lundi 30 juin 2025


-Martin brun-

-mWm-

-11/06/2025-



Ce n’est pas l’âne Martin

Ni le Martin Le squelette

Ni même le martien sans eux

Tous les spectateurs Ni curieux

Ni même avantageuse Enfin

Il était ourson Il était Martin


Martin Luther Qui était brun

Que revendiquait le chemin

Le regard Les yeux En bas

Les bras ballants Et le nez

Tendre le rouge Et de fils

Assis Il écoutait Assis


Chacun d’écrire le deviné

Le conte de l’enfant usé

Le récit de la vie d’avant

Est périmé Est tant taché

Les mains de jeter en l’air

De le serrer D’amour Entier

-18h47-



Ce n’st pas l’âme de Martin

C’est le sourire de l’infantine

Le piège à mime A le bouger

A le faire voir et respirer

Je l’ai serré Même embrassé

Dans mes bras-là Plein de joie


Courir dans le paysage plat

Laisser tomber Les genoux mous

Se crier Que j’ai Que j’ai mal

Et le tendre Le doux Le ventre

J’avais pleuré Il m’écoutait

Car il savait Tous mes secrets


Dans le lit De la nuit venue

Dans le sombre Des rideaux longs

Reclus Sous le rouge couverture

Le pur moment du sommeil

Le chant Que je lui ai lancé

Avant de devenir Les yeux fermés

-18h52-



Il marchait Sur ses pattes

De tissu velours Mal gratté

Le long moment Dératé

Il traversait les bords du lit

Et il me chantait le silence

Avec ses oreilles Si rondes tombent


Il allait Près de la fenêtre

Observait Travers les volets

Les étoiles Qui lui racontaient

Comme j’avais oublié de lui dire

Que mes genoux Me grattent lourds

Mais que bientôt là Disparaîtra


Dans l’oreille De mes rêves

Il dansait il me racontait Leste

La chanson De courir Après

De dire enfin De saupoudrer

De rayon de lune De rêves entiers

Martin Je suis prête A me réveiller

-18h57-




 

-L’ourson chuchotteur-

-mWm-

-11/06/2025-



Martin Luther Etait un chuchoteur

Et il voyageait Et il m’embrassait

A fond de la maison Les follets clos

Les lumières Pleines de sillons

Se trouvait La chambre ronde

Et d’un bond Il nous envolait


Le lit était tout gris Et tout petit

Le drap était gras Plein de pois

Les ressorts de lit S’y ressortent

Et m’emportent En oreillers

En plume de doigts Et paumés

Je ne m’étais pas réveillée


La table de Je devrais De chevet

Où la montre-la moi Se sonne

Où la trace d’une feuille écrite

Comme un poème De dessin

De se peindre Sur les lèvres

Sur la bouche Et la fièvre

-19h21-



Le chuchoteur Sur le raz-bord

Le frais De la nuit d’oiseaux

Plus de rien Ni de longues chansons

Plus de demain Ni de belles dansons

Et le nid Et les trop d’oisillons

Comme l’ourson Nous nous babillons


L’armoire Aux portes de vents

Qui se battait se débattait Battais

Qui les rayons Remplis de lune

Et de draps blancs séchés Semblant

Pour un avenir Sans la fièvre

Dormir Dormir En chambre belle


La chambre ronde A luminaire

La pierre posée Sur le dossier

Le tabouret A dur Bureau

Boulot Du beau Du chapeau

La lumière éteinte En était

Et le courage Dormait vrai

-19h27-



Dans le reste de là Cette maison

Avec des parents Comme enfants

Des jours de joies Et de soies

Sous les tissus Sans issue

Et le reste de la vieille pièce

De tout ourson Chuchotons


Chuchotons le miel de la voie

Dans les reprises Dans la soie

Les draps de lit Attendri

Et le sabbat Sont les dégâts

De rêves enfouis de rires

Dans les étalements d’autant


Sûrement Une autre maison

Maman Papa Et la chanson

Je vais bientôt être emportée

Dans les bras désenchantés

Tu m’as soufflée Dans mes rêves

De la maison La chambre ronde

-19h31-



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