jeudi 29 mai 2025


-Silence et les oiseaux-

-mWm-

-14/05/2025-



Le silence Et les oiseaux

Dans les jours terminés

Où la nuit ne sera arrivée

Qu’à l’autre bout De la roue

De la vie Qui se dénoue

Attendre les jours fériés


Et les oiseaux Et le silence

Peut-être l’orage du diable

Des arbres seront tombés

Des nids repoussent Aujourd’hui

Des macadams Pour aller

Pour atteindre La nature pure


Le musée Fermé Comme un coffre

J’offre à ma montre L’existence

Je la regarde De tant l’observe

De comment écouter le cri

De l’oiseau sort Et ses petits

Le grand soleil A mes oreilles

-18h37-



Rien à redire Rien à subir

Sur son trône Un roi à lire

A déplacer De son éveil

A chercher la continuité

La perte des ailes A planer

A s’arrêter Sur la brindille


Mille cieux Des nuages vieux

De rester là Presque mobiles

De blanc Des lieux insolites

Avec le bleu De devant

Et tant Je trace Des vols

Des groupes de roues Et de jours


Emportés Au-delà des cimes

Dignes des forêts établies

Dans les racines De l’air frais

Plus de laid A la beauté

Planer S’envole et Redécolle

Et le silence Escamoté

-18h46-



J’ai retiré Ma veste lourde

Et étonné Et la voix sourde

Le bec garni De blanches graines

De vilaine tempête Sans la fête

J’ai encore marché lentement

A ne plus trouver Les comment


Les yeux en l’air Sans prière

Posé mon silence Sur la pierre

Et vider mes poches bazars

Mes vils hasards Les barres au T

J’ai lu les oiseaux Qui décollent

Et longues ailes En farandoles


Pourquoi pleurer Le bonheur

Pour Comment rétablir le temps

Egoutter les feuilles Vertes et claires

Saupoudrer de nourrir De sourire

De bois anciens Devant le musée

Avec la promenade Du jour férié

-18h54-




-Imaginés pareil-

-mWm-

-14/05/2025-



Même les fenêtres barricadées

Et les bitumes Et les canailles

Je n’aurais jamais même imaginé

Que tous les enfants ensemble

Qu’ils pourraient faire une chose pareille

Pour un jour férié C’est torride


C’est horrible De les rencontrer

Les oiseaux tombent De leurs bruits

Du claquement Des ronds cailloux

De l’élastique Et des suppliques

Les arrêter Je n’ai pas pu


J’ai vu Dans le grand printemps

Des cris d’oiseaux De garnements

Du désaccord A s’en mêler

A s’envoler Au vieux ancien

Aux nuages Près de la pluie

Et s’enfuir Sans ses petits

-19h13-




La chose est faite Défaite

Les plumes tombées De la lune

Les nids partis De la branche

La chance Bientôt C’est finie

Et les pieds nus Au bout des rues

Et ils se sont donné De vilains mots


Ils se sont échappés Jour férié

Courir Dans les herbes du jardin

Nourrir De fruit Et de pain

Les folles et légères envolées

Je me suis arrêté Perdu pieds

Les oiseaux frôlent le refrain

Car C’est un chant rantanplan


Une parole Ne s’envole

Que le dimanche Ecouter

Que le jeudi de l’agneau

Le vrai Le beau Le poli

Le lendemain De ma nuit

Je n’aurais rien pu imaginer

-19h20-


La molle vitesse De la fête

Les copains de l’autre village

La plage Et la vieille forêt

Tous les endroits A l’envers

Le sable tombe Avec l’orage

Et le caillou Du lance-pierre


Salut machin tiens te voilà

Arrête Les oiseaux sont si plats

Sons de leurs cris Piaillement

Ritournelles Et belles soirées

Les sales Les saltimbanques

Sont ouverts Les jours fériés


Chances De ne plus les écouter

Entrer dans la porte Celle

Dans la cuisine A la vaisselle

S’assoir Sur le silence

Rêver des oiseaux Envolés

Et s’échapper A perdre D’enfance

-19h25-




 

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