-Fraîcheur proverbiale-
-mWm-
-07/07/2025-
Je ne connais guère
Le mensonge n’est pas
Vacance de l’esprit
Quand était parti
Comme grand voyage
Bicyclette à vitesse
Car il allait vite
Très vite Quand il nageait
Aquarium des nuages
Et il se fatiguait
Douleur du ventre
Estomaqué
Mais son courage
Sans la limite du temps
Fraîcheur proverbiale
-18h09-
C’était de l’histoire ancienne
De la façon Dont il la racontait
Le temps de déchirer La logique
Le temps de coudre De l’humour
Et l’instant D’en rire Un peu
Nous nous endormions De joie
La couturière travaille
Faire et Défaire Et Refaire
L’aventure commençait
Un bijou posé sur la table
Des palmes Bien combinées
La sécheresse des mots anciens
La liquidité De la vie Du poème
Et les étoiles Et les étoiles De petit
De compter les nuages d’aquarium
-18h28-
-Le temps de découdre-
-mWm-
-07/07/2025-
L’avion sentait le soufre
Le soufre couleur Sur la plage
Le livre était très abîmé
Les images avaient pris l’eau
Le temps semblait éternel
Mais la nuit cessera bientôt
La couturière observe
Avec la paire Elle coupe
De ciseaux ronds
La bague Qui ne se défait pas
La combinaison Trempée
Les dunes Encore essoufflées
Les rats des marées courent
Mais qui fera le chat
Le chien est attaché Au bras
-18h32-
L’enfant rêve Des petits princes
Le vieillard est fini S’est endormi
La famille crie Ses larmes du temps
Il avait tout décousu Déchiré
Et l’aiguille Quand il était pendule
S’est arrêtée Il fallait en découdre
La couturière s’affaire
Le tissu bien repassé
Quand elle repassera
Elle est revenue Du monde vieux
Elle a continué L’histoire
Le prince n’était plus ridicule
Le canard Plus fainéant que l’aube
Et l’aurore a repoussé les rêves
Le compte était mou et rond
-18h37-
Peut-être avec l’aiguille
Le doigt au dé s’agite
Du cousu-main
C’est l’orage frais
C’est le long mensonge
Laisse le récit
Peste de l’humeur
Les enfants ricanent
Et se moquent
Couturière
L’œil clos Et la larme
L’histoire du vieux
Qu’elle ne connait pas
Qui ne s’arrête plus
A peine définie
-18h40-
-La couturière-
-mWm-
-07/07/2025-
Elle a bu Un ventre long
La famille voulait l’écouté encore
Mais ces larmes vomissaient
C’était un vrai déluge rond
La barque de ses rêves S’échappait
Et le silence prenait l’eau
La couturière lavait
Le printemps s’effaçait
Le linge séchait
Elle regardait Les pieds nus
Il avait bien nagé Dans la vie
Il avait perdu Un temps précieux
Pas de bateau Pas de rivage
Maison Courage Vagabond
Pour voyager Bien au delà
-19h02-
A son orteil De très vieux
Une tache De lie De sang
Une tache d’enfance
A se laisser tomber à l’eau
A nager Au bord de l’horizon
A piéger La démesure
Couturière attendait
Le fer recevait le chaud
Et elle serait sa vie
Les pieds nus Au bout du lit
Les mains creusées De gestes
Immobiles Pour toujours Immobiles
Pour le reste D’une seule journée
Pour un matin Dans la forêt
Des mondes De longs déluges
-19h06-
Tous voulaient la secourir
L’aider A pleurer A vider
A emplir A vieux souvenir
A l’histoire A n’en plus finir
A rendre lentement la main
Il ne dit rien Il déluge
Couturière devine
Le patron Tracé plus long
Et le fil Donné au fils
L’enfant avait oublié le jour
L’année dernière Le cimetière
L’année d’avant Que de larmes
La couturière De la colère
De lire Le nouveau livre
Pour une histoire de naguère
-19h11-
-Couturier-
-mWm-
-07/07/2025-
Il marchait loin
Il voguait Sur le canapé
Il était inondé
Soupirs anciens
Visite à la pierre d’Or
Changement de décor
Le bateau se battait
Les rames sur les lames
De la mer d’enfer
L’enfant Comment
A pleine vie Pleine dent
A retenir le moment
Le souvenir de l’histoire
Du vieux Du conte passoire
Et du temps Du déluge
-19h14-
Les songes me rongent
Bientôt Quand le soir revenu
Un pays Où le roi est un enfant
Où les histoires grandissent tard
Où la pluie sèche les cœurs
Où les bonheurs se racontent
Couturier Tu m’as enchantée
En pieds de nez
Tu as tissé L’éternité
Au pays De pour les matins
De contre les faux désespoirs
De danser Pour l’autre temps
Est venue Des vieilles sécheresses
Et le retour Vers le labour
Du sol Si humide de joie
-19h43-
De l’histoire Je souviens
Je me soutiens Avec le rire
Tu m’as pris la main
Tu m’as poussé
Dans les désirs de nuit
Pour y faire le jour
Tu m’as trainée
Vers les vagues récifs
Brillants de soleil
Tu m’enfantes
Vers les mondes adultes
Où je raconte Aussi
Ce beau pays imaginé
Où est le royaume heureux
L’enfance d’être vieux
-19h48-
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