-Les années piochent-
-mWm-
-04/06/2025-
Les années piochent les tempêtes
Les amis sonnent à la porte
Sorte de rappel A la nuit
Quelque chose A leur dire
Peut-être le moment d’ici
La vie Sans vide d’intérêt
Qu’elle est belle Dans la vieillesse
Elle continue A marcher seconde
Dans son regard Son sourire
Sans vide poche A d’oublier
A découvrir Que la roue bouge
S’écrase Sur le gros goudron
Ses yeux sont noirs D’habitude
Ses cheveux jettent des blancs saints
Des brosses A cheveux roses
Des pose ta robe Et ton machin
Une sorte de collier d’odeur
Et son nourrir Et son sourire
-18h38-
Une amitié Qui se déballe
Qui présente comme cavale
S’enfuir Pour mieux échapper
A l’ignorance Et aux regrets
Nous nous sommes regardés
Nous avons observé Nos montres
Peut-être le temps d’un rire
De retrouver les médire
Les entretoises Aux belles histoires
Les comment crier Et se taire
Filer le coton de sa robe rose
Pose tes mains Sur mon chapeau
Le thé Le chocolat Le thé
Les tant de Continuent A se caler
A reconnaître la pluie des temps
Les yeux rieurs Les cils mouillés
Les extravagances retrouvées
Comment plaire Et ne pas vider
-18h43-
-Qui se débale-
-mWm-
-04/06/2025-
Elle avait commencé Par se taire
Ses mains tricotaient Ses dentelles
Elle écoutait Mes regrets
Mes pas commodes Mes débordes
Mes pièges A rêves Etouffés
Et elle a croqué ses mots
Alors Elle a parlé Toute entière
Elle a poussé Ses secrets d’avant
Le temps a rejoint Les soupirs
L’instant avait bouché les vides
Les toutes questions De te savoir
M’as-tu dit M’as-tu ries
J’avais un doute de mon cœur
De la connaître Par leurre
Par souvenirs évanouis
Et de l’orage Et de la pluie
Et l’arc en ciel A l’œil sombre
Qui brillaient Dans mes décombres
-18h48-
Tripatouiller ses mains Je n’osais
Tremper dans four Des toujours
Tripatouiller les contes d’enfants
Nous avions grandi Sans soupir
Nous ne connaissons plus le oui
Et le non irascible avait coulé
La morue coulait de ma cerise
Le morgue Et le triste à mourir
L’éternuement ne faisait pas semblant
Oser compter les étourdis
Capitaliste Comme Démocrite
Elle était restée D’elle-même
Tripatouiller les poignets durs
Me prendre Dans tes bras
Me rassurer D’avoir envie
Couloir Chambre A part nous
Cuisine Ficelle Sur la berge
L’amour hirsute Et le ton vague
-19h16-
-M’a écrit-
-mWm-
-04/06/2025-
Irascible La cible ira Irascible
Sa flèche de sa tiède tendresse
L’arc en miel Sur une tartine
Voir son espoir Et sa bobine
Le fil se tend On se devine
Et le jour craque Et se débine
Hirsute et zut Les mots cognés
Les soirs pendus A pied de nez
Les ricane De ma bécane
De mes vieilles et rouges sensations
De te tenir Mais à quoi bon
Elle ne m’a pas lâché Entier
Quand elle a quitté La porte
Avec le soir Aux feuilles mortes
Aux textes écrits Comme l’ami
Elle ne s’est pas détournée
Elle m’a coincé De vérité
Dans sa vie Et dans mon quartier
-19h22-
Elle m’a écrit
C’est du trop joli
Sans être folie
Ses dos dansaient
Elle était là et mie
Pleine de vitesse
Emplie de nuit
Et de temps Qui trépasse
Qui nous enfouit
Cartilages cognés
Rondeurs bouleversées
Et dérangées
J’ai eu plaisir à te revoir
Pour toujours
Il nous restera l’espoir
-19h25-
Mes nuages Tombes
En pierres de granit
Ecrits sur la pluie
Les soleils grillent
Les pluies intestines
Et s’évaporeront
Venus des grêlons
Du cumulonimbus
Et du chaud au froid
Tes nuages sombrent
S’étalent sur mes doigts
Ne m’étonnent pas
Plus de supplices
Plus de saints
Ronds comme une queue de pelle
-19h43-
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire