-Silence et les oiseaux-
-mWm-
-14/05/2025-
Le silence Et les oiseaux
Dans les jours terminés
Où la nuit ne sera arrivée
Qu’à l’autre bout De la roue
De la vie Qui se dénoue
Attendre les jours fériés
Et les oiseaux Et le silence
Peut-être l’orage du diable
Des arbres seront tombés
Des nids repoussent Aujourd’hui
Des macadams Pour aller
Pour atteindre La nature pure
Le musée Fermé Comme un coffre
J’offre à ma montre L’existence
Je la regarde De tant l’observe
De comment écouter le cri
De l’oiseau sort Et ses petits
Le grand soleil A mes oreilles
-18h37-
Rien à redire Rien à subir
Sur son trône Un roi à lire
A déplacer De son éveil
A chercher la continuité
La perte des ailes A planer
A s’arrêter Sur la brindille
Mille cieux Des nuages vieux
De rester là Presque mobiles
De blanc Des lieux insolites
Avec le bleu De devant
Et tant Je trace Des vols
Des groupes de roues Et de jours
Emportés Au-delà des cimes
Dignes des forêts établies
Dans les racines De l’air frais
Plus de laid A la beauté
Planer S’envole et Redécolle
Et le silence Escamoté
-18h46-
J’ai retiré Ma veste lourde
Et étonné Et la voix sourde
Le bec garni De blanches graines
De vilaine tempête Sans la fête
J’ai encore marché lentement
A ne plus trouver Les comment
Les yeux en l’air Sans prière
Posé mon silence Sur la pierre
Et vider mes poches bazars
Mes vils hasards Les barres au T
J’ai lu les oiseaux Qui décollent
Et longues ailes En farandoles
Pourquoi pleurer Le bonheur
Pour Comment rétablir le temps
Egoutter les feuilles Vertes et claires
Saupoudrer de nourrir De sourire
De bois anciens Devant le musée
Avec la promenade Du jour férié
-18h54-
-Imaginés pareil-
-mWm-
-14/05/2025-
Même les fenêtres barricadées
Et les bitumes Et les canailles
Je n’aurais jamais même imaginé
Que tous les enfants ensemble
Qu’ils pourraient faire une chose pareille
Pour un jour férié C’est torride
C’est horrible De les rencontrer
Les oiseaux tombent De leurs bruits
Du claquement Des ronds cailloux
De l’élastique Et des suppliques
Les arrêter Je n’ai pas pu
J’ai vu Dans le grand printemps
Des cris d’oiseaux De garnements
Du désaccord A s’en mêler
A s’envoler Au vieux ancien
Aux nuages Près de la pluie
Et s’enfuir Sans ses petits
-19h13-
La chose est faite Défaite
Les plumes tombées De la lune
Les nids partis De la branche
La chance Bientôt C’est finie
Et les pieds nus Au bout des rues
Et ils se sont donné De vilains mots
Ils se sont échappés Jour férié
Courir Dans les herbes du jardin
Nourrir De fruit Et de pain
Les folles et légères envolées
Je me suis arrêté Perdu pieds
Les oiseaux frôlent le refrain
Car C’est un chant rantanplan
Une parole Ne s’envole
Que le dimanche Ecouter
Que le jeudi de l’agneau
Le vrai Le beau Le poli
Le lendemain De ma nuit
Je n’aurais rien pu imaginer
-19h20-
La molle vitesse De la fête
Les copains de l’autre village
La plage Et la vieille forêt
Tous les endroits A l’envers
Le sable tombe Avec l’orage
Et le caillou Du lance-pierre
Salut machin tiens te voilà
Arrête Les oiseaux sont si plats
Sons de leurs cris Piaillement
Ritournelles Et belles soirées
Les sales Les saltimbanques
Sont ouverts Les jours fériés
Chances De ne plus les écouter
Entrer dans la porte Celle
Dans la cuisine A la vaisselle
S’assoir Sur le silence
Rêver des oiseaux Envolés
Et s’échapper A perdre D’enfance
-19h25-
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