jeudi 29 mai 2025


-De Stable-

-mWm-

-21/05/2025-



Creusez la terre Au profond

Déplacez le bord du trou

Mettre les pieds Au dehors

La fatigue La goutte de sueur

La tempête Dans le cœur

Et le regard Sans égard


Piochez les herbes couchées

Et le fil de soie En nature

Bientôt Plus tôt que la route

Est la rencontre Renoncement

A chercher D’où tout cela vient

Certainement De la chance


Un sac Ou une vieille poubelle

Et le temps de déterrer Les arts

Les visiter Les plomber haut

Ils étaient plusieurs Râleurs

A revendiquer la découverte

Mais la porte n’était ouverte

-18h36-



C’était un colis Mi-lourd

Ils donnaient des coups de rein

De poings De sang De safran

De couleurs A profondeur

Ils avaient étalé leurs douleurs

Mais d’où vient le terrain


Sur une toile dégarnie De nuit

De teinture pure Et mi-dure

De craquements languissants

De pièges saveurs Pour le cœur

Je m’étais étonné Mi-gagné

Sur le talus C’est perdu


Il s’était battu Aux couteaux

Avec plaqués Les cavaliers

Les coureurs De ballons ronds

De rougeurs De la musique

Dans la nudité De sa main

Et couches épaisses En chemin

-18h47-



Avec son marteau Adjugé

Le bras levé L’argent facile

La lecture du peintre gracile

Et de se sentir Embarqué

Avec les pas Et les pieds Piété

L’achat se revendiquait vrai


C’était un tableau Terreux

Heureux de porter De la croûte

De la boue de teintes douces

A peine solide En pleine vie

A chanter Comme c’est bruyant

Les pas Les chants Les moments


Chacun repartait Sous le bras

Un chef-d’œuvre Mal et adroit

Le mur avait tant reçu

De déterrer D’être perdu

D’être retrouvé Dans la rue

Il était nu D’avoir vécu

-18h53-




-Au cahier-

-mWm-

-21/05/2025-



A fore de voir Sur les murs

Les tableaux beaux A musée

A pièce d’œuvre A bonheur

A force d’écouter Mon labeur

A troquer Contre observer

Je me suis acheté Un joli cahier


Et j’ai écrit Le jour La vie

Le tout matin Les riens Les plis

Les riches séchés Les richesses

Les observons Nous dégustons

Avec un stylo Et mes rêves

Avec un marteau Adjugé


Sur les lignes Le cadre droit

Sur les images La page cage

Le trop débord Vole à bâbord

Les mots tracés De tout De trop

Le souvenir De ces musées

Les taches De ces belles peintures

-19h22-



J’y ai mis Toutes mes envies

Mes rires A vouloir toucher

A visiter les plats Les cris

Les soldats De la sensation

Les promenades d’abandon

Et la peinture Tard Sur les murs


En rentrant A la belle maison

Où rien n’y était Vide Vide

Où le papier est surligné

De fleurs à pâles médaillons

De douleurs A ne pas aimer

A entamer De folles couleurs


Dans la chambre Aux volets clos

A violet gros A rose épais

Avec un stylo Et le crayon

Sur les rayons Presque litho

Une image Vite achetée

Ecrire ma rage De mijoter

-19h25-



Enfant J’ai écrit le chien

J’ai oublié Et ne savais rien

Ni la couleur étincelante

Ni les baccantes Sans douleur

J’avais bu Bien Dans les eaux

Les dépôts de porte-bonheur


Enfant J’avais grandi Nu

J’avais vécu Dans mon cahier

Les pièces rondes Si dessinées

Où les valeurs désabîmées

Où vont se lire Les désirs

Les plaisirs De voir l’inconnu


Je t’ouvre grand Mon cahier

Mon souvenir est ruiné

Entier A vouloir te dire

Que le plaisir De ce peintre

A teinter Toutes mes nuits

Laver mes pinceaux Pour la vie

-19h31-




 


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