-Du bois-Du lac-La fenêtre-Les quatre-Du sommeil-A tous-
-mWm-
-07/06/2024-
Là Près du bois C’est l’air Quatre airs En même temps
L’air bête l’emporte Et se jalonne de fruits de saison
L’air malin Les jours de pluie Et le temps de faire
Et les airs liquides Revenus de la source De la mer
Aussi Je reviendrais J’applaudirais Dans les airs
-19h57-
Là Près du lac La sécheresse en voudrait Autant
De l’humidité habitée De la brise A la rosée
Il avait l’air ivrogne Dans son bocal à poison
Il buvait Au tonneau Au bord de sa fièvre saoule
Et Dans le vent L’air sec Il prendrait sa décision
-20h00-
Là Par la fenêtre Aux volets Protégeant de l’air chaud
Déambulation des rêves Elle regardait la scène
La rivière s’était échappée Du lit défait Au matin
La sève dégoulinait Elle en voulait plus Encore
Elle était dans l’air Comme un sifflement d’oiseaux
-20h03-
Sûrement Les quatre airs des saisons chantaient doux
Et ruminaient De la trompette De mon cor long
Sages Comme les environs Tous écoutaient le lent
Mais Comment revenir Dans la nature espiègle
A un air plus certain Qui ne change A chaque instant
-20h06-
Jaloux du sommeil De la terre Le ciel en avait l’air
Quatre fois plus haut Que le sommet des monts
Quatre fois plus sale Que la mer Qu’on observe là
Là C’est quatre C’est l’air de marcher encore
Et de regarder les nuages En attendant Au calme
-20h09-
Contrairement à tous les lendemains Lui danse
Lui cadence ses envies Avec Un air léger Au bruit
Il sifflotait la romance de son cœur bouclé
Il étalait sa voie Un peu ici Un peu à droite
Et reviendrait Devant les volets d’elle Ayant tout oublié
-20h12-
-Métamorphose-Samedi-En jeunant-Le printemps-Du temps-
-mWm-
-07/06/2024-
La métamorphose était défaite Un autre jeudi Rhum
Transformation de la liquette En grande guenille
Mais Qu’elle était belle Dans son vendredi nouveau
Lui Lui sillonnait les oreilles Avec un air joueur
Alors Elle riait Criait S’étendait De joie
-21h00-
Un autre samedi N’airait pas suffit A la voix Réagir
Elle avait couru L’air libre De changer De ranger
De plonger Dans la vase Des roses De grandir
De désencombrer Le jour Des vieux médire Du pire
Et le mélange fier De douceur Et de poids Sonnait
-21h04-
Elle avait été En jeunant D’un âge sec L’air heureux
Elle était dimanche Dès le milieu du mois Reine
Princesse d’un jour de chance En canardant la rive
En quoi peux-tu dire Qu’elle ne s’est pas modifiée
Elle était devenue L’étang était resté Si calme
-21h07-
Sillonnant le printemps Ne se doutait pas Lui disait
Une autre teinte de bonheur Loin de coriace d’avant
Une autre douceur Avec les pieds Avec les doigts
Avec l’enchantement Du ridicule perdu Pour le cœur
Elle n’avait guère Changé Tout était différent
-21h10-
Métamorphose du temps qui passe Aux soupirs
Evanescence De retrouver Réalité Depuis l’enfant
Craquement de dépasser l’oubli Et tout retrouver
L’œil du bonheur La main tendresse Et la prière
Dans laquelle Le verre de rhum S’était évaporé
-21h14-
-Les doigts-Le paysage-Un toupet-De traces-
-mWm-
-07/06/2024-
Les doigts pleins de rinçure L’œil A l’air dur
L’œuf de la peinture Du temps ancien Au plastique
La pratique Aussi utile Que vais-je donc faire
Je croise les rides Je jette les roues Et le bouchon
J’aurais pu pêcher le vent Ç’aurait été pareil
-22h19-
Le paysage se ridule de soir Malgré coquille et blanc
L’horizon se partage Avec l’éloignement des sens
Naissance de la touche De la place De la tache
Carrément présent Le reste Une fois fini Le vide
Comme une caricature De pelures de voyages
-22h22-
Ç’était un toupet de fleur Avoir Ce jour très osé
Une famille de pétales Une coriace Alambiquée
Même sèche Elle gardait sa saveur Et sa forme
Tous l’avaient posée Au milieu de nulle part Tard
Il était le moment de rentrer Et de faire le mur
-22h25-
Bouquet de traces de couleurs Et le clair clairon
La chanson de cet homme-là Nous avait laissés là
Plus facile qu’une oléagineuse photo de noirs états
Il y avait une place Pour dire autrement L’ami
Dire que tout le plaisir Serait d’être encore perdu
-22h28-
-La lune-Lunette-L’air-Le noir-
-mWm-
-07/06/2024-
La lune Lumière Fière Comme une vie de route
L’air était saint Venu de Vézelay A la moutarde
L’aide de la main Pour construire Une saison
Une raison subit un rongement Un chancement
Et le réverbère En cascade Nous va pour luire
-22h53-
Lunette Ronde En croissant de une En croisant la lune
L’éclair s’est éteint Regain de carambolage noir
Des mouvements Des pas jetés D’une accolade
Fade L’éclairage a tendance à s’étaler Longuement
A la campagne Le mélange de silence Très chouette
-22h56-
Elle avait l’air Sans se taire Aussi fière et acide
Que va devenir le lundi Si le jeudi disparaît
Si l’escargot des autres était écrasé A se plaire
Pourquoi dois-je Toujours Regarder en l’air
Pour vider l’épuisette Et remettre le bouchon
-22h58-
Il faisait nuire Dans le noir de la rude rue de vue
Il était lâche A rester sous la fenêtre A taper au carré
Il campait dans l’écho D’un tracteur Chargé de bruits
Il étincelait gentiment Devant celle-ci Si limpide
Et dans le village Il ne restait qu’elle La lune fière
-23h02-
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