-De Stable-
-mWm-
-21/05/2025-
Creusez la terre Au profond
Déplacez le bord du trou
Mettre les pieds Au dehors
La fatigue La goutte de sueur
La tempête Dans le cœur
Et le regard Sans égard
Piochez les herbes couchées
Et le fil de soie En nature
Bientôt Plus tôt que la route
Est la rencontre Renoncement
A chercher D’où tout cela vient
Certainement De la chance
Un sac Ou une vieille poubelle
Et le temps de déterrer Les arts
Les visiter Les plomber haut
Ils étaient plusieurs Râleurs
A revendiquer la découverte
Mais la porte n’était ouverte
-18h36-
C’était un colis Mi-lourd
Ils donnaient des coups de rein
De poings De sang De safran
De couleurs A profondeur
Ils avaient étalé leurs douleurs
Mais d’où vient le terrain
Sur une toile dégarnie De nuit
De teinture pure Et mi-dure
De craquements languissants
De pièges saveurs Pour le cœur
Je m’étais étonné Mi-gagné
Sur le talus C’est perdu
Il s’était battu Aux couteaux
Avec plaqués Les cavaliers
Les coureurs De ballons ronds
De rougeurs De la musique
Dans la nudité De sa main
Et couches épaisses En chemin
-18h47-
Avec son marteau Adjugé
Le bras levé L’argent facile
La lecture du peintre gracile
Et de se sentir Embarqué
Avec les pas Et les pieds Piété
L’achat se revendiquait vrai
C’était un tableau Terreux
Heureux de porter De la croûte
De la boue de teintes douces
A peine solide En pleine vie
A chanter Comme c’est bruyant
Les pas Les chants Les moments
Chacun repartait Sous le bras
Un chef-d’œuvre Mal et adroit
Le mur avait tant reçu
De déterrer D’être perdu
D’être retrouvé Dans la rue
Il était nu D’avoir vécu
-18h53-
-Au cahier-
-mWm-
-21/05/2025-
A fore de voir Sur les murs
Les tableaux beaux A musée
A pièce d’œuvre A bonheur
A force d’écouter Mon labeur
A troquer Contre observer
Je me suis acheté Un joli cahier
Et j’ai écrit Le jour La vie
Le tout matin Les riens Les plis
Les riches séchés Les richesses
Les observons Nous dégustons
Avec un stylo Et mes rêves
Avec un marteau Adjugé
Sur les lignes Le cadre droit
Sur les images La page cage
Le trop débord Vole à bâbord
Les mots tracés De tout De trop
Le souvenir De ces musées
Les taches De ces belles peintures
-19h22-
J’y ai mis Toutes mes envies
Mes rires A vouloir toucher
A visiter les plats Les cris
Les soldats De la sensation
Les promenades d’abandon
Et la peinture Tard Sur les murs
En rentrant A la belle maison
Où rien n’y était Vide Vide
Où le papier est surligné
De fleurs à pâles médaillons
De douleurs A ne pas aimer
A entamer De folles couleurs
Dans la chambre Aux volets clos
A violet gros A rose épais
Avec un stylo Et le crayon
Sur les rayons Presque litho
Une image Vite achetée
Ecrire ma rage De mijoter
-19h25-
Enfant J’ai écrit le chien
J’ai oublié Et ne savais rien
Ni la couleur étincelante
Ni les baccantes Sans douleur
J’avais bu Bien Dans les eaux
Les dépôts de porte-bonheur
Enfant J’avais grandi Nu
J’avais vécu Dans mon cahier
Les pièces rondes Si dessinées
Où les valeurs désabîmées
Où vont se lire Les désirs
Les plaisirs De voir l’inconnu
Je t’ouvre grand Mon cahier
Mon souvenir est ruiné
Entier A vouloir te dire
Que le plaisir De ce peintre
A teinter Toutes mes nuits
Laver mes pinceaux Pour la vie
-19h31-
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire