samedi 28 septembre 2024

 

-Amies optimistes-

-mWm-

-10/09/2024-


Amies Vous êtes des pieds A la chance d’avancer

Etes les plis de la robe Et cachent les vrais

Les semblables présents A la vie Pour s’en courir

Etes l’habit Donnant A la nuit Un optimisme

-21h43-

Espoir Mon cœur enlacé de beau Plus que l’optimisme

Tu es plus que de voir Et d’apercevoir un avenir

Mettre le sourire A toutes les poses Dans la sauce

Etaler l’acrobate de la danse Des jours Devenir

Le vrai est moins mensonge qu’un bel heureux

Ou un bonheur A tire d’elle Sans les amies

-21h47-

Richesse Dansant sur un pied La victoire

La gloire A dessus du tordu Et du monstrueux

La poire Pleine de jus clair et éternel Souvenirs

Le passé a redingué Ce qui était alors Espoir

Le présent doit se prendre Dans une belle forme

Le chantant est ailleurs Dans l’oublié Pour

Avec un tout petit point de la lune Des yeux

Avec Une trace Avec Une face Sans la force

Sentimental Jeux de malin Non Pas la fuite

Il existe une douceur de l’enfant De l’adolescent

C’était le seul espoir Qu’il me reste Un optimisme

-21h53-



-Un optimiste-

-mWm-

-10/09/2024-


Carnage de la vie le reste est la pluie Sourcilleux

Balustre refermée Et enfermant le très singe

Les arbres en tronc En trop En beaux polis

Et sur une feuille L’odeur du silence Sourire

-21h56-

Cadavre de la suite Ne sais pas A ressembler

A apporter la soupe De bon goût Debout Pied

Sur la porte De la manche De l’habit Habitude

La rude tendance A y croire A y croiser l’été

La feuille est déjà tombée Mais dans le mieux

Il y a un optimisme De la viande de l’espoir

-22h00-

Cavalcade de la vraisemblance Et de la vide

L’aride chemin Qui maintient La vue du soleil

L’habitant L’abrité L’habité La connivence

La rance L’avide La venteuse Mais heureuse Suis

Etes le dépassé Le gazé Dans les vieux soupirs

Etes l’hirondelle ciel Et le corbeau d’eau

La pluie a vomi l’ordinaire Pour une belle fleur

Le nuage a caché l’été Pour la lune De la dune

Il reste Il reste Il reste Peut-être Il reste Rien

Seul le soupir cache Un incroyable possible

Un seul espoir Qui me suffira Pour plus que l’optimisme

-22h06-




-C’est l’océan-

-mWm-

-11/09/2024-


Là Se jette Dans la fièvre La rivière A bout Souffle

S’écrasent Respirations Courir Et s’étendent longs

Les expirations Pour porter les vacances L’inspiration

Le blue Jean le beau C’est vague Et c’est l’océan

-23h10-

L’étrangle étendue Dans un soupir Des souvenirs

S’étranglent les bruits exténués Et dévalisés Beaux

S’épanchent les fruits Digérés avec le cœur gros

Avec la nuance Des éloignements Presque obligatoires

Avec les marches d’après Nous faisaient monter

Mais les restes Dans l’eau Toujours la même

-23h14-

L’eau la même L’eau sur tes joues L’eau remue

Elle év aque les poussières Les zestes des chagrins

Elle fait trembler les bienheureux Qui ont gagné

Victoire sur le passé Soutenir tout A présent

Saupoudrer les gestes De l’amour Du tout début

Celui qui a creusé les sillons de la belle rivière

Celui qui a porté Les couleurs Des eaux Et des arbres

Celle-ci Baguenaude D’une rive à l’autre Haute

Belle Si le printemps L moment d’une seule saison

Le temps des bancs L’instant de mes beaux souvenirs

Et l’océan N’a qu’une rive Sur la seule plage

-23h21-





-Le néant de l’océan-

-mWm-

-11/09/2024-


Le néant De l’océan Est le silence En cadence

Il chante Il revient Il me tient Pas le rien

Un verre de vin J’ai tout bu D’un seul trait

Et le dessin Le dessein Ne lui ressemblait pas

-23h23-

Il s’assemblait avec la nuit Les mieux enfermés

Les encore Décorés Par les médailles de la lune

Les plus envahis De rides Et de longues ridules

Avec un insecte Comme un sourire Qui me pique

Comme un vendredi Où j’étais arrivé A la neige

Le blanc du printemps A l’autre bout de l’océan

-23h26-

Le géant de l’ombre Sur l’océan Nous encombre

Le fainéant Aussi tard que les fuites du vent Là

Lasse les dramatiques vagues A l’âme Fixent

Les ressorts d’avancer Et de repartir Sans larme

Les pics de la voile Sur les yeux Pour moucher l’eau

Absorbe-moi la cohorte de soie peinte La sorte

De village en sillage De revendre A donner l’été

A été la suite de la semaine Dans les lunes d’écume

Dans les redondances des rêves Et les sièges de la paix

A avoir laisser pleurer la nuit Simplement Sans hasard

Pour partir A l’autre bout de l’océan Où je t’attends

-23h33-



 

-La frite même plusieurs-

-mWm-

-12/09/2024-


Elle avait la frite Même plusieurs Des frites

La frite de la joyeuse retombée De la rencontre

La frite du dialogue évanescent Renaissant

Et les frites s’entassaient Dans le chaudron

-23h26-

Elle avait le courage De mettre pied à terre Atterrée

La vitesse de sa pensée S’envolait de plus Et de plus

La longueur de l’enjambée Tombait de haut

Elle frisait ses envies De plus en plus Rythme

Et concourait Aux études Dans un bain d’huile

Elle faisait luire La soupe aux étoiles Avec la frite

-23h30-

Les frites se recommandaient Le plaisir Et le dire

Etaient salée Et piégée Dans la vie maigre Là

Avec cartilage de sueur D’avoir tant voulu

Avec tendons nous la main Jusqu’au cheville

Avaleur de soi De manger D’avaler les choix

Etaient séchées Avec le sommeil De trop d’attente

Avaient enveloppé De viande La frite Oh Patate

Ainsi parlaient Les mâchoires vengeuses De

Continuer à digérer Les compliments de courage

Avait la frite Faisait la nique Avait trop la frite

Et Lui Regardait L’assiette vide Son bonheur

-23h36-



-Le chaudron et sa frite-

-mWm-

-12/09/2024-


Le chaudron contenant la graine De la mer écumeuse

Le flacon D’une goutte d’eau Ne servait Depuis longtemps

Et la boite en feu Canardait de ses rayons de joie

Ainsi Elle grandissait En regardant Sa frite

-23h39-

La cuisinière touillait De sa cuillère En tronc d’arbre

Elle portait le temps Dirigé vers le levant Le matin

Elle sacrait le jour En cultivant De la belle soupe

Et étalait Sur le torchon de fils Ses rodomontades

Comme coïncidence Il n’y en a pas De la frite

L’enfant Laissait se moucher Ses joies immenses

-23h43-

Sur le feu Le cuivre valait de l’or Et la lumière

Elle portait Les frites de son cœur Plein de valeur

Elle connaissait Le rien Et avait envie de ce tout

De ce monde Dévalisé par les couleurs De l’argent vif

De ce dépassement Où il fallait tout recueillir

Même les zestes de la joie Envahissante Et frêles

Même l’acrobatie de comprendre tout Avant d’accepter

D’être en accord Avec le rien Qui menait A la ronde

L’équilibre Jaillissait Dans les rêves des longs matins

Et sur un pied Le pas crapahutait A chaque pied

Ça cloche Avec un tintement De la frite Du chaudron

-23h49-




- La luge minable-

-mWm-

-13/09/2024-


C’est la luge minable Mains des cheveux de neige

La luge admirable Les pieds calés De froid

J’aurai retiré mon blouson Et ta tiédeur douce

Tes yeux Droits devant Me glissent De régal

-21h50-

Et ça urge Et ça boit Et les flocons connus

Et la glissade lâche Un cou à droite De tes bras

De tes doigts envahissants Que je sème Vent

Le soleil a tout perdu Et le rideau de blanc beau

Et le nuage vertigineux Autour de l’avalée

De manger la vitesse Dans la luge finale

-21h54-

Et ça cuve La joie Des glaçons de montagne

Et ça rude les foies Les façons de glissades

Les muscles troublions Se tordent Se déforment

Les lunettes éperdues Et la neige ventrue

Chacun recherchera Le cœur De l’avalanche

Juste le bout des doses Des boissons chaudes

Des buissons chauds Des arbres verts Et

Etat de la fatigue A encore avancer Descendre

Et encore s’éloigner Le sommet de la tête Lasse

Fatigue Remonte Du grand sol Blanc Soleil

Ingénue Démontée De la ficelle La luge

-21h59-




 

- Le grogner du jardin-

-mWm-

-13/09/2024-


Le grenier du jardin En haut de la plate-bande

Le crier ravagé Et la sueur du cœur enragé

L’avait tondu Ses pieds De la pelouse

Avançait Des hauteurs Des herbes sous les toits

-22h19-

Le grogner de macabre Avait fini de trier

Les ronces folles Les longues molles Et très sèches

L’avait fondu Les fleurs En guise de pâquerettes

L’avait ronflé Le dos sur un cageot Tout chaud

Et la porte fermée Du haut De laisse l’escabeau

L’escalier est tombé Sans arrêter D’en grogner

-22h22-

La commère est partie Le calme est reconnu Sûr

La sommaire avenue Impasse des voulus

Des siestes de gazon Des rosiers envolés Seuls

Et la brise du toit Dans l’ombre De sa joie

Perdue Il avait perdu le courage d’être sale

Les sabots verts de luire Des nuits de graminées

Les cadeaux de savonnette A la poule A la houle

Les tondus ruminés Et les vrais retenus Rue

Du haut du grenier Tout haut de grogner

Les sales caractères De ton texte éphémère

Sur la page vieillie Il grognait de suffire

-22h29-



-De grogner encore-

-mWm-

-13/09/2024-


Et ne cessait De grogner Encore Au bord de l’étiquette

Et les miettes A bâbord Et les fêtes d’ivresse

Ne cessait De rogner la page Au pli Au beau repli

Elle s’écartait En cadence Les yeux écarquillés

-23h32-

Grogner ne suffit pas Les doigts Aux ongles ronds

Frotter Sur les tissus Les rideaux Dans la rue

Frôler les étendus Et les cris de l’angence Dû

Ai payé Etayé Evacué les poignées Et les anses

De la boite valise Sous ses yeux écartelés de voix

N’a rien dit Mais n’a pas mêlé Le grogner

-23h36-

La cuillère grommelait Si chaude Si rustique

La soupière en grognait Dans le monceau de viande

La rombière s’étonnait Tous la regardaient

Comme si c’était long De cuire la cuisinière

Comme tant de Satan S’envoler Comme un diable

Qui crie S’étend Jaillit Et éclater A table

Des paroles rigoureuses Et De tenir le tire-bras

Des sacoches Dans les joues Les chants d’Alabama

Tu me dis Tu me dis J’ai visé L’étiquette leste

Les paupiettes de ces saints Des rois Et des malsains

Ne cessait de chanter Longtemps En grognement

-23h43-




-Thé fruit-

-mWm-

-14/09/2024-


Tu es les fruits T’es Thé Fruit thé Et Thé mature

Tu es orange Blue jeans’ La terre longue Des fruits

Tombés A terre Enterrés Sous la feuille décrite

D’écriture Et de thé Thé fruit T’es sûre Thé sucré

-22h35-

La peau J’aime ta peau de fruit Et d’en fuir

Sans suite S’enfuir Dans les fruits A la peau

Pot enterré Dans la feuille des nuits D’émotion

Des notions de Thé Sur les effeuillés Ton grillé

Les fleurs Ont fait naître De mettre A la main

Des fruits Et du Thé Et tu es T’es Tu me tais

-22h39-

Terribles fruits de toujours Sous les pots du temps

Les épluchures dures Comme une pomme Sonne

Donne le tintement De la cuire La cuillère

Somme de dormir Le ventre Le fruit des pensées

Les semailles Et les reines Des rondes graines

Les rondes peaux Autour du jonc bu Du bon

Je joue Avec ta rondeur Et le pot de sève

Les joues Pleines de fruit Et de jus roux-là

Roulera Rouleront Bougeront Ramasser

Amasser les mélanges de fuite Et de fruit

Et le sucre coulé Par le soleil Pour luire

-22h45-





-La fruitière-

-mWm-

-14/09/2024-


La fruitière Et la saladière Et le sucre boue

La cerisière Et la baladière Et le lampadaire

La cuillère Si fière De son mélange de Oui

De fruit Et de long sens La malade de la nuit

-22h50-

La salade de bruit A trop parler Dans son jus

La malade de fruit De manger Et de démanger

De se déranger Avec un grand panier d’oser

De boire De buis De voir De nuit Et de suivre

Carambolage Les mélanges Acides Acidulés

Des range-fruits Dans le plané De l’osier

-22h53-

Pas de rois Juste le jus Dans une couronne de fruits

Pas de poids des légumes Juste de l’arbre tombé

Juste sur le sol De feuilles blanches Et de terre

De taire les maux justes Les vers Et les cimes

Aux longs sonnets de dos Et de la mie Pause

Assise sur un courage fatigué Rester fruits

Les jambes distendues Les yeux des patates

Que les pourrissements Etalés De pommes talées

Que les mûrissements Sans la pluie Les fruits

Sans la nuit De ne pas nuire Sans dormir

Elle avait une cerise Comme une bonne tarte Aux fruits

-23h00-




 

-Le ciel est lieu-

-mWm-

-15/09/2024-


Le ciel est bleu De remontrance Et de mes mélanges

Y voir le soir Et l’oubli du printemps A force de froid

S’assoir sur une étoile Et y croiser Sa belle rose

Et aux petits déjeuners Du chocolat Et la voie lactée

-23h05-

Le bol C’est une chance C’est un grammage exquis

Où les vocables s’évertuent A poser De belles réalités

Ou bien sûr Les idées se mêlent En petits poids blancs

Où les lettres Pour le cœur J’hésite encore D’amour

Se laissent vieillir A remplir la suave surface

C’est au fond de tout Que vais-je pouvoir te dire

-23h08-

Chocolat Du beau blanc Et du sucre savamment dissout

Cacao de trop Avec une vapeur de labeur A tourner

De cuillerée En cueillette Comme une belle bête

De virée Hors de mon sort A piller Au bout du bois

Bois Dans la tasse Se tasse Se fléchit M’envahit

Avale De la gorge En goulée Suante de danse

Cavale De tes mouvements la tête en hauteur

Dans ton beau cœur Les nuages plagent gros

Les étincelles Vedettes de la noirceur du ciel

Les pupilles étalées Sur les drapés du très haut

Un avion s’est posé Et la voie lactée A recommencer

-23h16-



-Ma voix lactée-

-mWm-

-15/09/2024-


L’aboie ment Que les cris d’oiseaux s’éclairent

La joie ressent une mémoire Moins noire que le vent

La vie a repris Sans tant dire Des dérisoires soirs

Et je te regarde Tu es là Dans ma voie lactée

-23h19-

Les chiens et les moineaux Se regardent En disent trop

Les griffes et les becs Se délectent Du bon fifre

Libre de lancer des notes Dans la marge de la vie

De livre en lettres De chapitre Dans les courts paragraphes

Ton histoire me sera sue Et la transpiration du manque

D’une lente récitation Un poème de ta voix lactée

-23h23-

J’entends ton mon redire Qui se défriche De sens

Je n’oublierai plus Que tu es mon ton soleil

Je renoncerai A la vie De penser une liberté Là

Une route fatiguée Pour rejoindre le bout de ton doigt

Tu me montres l’étalage De ces plaisirs De te nourrir

Tu me ronges les lois Qui me rassemblent Plus à tout

Juste la relance De la balle Dans toutes tes directions

Dans tous mes sens Des pieds A la bête Adoucie

Raccourcie depuis Que mes pas Derrière ton regard

Se lèchent Ça va de Toi Ça va de soi Ça se reçoit

Aussi le nez au vent Les airs si frais Les noix cassées

-23h31-




-Ici chapeaux-

-mWm-

-19/09/2024-


Casquette Bandeau Avec des fleurs De paille en paille

Voici Avec la couvre-chefe Et les dentelles ficelles

Voilà En bas Tient à la main En couvre tête Leste

Et le soleil En couvre d’eau Voici Ici chapeaux

-22h46-

Et chapeau Haut De forme longue Et de rondeur

La laine de teinte Les veines peintes Le haut chapeau

Et la promenade A la campagne Et à la digne ville

Et la croisière Les pieds à plat D’un bon voyage

Et le village En hauts immeubles Avec sa très crèche

Comme dit Bob La tête chapeau Le rouge bob

-22h50-

La pluie cravate les saison du temps Haut et beau

L’averse se renverse Et les orages quittent la cage

Et les vents m’envolent Perdre la tête Chapeau

Les encombrements nuages Les distensions ficelles

Les belles relations Entre sol Et le fol ciel

Les inventions de plonge-tête Et la fête longue

Comment attraper l’envol De ce chef découvert

Pourquoi courir Après le soleil Parterre Chapeau

Envisager la suite Molle figure Les gouttes mouillent

Enroulement des vents Découragement lent

Finalement Avec mes mains Je tiendrai Mon haut

-22h58-




-Chapeau de ville-

-mWm-

-19/09/2024-


Chapeau de ville chapeau de chaud Avec cerises Gros

Dentelle fil Bouton là rond Et sa belle ficelle

Et le ruban Vole de vent De se tenir Parvenir

A regarder Chapeau d’été Et de tout aller Et revenir

-23h07-

Dans le chemin Revient demain En robe promenade

Entre les arbres Et les feuilles drues Denses chemins

Avant de croiser Un écureuil Marches si seule

A temps Evacuer les papillons Un modèle rond

Avec la paille Aux bords des routes Avec sa croûte

Aussi venue Dessous les grues Le chapeau Trop

-23h11-

Tu as monté Dans la voiture Neuve et usée bleue

Des taches de chants Des plats de vents Heureux

Tu as vogué Sur le plancher Les voiles dehors Bonnet

Et l’étalé De tout nuage Et l’attablé Sur de la page

Tu as rosé A ton arrêt Dans le secret arrosé

Aurore du matin Partir en volage En crépuscule

Automne de chemin Grandir en collage A la sculpture

Avec la place De la voiture Quand la nuit dure

Comme une prière Comme au bord des balaises

Des falaises Nous couvrent Au dessus du jabot

Et Dans la mer De tout enfant En beau chapeau

-23h18-




 -Les bisous de la mer-

-mWm-

-21/09/2024-


Les bisous de la mer Dans ses bras crochus Tordus

M’emmènent Sur le soir A perdre Dans la tempête

Mon soupir autonome Et mes pieds en écume

Que le tendre a verni Terni Et emprisonner Ici

-00h27-

Les bisous sont amères Dans les bas de la dure rue

Les pancartes perdent Les dires Des longues directions

Elles m’embarquent Vers les insomnies Du gros cauchemar

Vers les grillages A porte plantes Des pieds cassés

Passent les environs Pour ne plus tomber En certitude

En croisant Des cœurs Qui ne sont pas du bonheur

-00h32-

Les lèches vitrines Les cockpits Et les prières de chics

Les cocktails ivres de livre Et visites des oreilles vides

Les mèches critiques A mettre En pression Pour leurs progrès

Les temps laissent passer l’étang Noyé dans de l’être

Les comment sarcophages Et les pourquoi En volage

Et où se cachent les amours éternelles A ma belle

Les rires envenimés Les cris désaltérés Et ses yeux creux

Elle m’avait pris le ciel Les vite tournés en bielle

Elle m’avait dit A la façon d’une mère comme traître

Ajouter du retard A la façon Bagarres et distencieux

Elle voulait des bisous Des encore bisous Est-ce la mère

-00h40-



-Bisous de lune-

-mWm-

-21/09/2024-


J’aime ton nez de clown Tes cheveux encore bruns

Et tes bisous de lune Ton sourires Aux yeux de prunes

J’aime tes mains Sur mes reins Et les pleins de runes

Ou la vérité indigente Explosera En longs jours

-00h44-

Et j’aime tes bijoux Tes bisous Tes peaux d’âme

Tes sévères circonstances Qui iront Dans tes bras

Dans tes bois de légende Comme c’était longtemps

Tes plats de caresses Sur ton visage de rondeur

De songeur Qui suis-je Quand je te reçois bisou

Quand bisou Tu m’enlaces Rêves hauts Têtes basses

-00h49-

Comme je t’aime Si radicalement Comme une mie calmante

Comme la croûte d’un pain Qui croustille Dans tes mains

Et tes saints Aux prières Ronds Comme les matins

Comme l’articulation D’un passé de jeun D’adolescentes

Tu me mangeais Tu m’engouffrais Et tu me reniflais

Des ronds bisous Des bisous ronds Et des bonbons bijou

Qui que tu reflètes Tu es le soldat de mon bel air

L’errance va finir Tes bisous vont recommencer

A l’âge d’un demi-siècle Dans la pièce de mon être

De modeler ta peau J’irai me promener En bisous

Et du soir au matin Je rêverai toujours Comme un sourd

-00h56-




-Un beau bocal-

-mWm-

-22/09/2024-


Un beau bocal Calé dans la case Du cadastre

Dans un village plage A début de l’une rue

Avec un unique croisement Quand ils se creusent

Dans l’eau tiède Nourrie de silence Les poissons

-23h03-

Rond récipient Au pied rond Au voyage rond

Ils sont Au moins deux Et d’eux apparaissent

Les routes velours Les miettes feuilles d’algues

Les mélanges de l’éclairage Dans la cage

Les tendances A se ressembler A doux mélange

Avec un arrête-Toi Qui n’a pas exister Les poissons

-23h07-

Les poissons écoutent Dans l’eau claire L’éclair

Le flash de la lumière Qui n’est pas éteinte

Et teinte de jaune-violet Avec du rond rouge

Avec une sieste De les regarder De les garder

De tenir la sentinelle De rouge De droite

Dans les gaucheries de la navigation A l’œil

Au seuil de leur chemin De boite De beau

De route Etalée de fleur mouillée Ça danse

Les poissons se lancent des directions environ

Les poissons se creusent des routes En tous sens

Mélanges des passages Devant mes yeux Les poissons

-23h13-





-Les crétins du poisson-

-mWm-

-22/09/2024-


Les mains en cathédrale Comme une tête de poisson

Les pieds posés Par là A plat De la honte

Les encore raides Parfois à genou Aussi debout

Iels sont ensembles Dans l’allée Où y a

-23h16-

Allez Où il y aura des distances Avec le haut

Où se croisent les bras Tétés Vers le très ciel

Où s’étendent les pattes Ne portant presque rien

Ne disant Deux siècles d’avant Et alors après

Il est né En sens Renverse Avoir tout En avant

L’homélie de retard Comment le temps des mains

-23h21-

Allongées Sur les glacés De pierre Si plate

Le cadastre du sentier Comme des labyrinthes

Le cadavre de la renaissance Est-il vraiment parti

Il ajuste échappé A corps Et à prix Et dort

Puis la porte s’ouvre comme une pensée penchée

Comme un radical entendement Lui Partons

Voyageons Comme les poissons En tournant En long

Songeurs Dans le silence Dans la vacance des oublis

Ecouter les cœurs blessés Les portes des pleurs

Attentives Les conditions de sourire Se démontent

Nous serons les crétins du poisson Sur cette pierre

-23h29-