-Jeu d’Afrique-
-mWm-
-27/07/2024-
Le Sénégal était écrit dessus Avec des roues A peine crevées La route
Les bagages Dans les poches Des spectateurs Laisse trainer le temps
Les visages ne se lisent pas Sur les vitres De blanc teintées De frais
Les T du transport Et le merci des lundis matin De son jaune
-14h37-
Sous le véhicule Rien n’est visible Peut-être la route de bois de teck
Au dessus les visages des dames Interrogatifs Les courts questionnements
Et ça roule Si l’on pousse le bouchon du réservoir En d’autre temps
Sans doute Un autre merci où un lendemain des voyages Encore
-14h39-
Ça roule de source L’enfant poussait l’envie de voyage Dans le dehors
Chacun tousse du doigt Il n’y a pas de papier toilette Seule la tôle
Les cris des gamins Ils se jettent des cailloux Sur le porte-bagages
Avec le stylo Tout reste à dire A lire Les transports Et la fièvre jaune
-14h47-
Dans la pampa La ruine n’ pas de trace J’y vais J’y arriverai
Pas de bagage Sauf la forme de mes mains Qui décrit le lieu
Pas de carte routière Pas de panneau indigent Une seule route
Les sièges ont renoncé à être doux Et le bois des arbres Mal taillés
-14h57-
Dans le village Nous ne nous sommes pas arrêtes C’était hier
Un litre d’eau grise Une matière noire Une pensée sommeil
La lettre de la belle famille De la hutte Si belle robe de toile
Le vin avait coulé les motif clairs Me fout rêver de voyage
-15h00-
La nuit nous a laissé Sur le bord de la piste Aux étoiles brillantes
Le vent nous tient plus chaud Que l’ombre de l’arbre de la savane
Les trous Dans mes pensées de la route Les bosses Ma tête cogne
Et je suis arrivé Sans toit Avec un chapeau Par-dessus mes songes
-15h03-
-Du bruit-D’Honolulu-
-mWm-
-27/07/2024-
Je crois que j’ai entendu Du bruit sous le lit Des pas de lion Si légers
Des gestes de crinières Comme des coupes de pinceau Je suis piégé
Mes beaux draps me retiennent Sous l’oreiller Une vieille pièce
J’ai regardé Sous les couvertures C’est plus dur D’un billet d’où
-15h24-
Je t’ai écouté Tu m’as soufflé Un tendre mot de bonheur Un voyage
J’ai laissé croître Mes pensées imbéciles Bien sûr que je Haine
Sortilège d’avoir de bonnes raisons Tu racontes si bien L’horloge
Le printemps ressemble à l’hiver Dans le paysage D’entre deux plages
-15h27-
Le sourire fait friser Les yeux de l’interloque Et tu m’observes
A qui servent les contes Lus aux enfants Quand j’étais encore petit
A quoi va ressembler Le timbre de ta voix Avec ton œil glacial
Je devrais me lever Et renoncer A ne pas prendre une douche froide
-15h31-
Mes mains étalent Un genre de jour Sur ma peau encore fatiguée
Savons-nous Où nous endiablerons Les sonorités éteintes de mon lit
Matelassons nos questions Pour voir d’autres raisons A avoir peur
La lumière A ma fenêtre A perdu l’éclat Et dansent les raies
-15h34-
La bière est froide Tu regardes le plafond Je ne fait qu’un long bond
Tes yeux n’auront plus de larmes Et la pierre sera toujours Trop lourde
Les plombs Sur les côtés des bois Me font échapper A ton visage
Le masque de bois doré A emporté le tout dernier souvenir soupirs
-15h37-
La maison restera vide Je ne jetterai pas Les miettes de la vie D’avant hier
Je regarderai la carte De ce monde-là Où je suis parti Comme une trève
Comme l’oubli De devoir t’oublier De voyager Jusqu’à une ville d’Afrique
Aujourd’hui Tout m’échappe Et c’est pourquoi Je part pour Honolulu Comme hier soir
-15h41-
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