-

A l’or du soir Quand la vie irrite Bientôt la nuit

Ou bien la chaleur des corps Qui brûlent fort

La douleur des forts A nager A nager A pêcher

Près des galets Au fond des rives Et des algues

Quand ressortira Des joncs Les fleurs d’hibiscus

-01h57-

A l’aurore d’une seule histoire Courre A la vie

De tomber D’île en nihil De rien Aux tiens

Des coins d’onde Loin D’ombres de tes soins

Et se baladent Les chaussons des mers Amères

Tous ces chants Aux sommets du soleil RA

-02h00-

Surprise N’y a bien du nouveau Le bel soleil

Le vieil oreille de bois Sur la sculpture de mon tronc

De l’arbre De ses larmes De la pluie trempée

Part Un silence y revient Et le sort tire fort

Je te reviens A l’éclair de derrière la page Solailre

-02h04-



-A l’abri-A l’appui-A l’aide-Aussi-

-mWm-

-01/02/07/2024-


A l’abri Tu observes Ô solaire connivence Haute

A soucis Tu oublies De piocher dans la danse

Fuite des yeux Fermer Fermer Tu éclaires trop

Tu obliges le printemps A partir des souvenirs

Tu officialises le temps A la télévision de l’étant

A l’écran Totalement moment Il y a du soleil

Et sous les tuiles basses La carcasse de la ville

-02h10-

A l’appui du conte Raconter Au bord des pieds

A la pluie d’orage Arranger le corps mouillé

A l »habile page Empaqueter les sorts souillés

Suite des vœux Planer Planer Tu éveilles trop

Tu croûtes De pain en pain De se trop lever

De poudrer le sable Les cailloux La grève douce

Et les galets soucieux D’être desséchés D’être soleil

-02h15-

A l’aide D’un foulard du noir Tenir chaud Tenir

Devenir gros Avec les jambes de fournir du courir

Douce Heureusement Pouce d’écorce Me desserrer

Me dévider Sur le matin Avec Un siège D’un geste

D’un fidèle soutien A la vivre encore Qui vit oui

Qui meurt d’or et d’argent Et de l’agent de bruit

Je te perçois A l’ombre d’un soupir Ma fière solaire

-02h20-

Aussi sont Parvenir les rayons de libres vies

Les vivre livres Les puits sans rond D’un ton

De ton histoire De l’observation des rires d’étoiles

De Toi en toile De mien en chien A tes cheveux

A ces Je veux A ces mieux Que le recommencement

Le tendrement caché Derrière une sieste D’un long

Couchée sur le rafle Et arrière Rester A l’onde

-02h26-



 


-Marchai-Bruit-De sentier-Promenade-

-mWm-

-01/02/07/2024-


Marchait De chanter A sentier Sa voie marchait

Avec bras devant A dépousser les branches alertes

Avec pieds et pas devant A éclabousser du ciel

Il était las Dans les feuilles Mais se laissait tomber

Comme un orage Comme aujourd’hui Il faisait fruit

-02h37-

Il faisait bruit Faisait craquer les marches encore

Faisait sonner Les oiseaux chanter Et le frais

Et le fait du jour Soleil Soleil Soleil émerveillé

Marchait A rebours Pour ne rien perdre du tour

Du retour vers les ombres De ces arbres là

-02h40-

Chaud de sentier A chanter Sa foi Pour une fois

Ressemblait A de ridicules insouciances Vues

Sur la campagne Loin de là Et je t’attends

Sur la montagne Point de soi Et tu ressens

Le chemin de la nuit Quitté par un gros Soleil

-02h44-

Promenade De promenade De promenade Dans le ciel

Etincelle dans les yeux En clignant du vent

Fraîcheur impassible Paisible En sentier

Le dessous Des souliers liés Avec les tièdes

Et les pierres brulantes Saluant le soleil

-02h47-




 


-Que font-Dans les lèvres-Clairvoyantes-Les ROBs-

-mWm-

-05/07/2024-


Que font les ROBs A la nuit tombée En plein été

Que font les robs de la nuit Sont réunis Tout l’été

Ce sont des rien Des presque rien Pas des vauriens

Se sont endimanchées De paroles organisées de bruits

Des mélanges de borborygmes Et de belles bavures

-19h53-

Les robs dansent Dans les lèvres Humectées de l’eau

Iels ne savent que plonger Dans les tartines de jeux

Dans les rivières Transparentes et molles Tant mobiles

Dans les arbres Relevés pour laisser apparaître Le trait

La fente des mots bienheureux Iels jettent et crient

-19h56-

Çes robs-là Clairvoyantes de filasse Explosent des rires

Des jeux de molles Des paraphrases Des énoncés

De la lecture De la trame de l’histoire Et prends les sons

A regarder de trait A s’étaler de très Prêtes à donner

Les contractions élastiques Qui s’effilochent Au frais

-20h00-

Alors Iels se jettent Sans ces réunions d’objectifs

Sans les billevesées A l’humour D’exclamations

A qui trouver Un très rapide Une forte réponse

Sans le raisin De la raison Au fil des eaux éclairées

Et Aussi nues que la sincérité Les robs Se laissent tombées

-20h04-

Toutes les fautes d’orthographes Sont des blasphèmes

Toutes les expressions Des siestes passées Seront honorées

Seront gardées Comme un dimanche A l’église

Comme si le temps à venir Ne devait rire A l’ancienne

Alors les robs Vous y pensez Seront bien prises A la légère

-20h07-




-Aujourd’hui-Quatre vins-Et le coin-

-mWm-

-05/07/2024-


Aujourd’hui J’ai quatre vins Dis en Autant

Hier tu avais trois cidres Et deux thés glacés

Que sera demain Le verre tendu en l’air A la santé

A la place du gâteau Un cake Sur une note salée

Sur un plat Qui tombe à l’eau Couvert de robs

Alors tous s’esclaffent Tous Bonne face Se dépassent

Et le printemps est bien passé Qui avait été

-20h30-

Mes quatre vins Dis en plus Ils sont du coin

Ils nous promènent dans les rides Des éclats de voix

Ils nous silencent Tellement pire Blasphème A Toi

Et le vert di thé A raté son hommage A la plage

Ils sont faits Ils sont frais Parfumés de bruits

Alors Dans le mélange De graves Et de rébus

La rivière des paroles folles Laisse passer les années

-20h34-

Et le Coin-coin nous balance En canard Dans la voie

Dans le chemin Du ru Du ruisseau Du beau réseau

Dans la direction Des pieds de dignes Tu es raisin

Tu as partagé Avec chacun des poèmes Des vers Des pieds

Des guide-moi entier Des paragraphes d’étincelles

Des accents d’épices Où tanin et rob Se dérangent

Au bout de tant d’années tu trouves encore Que je vieillis bien

-30h39-




-Toi aussi-Et voyage-Voilages-Son jus-

-mWm-

-05/07/2024-


Toi Aussi Tu nourris un peu Avec ta marmite de voyages

Tu as fait cuire la piscine Et vidé Avant d’éclore

Tu as Humide laissé touiller le bruit des autres

Avec carnassier A la valise Emplie d’objectif ROB

Ce sera Pour un autre demain Que tout sent bien

-21h21-

Robs et voyage S’installent sur le triple teint

Un peu de rouge qui bouge Et de blanc qui me détend

Une part de hagard Et du tri en hélice silicée

Et nourrie De boire pour une première Doit-on

Pardon si je vous glisse A l’arrière des centimètres

-21h24-

Voilages Sur faire la tête Et les vœux clos Et heureux

Sillage Redingotes Et plaçons le trait de tronc

Glacée Raide et folle La boutique de rire triste et las

Le cou Le couvercle Le vert de vain La fuite de sorte

Mordant A la plaine Avant De s’échapper Partir

-21h27-

La ronde nourriture a jeté son jus Sur le rêve de sèves

La sombre pourriture A terni Le sourire givré de nihil

Du rien Envie de s’élancer Vers l’inconnue nue

Du tien Désir de revenir Vers les airs Au teint enfantin

Faisons sauter Couvercle Louche Et voyons voyageons

-21h31-





-Carambolages-Saphir-Rubis-

-mWm-

-05/07/2024-


Carambolages de sagace M’agacent plus encore

Déconfiture De décadence Dépense Et danse

Le combien de mottes Le comment de sottes Sacoches

Le vin émétisant Le teint avilissant Et comment

Le sien de jour Le bon de retour Et le très parfum

Sabotent les vieux de maux En autodafé De vœux

Aussi la ROB de jeux Glissa A ses pieds De nez

-22h00-

Ce n’était pas saphir Se suffire Ce subitement lent

Etaient Des bougies Eteintes Aux thons des merveilles

Les aussi Océans de dent Dévorer Compartimenter

Les voyages se diffusent Sur les bords de la marmite

Les rêves crèvent les temps brillants et émétisants d’avant

Aussitôt le beau De la rive De la rivière Des frais reflets

Comment tourner le vent Pour ne pas s’envoler En rob

-22h04-

Comment déplacer le rubis Passer le Rubicon Le long

Comment fermer l’œil de la nuit Dans son éclat

Que va maudire les années Des vins Parfois Par quatre

Et regarder A faces Affables A contes de comtesse

L’éclair de mes vœux Sans oublier la ridicule lutte

Contre l’enfant chagrin Comme des robs réunis Sourire

Ne blasphémons pas Pour un voyage clinquant A facette

-22h08-




 



-Jeu d’Afrique-

-mWm-

-27/07/2024-


Le Sénégal était écrit dessus Avec des roues A peine crevées La route

Les bagages Dans les poches Des spectateurs Laisse trainer le temps

Les visages ne se lisent pas Sur les vitres De blanc teintées De frais

Les T du transport Et le merci des lundis matin De son jaune

-14h37-

Sous le véhicule Rien n’est visible Peut-être la route de bois de teck

Au dessus les visages des dames Interrogatifs Les courts questionnements

Et ça roule Si l’on pousse le bouchon du réservoir En d’autre temps

Sans doute Un autre merci où un lendemain des voyages Encore

-14h39-

Ça roule de source L’enfant poussait l’envie de voyage Dans le dehors

Chacun tousse du doigt Il n’y a pas de papier toilette Seule la tôle

Les cris des gamins Ils se jettent des cailloux Sur le porte-bagages

Avec le stylo Tout reste à dire A lire Les transports Et la fièvre jaune

-14h47-

Dans la pampa La ruine n’ pas de trace J’y vais J’y arriverai

Pas de bagage Sauf la forme de mes mains Qui décrit le lieu

Pas de carte routière Pas de panneau indigent Une seule route

Les sièges ont renoncé à être doux Et le bois des arbres Mal taillés

-14h57-

Dans le village Nous ne nous sommes pas arrêtes C’était hier

Un litre d’eau grise Une matière noire Une pensée sommeil

La lettre de la belle famille De la hutte Si belle robe de toile

Le vin avait coulé les motif clairs Me fout rêver de voyage

-15h00-

La nuit nous a laissé Sur le bord de la piste Aux étoiles brillantes

Le vent nous tient plus chaud Que l’ombre de l’arbre de la savane

Les trous Dans mes pensées de la route Les bosses Ma tête cogne

Et je suis arrivé Sans toit Avec un chapeau Par-dessus mes songes

-15h03-




-Du bruit-D’Honolulu-

-mWm-

-27/07/2024-


Je crois que j’ai entendu Du bruit sous le lit Des pas de lion Si légers

Des gestes de crinières Comme des coupes de pinceau Je suis piégé

Mes beaux draps me retiennent Sous l’oreiller Une vieille pièce

J’ai regardé Sous les couvertures C’est plus dur D’un billet d’où

-15h24-

Je t’ai écouté Tu m’as soufflé Un tendre mot de bonheur Un voyage

J’ai laissé croître Mes pensées imbéciles Bien sûr que je Haine

Sortilège d’avoir de bonnes raisons Tu racontes si bien L’horloge

Le printemps ressemble à l’hiver Dans le paysage D’entre deux plages

-15h27-

Le sourire fait friser Les yeux de l’interloque Et tu m’observes

A qui servent les contes Lus aux enfants Quand j’étais encore petit

A quoi va ressembler Le timbre de ta voix Avec ton œil glacial

Je devrais me lever Et renoncer A ne pas prendre une douche froide

-15h31-

Mes mains étalent Un genre de jour Sur ma peau encore fatiguée

Savons-nous Où nous endiablerons Les sonorités éteintes de mon lit

Matelassons nos questions Pour voir d’autres raisons A avoir peur

La lumière A ma fenêtre A perdu l’éclat Et dansent les raies

-15h34-

La bière est froide Tu regardes le plafond Je ne fait qu’un long bond

Tes yeux n’auront plus de larmes Et la pierre sera toujours Trop lourde

Les plombs Sur les côtés des bois Me font échapper A ton visage

Le masque de bois doré A emporté le tout dernier souvenir soupirs

-15h37-

La maison restera vide Je ne jetterai pas Les miettes de la vie D’avant hier

Je regarderai la carte De ce monde-là Où je suis parti Comme une trève

Comme l’oubli De devoir t’oublier De voyager Jusqu’à une ville d’Afrique

Aujourd’hui Tout m’échappe Et c’est pourquoi Je part pour Honolulu Comme hier soir

-15h41-