samedi 2 août 2025

 


-Fraîcheur proverbiale-

-mWm-

-07/07/2025-


Je ne connais guère

Le mensonge n’est pas

Vacance de l’esprit


Quand était parti

Comme grand voyage

Bicyclette à vitesse


Car il allait vite

Très vite Quand il nageait

Aquarium des nuages


Et il se fatiguait

Douleur du ventre

Estomaqué


Mais son courage

Sans la limite du temps

Fraîcheur proverbiale

-18h09-



C’était de l’histoire ancienne

De la façon Dont il la racontait

Le temps de déchirer La logique

Le temps de coudre De l’humour

Et l’instant D’en rire Un peu

Nous nous endormions De joie



La couturière travaille

Faire et Défaire Et Refaire

L’aventure commençait



Un bijou posé sur la table

Des palmes Bien combinées

La sécheresse des mots anciens

La liquidité De la vie Du poème

Et les étoiles Et les étoiles De petit

De compter les nuages d’aquarium

-18h28-




-Le temps de découdre-

-mWm-

-07/07/2025-



L’avion sentait le soufre

Le soufre couleur Sur la plage

Le livre était très abîmé

Les images avaient pris l’eau

Le temps semblait éternel

Mais la nuit cessera bientôt



La couturière observe

Avec la paire Elle coupe

De ciseaux ronds



La bague Qui ne se défait pas

La combinaison Trempée

Les dunes Encore essoufflées

Les rats des marées courent

Mais qui fera le chat

Le chien est attaché Au bras

-18h32-



L’enfant rêve Des petits princes

Le vieillard est fini S’est endormi

La famille crie Ses larmes du temps

Il avait tout décousu Déchiré

Et l’aiguille Quand il était pendule

S’est arrêtée Il fallait en découdre



La couturière s’affaire

Le tissu bien repassé

Quand elle repassera



Elle est revenue Du monde vieux

Elle a continué L’histoire

Le prince n’était plus ridicule

Le canard Plus fainéant que l’aube

Et l’aurore a repoussé les rêves

Le compte était mou et rond

-18h37-



Peut-être avec l’aiguille

Le doigt au dé s’agite

Du cousu-main


C’est l’orage frais

C’est le long mensonge

Laisse le récit


Peste de l’humeur

Les enfants ricanent

Et se moquent


Couturière

L’œil clos Et la larme

L’histoire du vieux


Qu’elle ne connait pas

Qui ne s’arrête plus

A peine définie

-18h40-




-La couturière-

-mWm-

-07/07/2025-



Elle a bu Un ventre long

La famille voulait l’écouté encore

Mais ces larmes vomissaient

C’était un vrai déluge rond

La barque de ses rêves S’échappait

Et le silence prenait l’eau



La couturière lavait

Le printemps s’effaçait

Le linge séchait



Elle regardait Les pieds nus

Il avait bien nagé Dans la vie

Il avait perdu Un temps précieux

Pas de bateau Pas de rivage

Maison Courage Vagabond

Pour voyager Bien au delà

-19h02-




A son orteil De très vieux

Une tache De lie De sang

Une tache d’enfance

A se laisser tomber à l’eau

A nager Au bord de l’horizon

A piéger La démesure



Couturière attendait

Le fer recevait le chaud

Et elle serait sa vie



Les pieds nus Au bout du lit

Les mains creusées De gestes

Immobiles Pour toujours Immobiles

Pour le reste D’une seule journée

Pour un matin Dans la forêt

Des mondes De longs déluges

-19h06-




Tous voulaient la secourir

L’aider A pleurer A vider

A emplir A vieux souvenir

A l’histoire A n’en plus finir

A rendre lentement la main

Il ne dit rien Il déluge



Couturière devine

Le patron Tracé plus long

Et le fil Donné au fils



L’enfant avait oublié le jour

L’année dernière Le cimetière

L’année d’avant Que de larmes

La couturière De la colère

De lire Le nouveau livre

Pour une histoire de naguère

-19h11-




-Couturier-

-mWm-

-07/07/2025-



Il marchait loin

Il voguait Sur le canapé

Il était inondé


Soupirs anciens

Visite à la pierre d’Or

Changement de décor


Le bateau se battait

Les rames sur les lames

De la mer d’enfer


L’enfant Comment

A pleine vie Pleine dent

A retenir le moment


Le souvenir de l’histoire

Du vieux Du conte passoire

Et du temps Du déluge

-19h14-



Les songes me rongent

Bientôt Quand le soir revenu

Un pays Où le roi est un enfant

Où les histoires grandissent tard

Où la pluie sèche les cœurs

Où les bonheurs se racontent



Couturier Tu m’as enchantée

En pieds de nez

Tu as tissé L’éternité



Au pays De pour les matins

De contre les faux désespoirs

De danser Pour l’autre temps

Est venue Des vieilles sécheresses

Et le retour Vers le labour

Du sol Si humide de joie

-19h43-



De l’histoire Je souviens

Je me soutiens Avec le rire

Tu m’as pris la main


Tu m’as poussé

Dans les désirs de nuit

Pour y faire le jour


Tu m’as trainée

Vers les vagues récifs

Brillants de soleil


Tu m’enfantes

Vers les mondes adultes

Où je raconte Aussi


Ce beau pays imaginé

Où est le royaume heureux

L’enfance d’être vieux

-19h48-




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