-Cœurs de tambourins-
-mWm-
-16/04/2025-
L’avait mis l’accent Sur la note
Sur le piège des tambourins
Avec des cœurs A prendre
A résonner A s’étendre
A qui veux-tu que j’en parle
Je m’en souviens Le passé
L’avait dansé Le pied nu
Et ses belles Sans la toux
Sensible musique Castor
Sentence chantée A bâbord
Et le temps De mettre l’élan
Sur le ventre De son pagne
Elles s’émiettaient Aux pas
Elles s’élançaient Du jour
Du matin Pour tout préparer
Pour apprendre Le long chant
Et les notes Que tu me lances
Les tambours courent De rien
-18h40-
Je suis ta belle Je te vois belle
Je suis chanteuse dévoyée
Je piétine le refrain Le chemin
Tu es si friante De sa musique
Tu le regardes Tu le regardes
Par mégarde Il le voit là
Et il chante Comme il chantait
Et il tambourine de fantaisie
Il a souri De vie De joie
Je voudrais te tendre Mes bras
Te freiner de chant Refrain
Et te glisser J’ai ta musique
Une casserole Ou une escalope
Un repas gagné Un morceau grillé
Avec la fourchette Mon âge a le tiens
La petite cuillère Sorte d’écuyère
Et de vin goûté M’a ensommeillé
L’avait mis l’accent sur la nôtre
-18h47-
-Là dans la musique-
-mWm-
-16/04/2025-
Il était là dans la musique
Dans la sonnerie du bonheur
Elle me parfumait De la voix
Je me disais Ne dirais pas
Paroles envolées De chamois
De sons sabot De froid levé
Il était là Dans une figue
Dans une fugue Une figure
Un long trajet Voyage épais
Et bol de braises De flammes d’aise
Il était là Dans la voix qui se noie
Qui aboie la jolie De la musique
Nous danserons de sieste
Nous lèverons les doigts
La nuit voyante Comme la peste
Comme n’arrêtent pas les refrains
Laisse le vrai De tous les couplets
Et nous danserons Pour le reste
-19h04-
Elle était lasse Danser encore
Dans le miroir dans le décor
Dans les pagodes reconstruites
Dans les campagnes A la ville
Dans les retards Toutes sont là
A s’élancer A se danser
Dans la fatigue Dans la soirée
La chaleur quitte le chemin
La piquante flamme du bois
Des bois anciens Et de la voix
J’ai failli bientôt Dormir
J’ai vu la belle s’assoupir
Dans la sonnerie Du bonheur
J’en oubliais Le retardateur
Le temps Du lève matin
De l’usine De mes pieds demain
De se croire Dans d’autres mondes
Des sons sabots Du froid levé
-19h09-
J’avais envie Une belle sorte
Une sonnerie du bonheur
Dans le réveil Dans mes rêves
Je m’étais endormi sur le sol
Un bout de bois Un champ de soi
De tout le monde Bonheur intérieur
Je m’étais presque retrouvé
Dans la musique d’un été
D’un temps ancien ravageur
Où jeunesse Se déchainerait
Se piègerait Dans les tambourins
Dans les refrains Des belles notes
Le miennes De mains Sont les vôtres
A taper A rythmer musique
A voyager De pays à ici
De la vie sonore Et rebelle
De se glisser Hors des orteils
Des couvertures Du sommeil
-19h14-
-Vieux avec les yeux-
-mWm-
-16/04/2025-
J’y avait vu un chevreuil
Avec le vieux Avec les yeux
Le fusil-lunettes Œil fermé
L’œil ouvert A le deviser
Et les yeux Et les essieux
De couler Au fond du sommeil
Tu y avais vu un chat Moi
De Toi Des poils aux oreilles
Les yeux vidés L’œil aux aguets
Au sommet Des bons yeux
Ils sont percés Trouvés A l’œil
Ils sont vendus Crevés les yeux
Nous y voyons Nous y Voyous
Bijoux L’œil noir d’espoir
De vendre A qui yeux yeux
Les perturbations d’attention
Les cris de fusil et de ce bonheur
En se portant le doigt dans l’œil
-19h39-
Il ne va pas loin A casser les yeux
A se boire Les yeux bordés de rouille
De fer à maison De clé enfermée
Pas tous les yeux Dans le même pané
Et ça cuit Et sa grille bonheur
Sans doute L’avait le bon œil
Avec les chansons L’œil éteint
Je me sens yeux Je te Sang lionne
Avec le carbone A quatorze ans
A observer Les pupilles des maisons
Les si ils Les fous Si ils Les tous
Les restes d’acrobates dans le noir
Je ne vois plus rien Je suis perdue
Je suis revenue A la folle chanson
C’est le bonheur A t’entendre
Je n’ai pas l’œil Je ne suis pas rieur
J’ai la vue basse Dans le jour
Et le bon œil Du tambourin
-19h48-
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