jeudi 29 août 2024


-Réciproquement-

-mWm-

-23/08/2024-


Elles se tenaient Debout Lamas dans la main Et pulls de taffetas

Parlaient Parlaient encore Du soleil séché De l’hiver dernier

Les tours de la ville Teintaient la campagne En belles jumelles

-20h09-

Assises sur la pierre rose Des régions voisines Elles regardaient le vent

Elles ne se taisaient pas Elles soufflaient Sifflaient Et de rires

La tête haute Chapeau chinois Ça y ressemblait De l’ombre

Les animaux De la coutume Se rafraîchissaient De verdure

De mandibules savantes A trier les mauvaises racines Au meilleur

-20h12-

Le pul trempé de l’orage du soir Tombait bas Délavé

Les pièces de toile Comme des souliers De la rivière presque sèche

Les paumes En forme de portières Et les bois des petites fenêtres

Toutes les belles frondaisons Cachaient Au vent frais De la lumière

Alors Tournées l’une vers l’autre L’une au zénith Solaire

La deuxième Ridicule Semblait A vouloir ressembler Grandir

Mais Elles ne se quittaient pas Et s’admiraient Réciproquement

-20h18-





-L’éphémère éphéméride-

-mWm-

-23/08/2024-


L’éphémère Défait mes rides Les raies de pluie Dans le sourire

L’instant si court Si lent Si lourd Que je devine Ephéméride

Et le parcours Des sans soucis De ton nourrir Du temps qui court

-21h04-

L’effet père L’aspect citrouille Le ventre plein Le verre se teint Là

La vinée est ruinée Plus de bol De boisson De hautes provisions

La caserne est la reine Les soldats d’en bas Brûle Son épiderme

La carrosserie de mon corps A raz-bord Se plie Se froisse Angoisse

Et la position Du soldat blanc Comme le clown De s’étendre

-21h09-

Les secondes ont dépassé Les virgules se sont instruites Course de cour

Les heures lèchent les numéros de l’horloge Si vite Si rapidement

Les mèches De feu le vieux poète Exhalent Les courir du printemps

Il nour restera Dans la peau Molle et lisse Folle se déplissent

Les rives incertaines De la vitesse du chant Au rythme de la danse

Passer les jours Plonger dans les semaines Il n’y aura pas de mois

Et je me lève Aujourd’hui Au calendrier Alors Je me trouve Si vieux

-21h14-




-L’odeur de la mer-

-mWm-

-23/08/2024-


Qui rend heureuse Dit la petite fille Un brin du ventre De père et mère

Il y a quelque chose Aussi insolite Que le temps passé Un goutte éphémère

Dans l’odeur de la mère Dans le parfum Du cœur battant En revenant

-21h49-

Qui donne plaisir Reconnaît la fillette En préparant de carottes plastiques

Tu en veux combien Une rouge Une verte Une recouverte Une soupe froide

Maman Dis-moi Quand arrêtera la nuit Je ne veux pas aller Au lit

Les rêves commencent Avec l’histoire du jour Le papillon vole en long

Et j’ai couru Après ses ailes Après la rue Et j’ai trouvé sa mue

-21h53-

A marrée basse Le récit du chevalier Et de sa princesse Réciproquement

Tu mens Il n’y a pas de ferraille Qui aille mieux Au soldat que sa foi

Et lancelot Tourne le dos A la demoiselle Loin dans son ciel

Et la reine De ça va Et la filleule du cavalier Comme chat botté

Les souvenirs Vont revenir Au tendre matin Mauvais rêve Mauvais chagrin

Et les saveurs du chocolat Tu en prends là Tu te bats lent Avec le temps

Qui rend heureuse Merveilleuse Maman De l’odeur Et du vent Et du printemps

-21h59-





-L’eau à la cruche-

-mWm-

-23/08/2024-


Tant l’eau va à la cruche Pour la vider Pour la vider Pour la vider

Qu’à la fin Ça ne ressemble plus à rien Le pastis est si mouillé Dilué

Que le parfum de la mer Tu sens les embruns Un pastis serré Un mien

-22h27-

Tant se remplit de l’eau De la terre Entre les pierres De l’eau de gourde

Du pas naissant Du jour pesant De la marque De la marche sourde

Du voyage De la fillette A vider le verre de son père D’un vieux pastis

D’un vieux pacific De l’eau laissant A l’avenir Les odeurs des soupirs

Dans la nuit La gamine s’est mise en rêve Et le secret Roule Abrège

-22h32-

La cruche pleine La cruche vide La cruche saine De l’eau livide L’eau

Pour la remplir Pour la tenir Pour en finir Et boire Et boire Une fois

Le gobelet A chuté De ma main fatiguée Et la fillette M’a ramassé

Le pot de terre S’est avncé Pour me faiblir Me revenir Me retenir

Le jour sera loin des rêves Loin des sèves Des larmes Dans les âmes

La rivière La mer allongée La paire de doigts Je ne tiens plus bien droit

Ce ne sera pas l’eau Qui usera le soldat De sa malheureuse joie

-22h37-




 

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