samedi 31 août 2024


-Home de ma vie-

-mWm-

-30/08/2024-


Homme de ma vie Dans les bulles Et le siphon De ton cœur femme

Tu es le ventre de la lumière où pousse les envies Et les reluire

Tu découvriras De son drap de lune Les mystères de nos amours

-22h35-

Je suis la femme de tes jours D’où tu observes Tu regarderas le ciel

Le miel et les alcools qui rendent vivre A ne pas laisser passer

N’écoute pas les miettes de la raison Laisse croûter le tendre étincelle

Le vacarme silencieux Que la nuit arrose Des gouttes de la solitude

Viens Tiens la virgule de l’impossible Pour un chemin Qui mène

-22h39-

Nous sommes esprit de vieux De là Au-delà De ceux Qui y plongeront

De la calme valise du cœur Postérieure A la vitesse des temps secondes

Des immenses velléités Cueillies partout Dans la boue des genoux

Nous nous enfoncerons Dans le drame Pour ramener le bonheur

Du fond en comble Du milieu de nos yeux Du retable vieux et stable

Du côté de la vie Tendu pas Le fil du vent que surveille la façon

La manière de lire De déduire De construire Ma main dans ta main

-22h45-





-Sien De bonne heure-

-mWm-

-30/08/2024-


Sien Prends le pain Sans demain Au lève radical Qui recale

Qui refuse l’ardeur des nôtres Pour froncer les jupes trop monde

Pour arraisonner Sur les bords intempestifs D’un vieil orage

-22h51-

Tienne Que tu tiennes à ma nuit Aussi vivante que ton cœur fait battre

Que le fluide question dépose Un reliquat de choix Et la mine folie

Rien n’est plus flou Que le souvenir éternel Qui enjambe les présents

Les cadeaux de cieux Les toniques avenirs A suivre A déjoué l’oubli

A quand le fauteuil Pour ne plus assoir Sur le banc éperdu

-22h55-

Notes nôtres Fortes sauces Et piments de croître dans la venir

Dans l’effiloche De ton glaçon du jour A vouloir bien d’autres bruits

A contempler la photo De tes yeux mouillés Du bonheur d’être

A ensorceler chaque voie du quotidien Et de retour au grand bonjour

Te souviens-tu de l’oubli Qui n’aurait pas eu lieu Comme naguère

Comme le rire maison Simplement de naître Aux nôtres de la route

Cerises sur le manteau Comme un bouton de chaleur De bonne heure

-23h01-




 

jeudi 29 août 2024


-Réciproquement-

-mWm-

-23/08/2024-


Elles se tenaient Debout Lamas dans la main Et pulls de taffetas

Parlaient Parlaient encore Du soleil séché De l’hiver dernier

Les tours de la ville Teintaient la campagne En belles jumelles

-20h09-

Assises sur la pierre rose Des régions voisines Elles regardaient le vent

Elles ne se taisaient pas Elles soufflaient Sifflaient Et de rires

La tête haute Chapeau chinois Ça y ressemblait De l’ombre

Les animaux De la coutume Se rafraîchissaient De verdure

De mandibules savantes A trier les mauvaises racines Au meilleur

-20h12-

Le pul trempé de l’orage du soir Tombait bas Délavé

Les pièces de toile Comme des souliers De la rivière presque sèche

Les paumes En forme de portières Et les bois des petites fenêtres

Toutes les belles frondaisons Cachaient Au vent frais De la lumière

Alors Tournées l’une vers l’autre L’une au zénith Solaire

La deuxième Ridicule Semblait A vouloir ressembler Grandir

Mais Elles ne se quittaient pas Et s’admiraient Réciproquement

-20h18-





-L’éphémère éphéméride-

-mWm-

-23/08/2024-


L’éphémère Défait mes rides Les raies de pluie Dans le sourire

L’instant si court Si lent Si lourd Que je devine Ephéméride

Et le parcours Des sans soucis De ton nourrir Du temps qui court

-21h04-

L’effet père L’aspect citrouille Le ventre plein Le verre se teint Là

La vinée est ruinée Plus de bol De boisson De hautes provisions

La caserne est la reine Les soldats d’en bas Brûle Son épiderme

La carrosserie de mon corps A raz-bord Se plie Se froisse Angoisse

Et la position Du soldat blanc Comme le clown De s’étendre

-21h09-

Les secondes ont dépassé Les virgules se sont instruites Course de cour

Les heures lèchent les numéros de l’horloge Si vite Si rapidement

Les mèches De feu le vieux poète Exhalent Les courir du printemps

Il nour restera Dans la peau Molle et lisse Folle se déplissent

Les rives incertaines De la vitesse du chant Au rythme de la danse

Passer les jours Plonger dans les semaines Il n’y aura pas de mois

Et je me lève Aujourd’hui Au calendrier Alors Je me trouve Si vieux

-21h14-




-L’odeur de la mer-

-mWm-

-23/08/2024-


Qui rend heureuse Dit la petite fille Un brin du ventre De père et mère

Il y a quelque chose Aussi insolite Que le temps passé Un goutte éphémère

Dans l’odeur de la mère Dans le parfum Du cœur battant En revenant

-21h49-

Qui donne plaisir Reconnaît la fillette En préparant de carottes plastiques

Tu en veux combien Une rouge Une verte Une recouverte Une soupe froide

Maman Dis-moi Quand arrêtera la nuit Je ne veux pas aller Au lit

Les rêves commencent Avec l’histoire du jour Le papillon vole en long

Et j’ai couru Après ses ailes Après la rue Et j’ai trouvé sa mue

-21h53-

A marrée basse Le récit du chevalier Et de sa princesse Réciproquement

Tu mens Il n’y a pas de ferraille Qui aille mieux Au soldat que sa foi

Et lancelot Tourne le dos A la demoiselle Loin dans son ciel

Et la reine De ça va Et la filleule du cavalier Comme chat botté

Les souvenirs Vont revenir Au tendre matin Mauvais rêve Mauvais chagrin

Et les saveurs du chocolat Tu en prends là Tu te bats lent Avec le temps

Qui rend heureuse Merveilleuse Maman De l’odeur Et du vent Et du printemps

-21h59-





-L’eau à la cruche-

-mWm-

-23/08/2024-


Tant l’eau va à la cruche Pour la vider Pour la vider Pour la vider

Qu’à la fin Ça ne ressemble plus à rien Le pastis est si mouillé Dilué

Que le parfum de la mer Tu sens les embruns Un pastis serré Un mien

-22h27-

Tant se remplit de l’eau De la terre Entre les pierres De l’eau de gourde

Du pas naissant Du jour pesant De la marque De la marche sourde

Du voyage De la fillette A vider le verre de son père D’un vieux pastis

D’un vieux pacific De l’eau laissant A l’avenir Les odeurs des soupirs

Dans la nuit La gamine s’est mise en rêve Et le secret Roule Abrège

-22h32-

La cruche pleine La cruche vide La cruche saine De l’eau livide L’eau

Pour la remplir Pour la tenir Pour en finir Et boire Et boire Une fois

Le gobelet A chuté De ma main fatiguée Et la fillette M’a ramassé

Le pot de terre S’est avncé Pour me faiblir Me revenir Me retenir

Le jour sera loin des rêves Loin des sèves Des larmes Dans les âmes

La rivière La mer allongée La paire de doigts Je ne tiens plus bien droit

Ce ne sera pas l’eau Qui usera le soldat De sa malheureuse joie

-22h37-




 


-L’avenir Comment te dire-

-mWm-

-28/08/2024-


Comment te dire Que vais-je vous raconter A tous mes moi futurs

Ce que je ne connais pas Je ne souhaite pas l’imaginer Vive allure

J’envisage le futur des mondes environnants Et le mien en dépend

-17h38-

Tu seras là Aussi présente qu’Aujourd’hui Et bien plus Et bien plus

Tu seras là Tu seras là Nous piocherons les sols Et les roses rosiront

Et les portes du jardin Ouvriront sur les sens A donner A la fraternité

Sur le passage avec les allures à grandir Tu le feras Tu le seras Là

Alors Dans dix ans Nous étonnerons le monde Pour le très calme

-17h41-

Serait-il possible les avenirs Dans lesquelles tiennent Ma petite vie

Mon allure D’être à l’écoute De tous les Toi A la ronde Tu seras là

Mon sentier A monter au grand Fuji A éteindre les faiblesses gourmandes

Mon entier Qui vous appartient A soutenir les possibles portes de passage

En attendant Tu seras là Où tu veux Quand tu veux Proche et lointaine

Je ne connais pas les avenirs Des sens légers Des sensations Des sensibilités

Mais Au plus tard A la fin de la nuit Dans une douce lumière Tu seras là

-17h48-



 


-L’avenir Comme une nymphe-

-mWm-

-28/08/2024-


Seras-tu là La mie de la faim Se soutenirSe souvenir Et se nourrir

Le pain frais et chaud Le temps de laisser cuire Et croustiller Dans l’été

Le pain A déguster ton rire Ta joie Tes envies De vivre vive et nature

-17h51-

Seras-tu là Tout au bout de ma carcasse fanée Les je peux Aux vents

Au vendredi chien En promenade En quelques pas A petits pas

A tous les restes de la semaine Dans le calme de la longue frondaison

Sortir du jour La lame des temps S’éclaircir la flamme douce Et docile

Je t’abandonnerai pour aller ailleurs Je ne sais où Tu y seras Là Aussi

-17h55-

Comme une nymphe Le cœur Que tu as toujours été Que va être le vrai

Les modèles de phrases Que vont poser les mains Dans les sables feints

Les galets Où sont écrits les courir Après Avoir grandi Tes mains là

Seras-tu là Seras-tu Que tu le veuilles Que tu l’entendes Sur le seuil

Sur les sentiers Les chemins Les routes Les pistes Où nous atterrirons Là

Là Sur les pièces des sonnets Que tu écriras Quand je chanterai Ta voix

Ta voie sera la mienne Si le jour Donne à ton œil Un éclat d’amour

-18h01-




-L’avenir Seras-tu là-

-mWm-

-28/08/2024-


Etendus sur le papier Les croquis Tracés par tes doigts Pour mes reins

Distendues Dans les sourires Les rides De mes yuex De mes joues De nous

Les vieux d’ensemble Sont belles nourritures De Toi Tu seras là

-18h03-

Et il y aura du jeu De l’égo des égaux L’énorme du normal Là

Avec la lueur Les yeux ronds Les cieux bons Les contre cassés Les chantés

Comme crevasses se nomment Comme caresses de carcasse Et les basses

Les basses venues Les sages reconnues Les carapates Et les si douces

Tu seras là Avec l’esprit qui t’appartient Toujours Dans ton humour

-18h07-

Ainsi l’avenir ressemble à l’espoir A la senteur De la montagne levée

Avec une tendre béatitude Qui lisse le tendre A planter Les pieds d’été

A qui donneras-tu les vendredi de tous les jours Je ne sais pas Tu seras là

-18h09-