-Martin brun-
-mWm-
-11/06/2025-
Ce n’est pas l’âne Martin
Ni le Martin Le squelette
Ni même le martien sans eux
Tous les spectateurs Ni curieux
Ni même avantageuse Enfin
Il était ourson Il était Martin
Martin Luther Qui était brun
Que revendiquait le chemin
Le regard Les yeux En bas
Les bras ballants Et le nez
Tendre le rouge Et de fils
Assis Il écoutait Assis
Chacun d’écrire le deviné
Le conte de l’enfant usé
Le récit de la vie d’avant
Est périmé Est tant taché
Les mains de jeter en l’air
De le serrer D’amour Entier
-18h47-
Ce n’st pas l’âme de Martin
C’est le sourire de l’infantine
Le piège à mime A le bouger
A le faire voir et respirer
Je l’ai serré Même embrassé
Dans mes bras-là Plein de joie
Courir dans le paysage plat
Laisser tomber Les genoux mous
Se crier Que j’ai Que j’ai mal
Et le tendre Le doux Le ventre
J’avais pleuré Il m’écoutait
Car il savait Tous mes secrets
Dans le lit De la nuit venue
Dans le sombre Des rideaux longs
Reclus Sous le rouge couverture
Le pur moment du sommeil
Le chant Que je lui ai lancé
Avant de devenir Les yeux fermés
-18h52-
Il marchait Sur ses pattes
De tissu velours Mal gratté
Le long moment Dératé
Il traversait les bords du lit
Et il me chantait le silence
Avec ses oreilles Si rondes tombent
Il allait Près de la fenêtre
Observait Travers les volets
Les étoiles Qui lui racontaient
Comme j’avais oublié de lui dire
Que mes genoux Me grattent lourds
Mais que bientôt là Disparaîtra
Dans l’oreille De mes rêves
Il dansait il me racontait Leste
La chanson De courir Après
De dire enfin De saupoudrer
De rayon de lune De rêves entiers
Martin Je suis prête A me réveiller
-18h57-
-L’ourson chuchotteur-
-mWm-
-11/06/2025-
Martin Luther Etait un chuchoteur
Et il voyageait Et il m’embrassait
A fond de la maison Les follets clos
Les lumières Pleines de sillons
Se trouvait La chambre ronde
Et d’un bond Il nous envolait
Le lit était tout gris Et tout petit
Le drap était gras Plein de pois
Les ressorts de lit S’y ressortent
Et m’emportent En oreillers
En plume de doigts Et paumés
Je ne m’étais pas réveillée
La table de Je devrais De chevet
Où la montre-la moi Se sonne
Où la trace d’une feuille écrite
Comme un poème De dessin
De se peindre Sur les lèvres
Sur la bouche Et la fièvre
-19h21-
Le chuchoteur Sur le raz-bord
Le frais De la nuit d’oiseaux
Plus de rien Ni de longues chansons
Plus de demain Ni de belles dansons
Et le nid Et les trop d’oisillons
Comme l’ourson Nous nous babillons
L’armoire Aux portes de vents
Qui se battait se débattait Battais
Qui les rayons Remplis de lune
Et de draps blancs séchés Semblant
Pour un avenir Sans la fièvre
Dormir Dormir En chambre belle
La chambre ronde A luminaire
La pierre posée Sur le dossier
Le tabouret A dur Bureau
Boulot Du beau Du chapeau
La lumière éteinte En était
Et le courage Dormait vrai
-19h27-
Dans le reste de là Cette maison
Avec des parents Comme enfants
Des jours de joies Et de soies
Sous les tissus Sans issue
Et le reste de la vieille pièce
De tout ourson Chuchotons
Chuchotons le miel de la voie
Dans les reprises Dans la soie
Les draps de lit Attendri
Et le sabbat Sont les dégâts
De rêves enfouis de rires
Dans les étalements d’autant
Sûrement Une autre maison
Maman Papa Et la chanson
Je vais bientôt être emportée
Dans les bras désenchantés
Tu m’as soufflée Dans mes rêves
De la maison La chambre ronde
-19h31-


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