-La gâche loquetée-
-mWm-
-18/06/2025-
La gâche était loquetée Double
Fermée Et encore enfermée
Le visage Dans le miroir
L’œil ouvert La terre meuble
Qu’y-a-t-il Dans le secret
Dans la serrure Diabolique
Dans mon enfance d’homme
Je regardais les robes d’Hélène
Ses chiffons étalés de soie
De voir creuser les reins
A la ceinture Si cambrée
Les étoffes Comme les imprimés
Dans le miroir Sorti d’ailleurs
Dans les gestes de bretelles
Je faisais le tour Des yeux
Et je dansais Et je rêvais
Ma poitrine Devenue belle
Et mes chaussons A talon
-18h45-
La clé n’était pas si perdue
Je n’avais pas changé de regard
J’avais souris De nouvelle vie
Des cheveux longs A galons
Avec le bandeau Jusqu’au dos
Et le plaisir de vous redire
Sans cesse Je regardais la porte
Sans autre envie Pour élire
Pour garnir ma propre nuit
De tissu mou De détour
A devenir Qu’il ne m’advienne
Le sourire De vieux De belle
Des tours de cou s’ébruitaient
Mes pierres de jade Se déballent
Et la longueur de ma ceinture
A acheter un filet doux
Un ruban De tenir debout
Et de danser A perdre pied
-18h50-
La serrure n’avait plus de code
La trace magique Si génétique
De ma pupille indéfinie
Pour que le coffre Comme une pièce
Une chambre ronde et féconde
Le volume de ma transformation
Que j’étais belle En goguette
En pièce montée Démontée
De penser A très belle maman
A aimer plus fort Tous parents
Et d’amoureux de mon père
J’aurais voulu être ma mère
Et dans la salle Que tu sais ronde
Où sont étalés les secrets
Les tentures de la couturière
Les fils fins Les bonbons de lin
Les crevasses cachées par le dé
J’aurais aimé Etre couturier
-18h55-
-Plus fort que moi-
-mWm-
-18/06/2025-
S’il est plus fort que toi T’est foutu
T’es bien obligé De courir la rue
Comme toutes personnes T’es perdu
A vouloir être la différence
La référence à d’autres êtres
Tu es bien toi Ne change pas
La folle histoire de déranger
De plonger Dans les greniers
D’ouvrir la porte métamorphique
Qui t’aide à devenir Toi-même
Ce seul soldat de la paix
De la jeune fille Sans regret
La verte vallée Du long printemps
Courir Robe relevée Entêtée
Chanter les pierres De l’étang
Du lac frais A tous instants
Se tenir Sans le médire
L’éclat de danser et de rire
-19h19-
Pourtant Avant de mourir
Le père avait jeté le pire
De s’occuper de la famille
Alors que maman Oubliée
Aurait serré L’enfant chagrin
En le laissant A son chemin
Le père Dans le rêve ancien
N’est pas mort Reste serein
Retient les grands cauchemars
Les reste-là Les devise-ici
Tu es le garçon de la maison
Tu porteras le pantalon
J’ai retiré la fine robe d’été
D’avoir été Mon exalté
Mon plaisir abandonné
Mon courage Du voile de soie
De manger frais D’avaler
Les vieux désirs inopinés
-19h24-
-Mature à t’imposer-
-mWm-
-18/06/2025-
Il est plus fort que Moi C’est foutu
C’est le temps De perdre la rue
La chance De croiser nouveau
Sa haute structure Qu’il est beau
Qu’il est grand homme Le père
Comme un assassin de mes rêves
Dans la pièce Tourner en rond
Fermer la porte Porter le dé
Le fil de ma vie Cousue
Se retrouver Dans la rue
Ne plus chercher la chanson
User Chaussons Sur les pavés
Il aurait toujours Sa raison
Il creuse les restes de la maison
Casser la porte De fermeture
Il a vidé De toutes vêtures
Les désirs Les plaisirs Les allures
Tu porteras L’homme Mature
-19h30-
Et tu me l’offres
Sorti du coffre
De mes envies
Et tu débordes
Avec tes ordres
Toute ta vie
Je vais chercher
Dans la pitié
D’autres regrets
D’autre chemin
Comme un cadeau
Qui n’est pas mien
Que je refuse
Comme une ruse
A t’imposer
-19h50-
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