samedi 30 août 2025
-Là-mWm-15/08/2025-
Les poires
Laisse rendre
De ton jus
La fleur séchée
A volumineusement
Pousser son bruit
-23h11-
-Là-mWm-15/08/2025-
Bien assise
La cendre vive
La sève d’arbre
Le bout du tout
Du bas du tabouret
Et s’élèveront
-23h17-
-Là-mWm-15/08/2025-
Epithète fier
Alanguissement
Je me ressens
Je solde ma folie
Contre l’aube du fruit
Laisse les poires
-23h24-
-Là-mWm-15/08/2025-
Assortiment
La grande fleur
Sous le sommeil
-23h25-
La pure pulpe
Les dents cassés
Tant parfumée
-23h27-
-Là-mWm-15/08/2025-
Traversée
A contre pied
Fait Attendons
Saisissement
La trappe La main
Et le passage
-23h33-
-Là-mWm-15/08/2025-
Tu te J’ai levé
Le bras goulu
De gourmand
Tu jettes Au levant
La chaleur Sueur
Le fruit fraichit
-23h40-
-Là-mWm-15/08/2025-
Danse Tousse
Dimension
Convictions
Craque Gratte
Les dents denses
L’est juteuse
Les ex-poires
J’en confusion
Naît l’élan
-23h45-
-Là-mWm-15/08/2025-
Rang sublime
Le poste d’erreur
Relève-Toi
-23h48-
Brasse Sens
Lâche Range
Et Tale Toi
-23h50-
-Une sorte-mWm-17/08/2025-
La venue
Vivante Tente
Sur un banc
Nous Nous
Assiérons rond
Sur le banc
Comme l’attente
Souvenir d’avenir
Assise Sur un banc
-13h56-
-Une sorte-mWm-17/08/2025-
Tes regards
Eclats de fruit
Tes yeux sucrés
Tes venir
Tes anges vite
Tes revenir
-14h01-
-Une sorte-mWm-17/08/2025-
Sublime vent
Le temps rumine
Sur les bancs
Les caravanes
Paroles à silence
S’évadent
Evanescentes
Les galettes douces
Poussent A l’attente
-14h06-
-Une sorte-mWm-17/08/2025-
Venue de l’est
De l’être Revue
Les fie rs poids
-14h07-
Les tièdes joies
Où Fidèle Toit
De là Le poids
-14h09-
-Une sorte-mWm-17/08/2025-
De garnir
Les fuites d’eau
De tes yeux
C’est mieux
Que le plus beau
Comme cadeau
Commissures éclair
De tes lèvres rouges
De parfum d’été
-14h13-
-Une sorte-mWm-17/08/2025-
Phénomène
Comme exempte
De l’exemple
Phénomène
Reste possible
C’est trop facile
-14h18-
-Une sorte-mWm-17/08/2025-
Ma mie vient
Tiens En vie
Mon envie
Toi Princesse
Leste de vie
La suite cesse
Reste grandir
Grille au soleil
La pierre crisse
Toi si légende
Tendent les poids
Si se demande
Cailloux Poche
Je l’ai En corps
Au bord du venir
-14h22-
-Une sorte-mWm-17/08/2025-
L’est le soir
Depuis Matin
A parenthèse
-14h23-
A l’ouest Sure
Tu épures l’étoile
Le poids du futur
-14h24-
-Battante-mWm-20/08/2025-
En a qu’un
Dans ma main
Ma maison
Y a chanson
De ta parole
Carambole
Silence
Je t’entends
Je te plisse
-17h27-
-Battante-mWm-20/08/2025-
De la peau
La paume
La main de demain
De pupille
Cherche chenille
Mon papillon
Montagne
Gagne le ton
Du mont plane
De quérir
Le milieu
Pour guérir
Pour le reste
Le temps geste
Tout au mieux
-17h31-
-Battante-mWm-20/08/2025-
Cabrioles
Revenir folle
De montagne
-17h36-
-Battante-mWm-20/08/2025-
En durcir
J’ai démoli
Mon désir
-17h37-
Le d’Or loir
S’éveille et dort
Dans l’espoir
-17h39-
-Battante-mWm-20/08/2025-
L’acrobatie
Fille Famille
Défraîchie
Les galettes
Empiètement
Sur la fin
Je dévore
En désaccord
Le matin
Et tu es là
Tu n’es soldat
Que pour Toi
Alors chagrin
Partie du vide
Mime le bien
-17h42-
-Battante-mWm-20/08/2025-
Le poids vide
Le soir vivre
Revenir matin
La pierre folle
Là où rôdent
Mal espoirs
-17h48-
-Battante-mWm-20/08/2025-
Tu étouffes
Peut-être encore
Les ressources
Où tu donnes tout
La boue de l’espoir
Dans l’avant noir
-17h52-
-Battante-mWm-20/08/2025-
Je ne sais
Si le demain
Te reviens
-17h53-
Je ne puis
J’attends tout
Des espoirs
-17h54-
samedi 2 août 2025
-La vallée de l’amor-
-mWm-
-
02/07/2025-
Je l’ai installé A côté du sofa
Il lui reste dans mon salon Du dimanche
Sans air Sans eau Au chaud
Entouré de ciel feu Courage
Je n’aurais pas voulu traverser
L’amour Ce n’est pas la vallée de l’amour
Que du sable Que des pierres
Les buissons font de la guerre
Il nous reste Des crânes
Les coussins sont bien secs
Sont mous et durs Sont rouges
Concassés Verres à déboire
A hautes gorgée Fer forgé
Porte de la cour Enfermé
Près du sofa Est-il installé
-18h37-
Amor Tu n’as pas voulu t’assoir
Statique Comme un vertige
Ton sac Dans tes bras serrés
Tu ne regardes Que les pieds
Les pieds raides et cassants
Les étranges pots de terre sèche
Que des cailloux à remuer
A immobilement
Il nous laisse De la photo
Sur le mur Près du vert cactus
Sur le plâtre Des trous Des trous
Des images aux murs Disparues
Des souvenirs D’autres avenirs
Avec un cadre Noir de fumée
Tant il fait chaud Respirer
-18h43-
Je t’ai observé Toi debout
J’aurai voulu te tendre un pied
Un verre à pied Gonflé de jus
De parfum De vieux paysan
D’un jour passé Pour autant
Mais le cactus était trop sec
La photographie dépliée
Les rocheuses évaporées
Et le désert Ici si fier
J’aurai voulu parler de vacances
De sac de toile De boire Un jour
Mais le paysage Trop aride
Dans ton sourire livide
Je ne comprenais pas pourquoi
Tu es devenue Cactus A bras
-18h47-
-Cactus Son silence-
-mWm-
-02/07/2025-
Elle a ouvert Ses bras piquants
Elle plantait là Son combat
Son silence Nous laisser crier
On ne peut pas l’apprivoiser La mort
Même ses épines De cactus
La snober On la devine A l’affut
Ni noire Ni claire
Arrivée Comme l’éclair
Si lentement l’oublier
Eclat de rire D’être maigre
Sourire agace la mort Ici
Rire l’expulse Sans combattant
Le sofa brulait de présent
La clé du vilain Sac à main
La carte de tendre La main
-19h04-
Elle a retiré son noir foulard
Elle s’est dévêtue Presque nue
Comme la visite A mon présent
De soupir D’avoir abattant
De sorte de la folle violence
Je pensais avoir fait la paix
Ni longue Ni haute
Envolée Comme les rêves
Si étonnamment présente
Alors j’ai ri J’ai explosé
De me croire invincible
Perdre le fil Finir de boire
Des restes de vieux Redire
Des traces de ma carcasse
J’étais perdu J’étais parti
-19h09-
Le sofa était fait D’un bois
Avec les clous Des cactus
Je suis marteau J’étais soldat
J’avais vécu Sous mes puces
Sous les coussins Ma grimaces
De mes prières Se sentir bien
Ni se réveiller Ni se perdre
Alerte Comme un oreiller
Mes yeux De ne plus ouvrir
J’avais envie de rire Inutile
Je voulais courir Sous l’orage
Dans ma cage J’allais mourir
J’allais devenir Ton corps
Tu étais belle Tu es mort
Mon bien cactus Ruse de rien
-19h16-
-Poule mouillée-
-mWm-
-02/07/2025-
Je suis une poule Dans le désert
Une poule mouillée De peur
Une ardeur A courir S’entête
A chercher le mirage cage
A plonger Dans les cailloux d’eau
Une poule mouillée d’imaginaire
Dans un seau d’eau
Les plumes usées
Ne plus pouvoir voler
Je suis une poule Dérouillée
Une sorte de fer de lune
Le bec reste Plus solide
Courir Courir En bolide
Comme celle Perdre la tête
Couper le jour A cactus
-19h32-
La sècheresse Avant De la pluie
Pendant Au jour Perdre la vie
Cheveux hirsutes En cactus
Poils mal peignés En plus
Et le bec Et le bec Où aller
Où commencer A exister
Dans un mélange de feuilles
Mortes Comme l’automne
Je ne veux plus voler
Dans le miroir De la basse-cour
De la commence Ton retour
A renaître Sous une autre plume
Dans le texte De la belle lune
De la Sais-tu Où cela mène
Le cactus de la mort De la même
-19h37-
Le coq L’as-tu rencontré
Te jette A bras En attaché
N’aime Ni sec Ni mouillé
Le journée alors Terminée
Le texte de nos vérités
Poule mouillée Achevée
Sur le papier glacé
Elle était là Couchée
Ne pouvant plus s’envoler
Un beau sac à main De plume
Une démarche rassurée
Son foulard Bien ficelé
Ses épines Et sa solitude
Elle ne pouvait plus s’envoler
Ni la vie Ni Au ciel de lune
-19h42-
-Ni montre Ni horloge-
-mWm-
-07/07/2025-
Ni montre Ni horloge Bougent
Les bras s’élevant A la ronde
L’éloge De la course A moitié
De faire du short Papillon
Le maillot court En haillon
Et la distance De s’enfuir
Ni montre Ni pendule
Ni trop longue L’aiguille
C’est la quille
Ni montre-moi Ton chemin
Plus facile Jusqu’à demain
Jusqu’à bien T’ouvrir la porte
La cohorte De secondes D’aller
De retrouver De contourner
Et D’arriver Juste D’instant
-16h47-
Ni lune Ni même révolution
Les temps se sont devinés
Se sont plongés Dans l’étang
Du calme plat Aux pavillons
Aux souillons Dans ses états
Tu es arrivée A notre sentier
Ni l’heure Ni la minute
La lutte Avec les devenirs
Du souvenir
Mais donne-moi Ton histoire
A faire des pieds En musique
Les hymnes Perdus de panique
Les tendres chansons Du perdu
De l’autre monde Disparu
A échapper Courir Après
-16h52-
-Les colis de l’avenir-
-mWm-
-07/07/2025-
Demain Il y aura l’après des rondes
Le lendemain D’y respirer
Dans les traces De la pleine dune
Des sables mouvants Comme bras
Comme les grands pas Inondés
Imbibés De venir D’en bas
Ni même la pendule morte
Sans clé Sensiblement
Encore Je l’entends
Ni courir Ni se bourlinguer
Dans ses poumons Exister
Courber le dos Redresser
S’arrêter de vider De chance
Avoir A repartir Pour entrer
Dans la maison Du bienaimé
-16h58-
Nous Volerons
Bien au-delà Des passés
S’échapperons
Franchir De rire
De rencontrer Epanouir
Des envies
Trouver la vie
Celle belle celle continuum
Après l’album
Après la course freinée
Pour Ne plus rien atteindre
Sauf l’été
De la pendule mule
Qui porte A bascule
Les colis de l’avenir
-17h03-
-Fraîcheur proverbiale-
-mWm-
-07/07/2025-
Je ne connais guère
Le mensonge n’est pas
Vacance de l’esprit
Quand était parti
Comme grand voyage
Bicyclette à vitesse
Car il allait vite
Très vite Quand il nageait
Aquarium des nuages
Et il se fatiguait
Douleur du ventre
Estomaqué
Mais son courage
Sans la limite du temps
Fraîcheur proverbiale
-18h09-
C’était de l’histoire ancienne
De la façon Dont il la racontait
Le temps de déchirer La logique
Le temps de coudre De l’humour
Et l’instant D’en rire Un peu
Nous nous endormions De joie
La couturière travaille
Faire et Défaire Et Refaire
L’aventure commençait
Un bijou posé sur la table
Des palmes Bien combinées
La sécheresse des mots anciens
La liquidité De la vie Du poème
Et les étoiles Et les étoiles De petit
De compter les nuages d’aquarium
-18h28-
-Le temps de découdre-
-mWm-
-07/07/2025-
L’avion sentait le soufre
Le soufre couleur Sur la plage
Le livre était très abîmé
Les images avaient pris l’eau
Le temps semblait éternel
Mais la nuit cessera bientôt
La couturière observe
Avec la paire Elle coupe
De ciseaux ronds
La bague Qui ne se défait pas
La combinaison Trempée
Les dunes Encore essoufflées
Les rats des marées courent
Mais qui fera le chat
Le chien est attaché Au bras
-18h32-
L’enfant rêve Des petits princes
Le vieillard est fini S’est endormi
La famille crie Ses larmes du temps
Il avait tout décousu Déchiré
Et l’aiguille Quand il était pendule
S’est arrêtée Il fallait en découdre
La couturière s’affaire
Le tissu bien repassé
Quand elle repassera
Elle est revenue Du monde vieux
Elle a continué L’histoire
Le prince n’était plus ridicule
Le canard Plus fainéant que l’aube
Et l’aurore a repoussé les rêves
Le compte était mou et rond
-18h37-
Peut-être avec l’aiguille
Le doigt au dé s’agite
Du cousu-main
C’est l’orage frais
C’est le long mensonge
Laisse le récit
Peste de l’humeur
Les enfants ricanent
Et se moquent
Couturière
L’œil clos Et la larme
L’histoire du vieux
Qu’elle ne connait pas
Qui ne s’arrête plus
A peine définie
-18h40-
-La couturière-
-mWm-
-07/07/2025-
Elle a bu Un ventre long
La famille voulait l’écouté encore
Mais ces larmes vomissaient
C’était un vrai déluge rond
La barque de ses rêves S’échappait
Et le silence prenait l’eau
La couturière lavait
Le printemps s’effaçait
Le linge séchait
Elle regardait Les pieds nus
Il avait bien nagé Dans la vie
Il avait perdu Un temps précieux
Pas de bateau Pas de rivage
Maison Courage Vagabond
Pour voyager Bien au delà
-19h02-
A son orteil De très vieux
Une tache De lie De sang
Une tache d’enfance
A se laisser tomber à l’eau
A nager Au bord de l’horizon
A piéger La démesure
Couturière attendait
Le fer recevait le chaud
Et elle serait sa vie
Les pieds nus Au bout du lit
Les mains creusées De gestes
Immobiles Pour toujours Immobiles
Pour le reste D’une seule journée
Pour un matin Dans la forêt
Des mondes De longs déluges
-19h06-
Tous voulaient la secourir
L’aider A pleurer A vider
A emplir A vieux souvenir
A l’histoire A n’en plus finir
A rendre lentement la main
Il ne dit rien Il déluge
Couturière devine
Le patron Tracé plus long
Et le fil Donné au fils
L’enfant avait oublié le jour
L’année dernière Le cimetière
L’année d’avant Que de larmes
La couturière De la colère
De lire Le nouveau livre
Pour une histoire de naguère
-19h11-
-Couturier-
-mWm-
-07/07/2025-
Il marchait loin
Il voguait Sur le canapé
Il était inondé
Soupirs anciens
Visite à la pierre d’Or
Changement de décor
Le bateau se battait
Les rames sur les lames
De la mer d’enfer
L’enfant Comment
A pleine vie Pleine dent
A retenir le moment
Le souvenir de l’histoire
Du vieux Du conte passoire
Et du temps Du déluge
-19h14-
Les songes me rongent
Bientôt Quand le soir revenu
Un pays Où le roi est un enfant
Où les histoires grandissent tard
Où la pluie sèche les cœurs
Où les bonheurs se racontent
Couturier Tu m’as enchantée
En pieds de nez
Tu as tissé L’éternité
Au pays De pour les matins
De contre les faux désespoirs
De danser Pour l’autre temps
Est venue Des vieilles sécheresses
Et le retour Vers le labour
Du sol Si humide de joie
-19h43-
De l’histoire Je souviens
Je me soutiens Avec le rire
Tu m’as pris la main
Tu m’as poussé
Dans les désirs de nuit
Pour y faire le jour
Tu m’as trainée
Vers les vagues récifs
Brillants de soleil
Tu m’enfantes
Vers les mondes adultes
Où je raconte Aussi
Ce beau pays imaginé
Où est le royaume heureux
L’enfance d’être vieux
-19h48-




























