-Un poupon-
-mWm-
-20/01/2025-
La pièce était petite
Un enfant Un poupon
Une reconstitution
La porte grince
Mince Sur ses coussins
Aucune tache
Les larmes aux yeux
Il ne fait pas trop froid
L’homme parlait
Il vidait son sac
Les cheveux sous un bonnet
Un tas d’objet
Un style plume
Une lune sur sa montre
Un vieux souvenir
-15h26-
Bonjour
Connaissez-vous la nouvelle
Elle est coupable
Pour avoir nus
Dans ce monde d’adulte
Un reste d’enfant
Un plaisir
Secoué Tous les vendredis
Avec une solitude
Un partage
Avec cet homme inconnu
Qu’elle avait cru
Avec un bambin
Dans des bras de tendresse
De ce matin
-15h29-
Monsieur
Juge de toutes les manières
Quand pensez-vous
Je pense
Plutôt le matin
Quand j’écris
Plutôt dans le train
Avec un recueil de chemin
Dans une affaire
Plutôt comme chien
A courir après son chat
Me dégourdir
Ainsi soit dit
Vous me semblez étranger
Contaminé
-15h33-
Excusez-moi
Mais je ne laisse personne
Dans cette salle
Ni les couleurs
Des ampoules aux carrelages
Ni damoiselle
Ni la raison
Qui animerait l’esprit
De votre quête
Pourquoi pas
En venir aux demains
Avec espoir
Mademoiselle
Voulez-vous prendre ma main
Pour s’enfuir Enfin
-15h36-
-Le jeune juge-
-mWm-
-20/01/2025-
Le jeune juge
A pris des couleurs à redire
Mais enfin vous
Son dossier épais
Pour éviter le mal au dos
Sur des roulettes
L’assiette
L’équilibre du matin
A découvrir
A porter mal
Les questions sans réponse
Les mensonges
Les dites-moi
Les contrepoids d’hier
Et les envies
-15h39-
Quand bien l’homme
La belle demoiselle vieille
Et le soldat
Et les coussins roses
Et les chaussettes trouées
Et le bébé
Les larmes coulent
Reste-t-il un soupir
Ou contredire
Où sont passées
Les secondes cohérences
Et les avances
Elle et Lui
Se sont découvertes Aujourd’hui
Le juge s’ennuie
-15h44-
L’homme ricane
Qui sont tous ses individus
Le visage nu
Qui êtes-vous
Soldat Juge Proscrit
Sorti du trou
Sorti de ma solitude
Je passais par là-bas
Avec mon pain
Les cris solides
Les bruits m’ont entendu
M’ont retenu
J’ai levé les yeux
Et la poubelle de la vie
M’a envahi
-15h47-
Mademoiselle
J’ai besoin de bon savoir
Dirait le juge
Mademoiselle
Maintenant que je vous connais
Susurrait l’homme
Et le soldat
Les menottes prêtes Le combat
Avec effroi
Des larmes
Qu’est devenu le bébé
Ont demandé
L’homme tendait
Dans ses bras Ça ne lui ressemble pas
Adieu belle Demoiselle
-15h52-
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