mercredi 30 avril 2025

-Le printemps d’enfant-

-mWm-

-09/04/2025-



La semaine va arriver

Le printemps Et il pleut

Il pleuvra Très bientôt

J’ai le sourire sale

Mais j’aime Quand La pluie



Quand les fleurs rosées

Quand les plumeaux De blancs

Que le sol a ravi

Du sommet Et des branches

Et comment Et combien



Mes savates sont cassées

J’ai les pieds Du gelé

Du froid Et du mouillé

Pourtant Je t’aime tant

Les averses du printemps


-18h37-



Et les croyances d’Or

Avec le feu Fumée

Les taches illuminées

Les discours heureux

Printemps Vive le printemps



Et sur le bastingage

De l’immeuble planté-là

Et Du vent qui nous brise

Les branches enhardies

De fleurs éliminées



Quand le voyage Le sol

Les tapis de blondeur

De pétales d’oracle

Viendra Viendra le temps

Comme quand j’étais enfant


-18h42-



Aujourd’hui C’est la fête

Levant la tête Claire

Les arrosées d’oiseaux

Des chants Et les brindilles

De bâtir Dans le nid



Car voici les violettes

Les plumes Et les graines

Les potions d’arrosoir

De boire De régaler

La chaleur Pour l’hiver



Allongé Alité

Abrité par le temps

De mes années passées

Des livres entassés

Pour trouver le printemps


-18h45-





 

-Printemps ventru-

-mWm-

-09/04/2025-



Ça se ne se dira plus

Et ça ne se verra pas

Ça ne s’écrira jamais

Même avec des secrets

Qui crachés Ce jour-là



Ça se pleure Pourtant

Ça se raconte pourtant

Et se taire Pour toujours

Pour ne jamais blesser

Celui qui a tué



Car c’était le printemps

Et d’une voie libérée

Un chemin dévoilé

Où la porte fermée

Est enfin concassée


-19h11-



Tu était très petite

Et il était plus grand

Il te tenait à faire

Tu ne savais comment

A porter des regrets



Des poignées de crier

De douleur De venteux

Des esprits malheureux

Sentencieux et soignés

Vendus et dégriffés



Des songes Qui te rongent

Des allées Balayées

Des savoirs Désespoirs

De n’avoir jamais pu

Le gueuler Dans la rue


-19h14-



La porte s’est entravée

De mélange de mémoire

De lumière Dans le noir

De porter en silence

Les cris des connivences



Aujourd’hui le printemps

Il a porté D’avant

Les fleurs épongées

Du sol ravagé

De pleurer les averses



Et alors Tu as dit

Un rien Et même un rien

Un silence anodin

Tous l’ont reconnu

Un malaise ventru


-19h18-




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