lundi 30 juin 2025


-Les années piochent-

-mWm-

-04/06/2025-



Les années piochent les tempêtes

Les amis sonnent à la porte

Sorte de rappel A la nuit

Quelque chose A leur dire

Peut-être le moment d’ici

La vie Sans vide d’intérêt


Qu’elle est belle Dans la vieillesse

Elle continue A marcher seconde

Dans son regard Son sourire

Sans vide poche A d’oublier

A découvrir Que la roue bouge

S’écrase Sur le gros goudron


Ses yeux sont noirs D’habitude

Ses cheveux jettent des blancs saints

Des brosses A cheveux roses

Des pose ta robe Et ton machin

Une sorte de collier d’odeur

Et son nourrir Et son sourire

-18h38-



Une amitié Qui se déballe

Qui présente comme cavale

S’enfuir Pour mieux échapper

A l’ignorance Et aux regrets

Nous nous sommes regardés

Nous avons observé Nos montres


Peut-être le temps d’un rire

De retrouver les médire

Les entretoises Aux belles histoires

Les comment crier Et se taire

Filer le coton de sa robe rose

Pose tes mains Sur mon chapeau


Le thé Le chocolat Le thé

Les tant de Continuent A se caler

A reconnaître la pluie des temps

Les yeux rieurs Les cils mouillés

Les extravagances retrouvées

Comment plaire Et ne pas vider

-18h43-




-Qui se débale-

-mWm-

-04/06/2025-



Elle avait commencé Par se taire

Ses mains tricotaient Ses dentelles

Elle écoutait Mes regrets

Mes pas commodes Mes débordes

Mes pièges A rêves Etouffés

Et elle a croqué ses mots


Alors Elle a parlé Toute entière

Elle a poussé Ses secrets d’avant

Le temps a rejoint Les soupirs

L’instant avait bouché les vides

Les toutes questions De te savoir

M’as-tu dit M’as-tu ries


J’avais un doute de mon cœur

De la connaître Par leurre

Par souvenirs évanouis

Et de l’orage Et de la pluie

Et l’arc en ciel A l’œil sombre

Qui brillaient Dans mes décombres

-18h48-



Tripatouiller ses mains Je n’osais

Tremper dans four Des toujours

Tripatouiller les contes d’enfants

Nous avions grandi Sans soupir

Nous ne connaissons plus le oui

Et le non irascible avait coulé


La morue coulait de ma cerise

Le morgue Et le triste à mourir

L’éternuement ne faisait pas semblant

Oser compter les étourdis

Capitaliste Comme Démocrite

Elle était restée D’elle-même


Tripatouiller les poignets durs

Me prendre Dans tes bras

Me rassurer D’avoir envie

Couloir Chambre A part nous

Cuisine Ficelle Sur la berge

L’amour hirsute Et le ton vague

-19h16-




 

-M’a écrit-

-mWm-

-04/06/2025-



Irascible La cible ira Irascible

Sa flèche de sa tiède tendresse

L’arc en miel Sur une tartine

Voir son espoir Et sa bobine

Le fil se tend On se devine

Et le jour craque Et se débine


Hirsute et zut Les mots cognés

Les soirs pendus A pied de nez

Les ricane De ma bécane

De mes vieilles et rouges sensations

De te tenir Mais à quoi bon

Elle ne m’a pas lâché Entier


Quand elle a quitté La porte

Avec le soir Aux feuilles mortes

Aux textes écrits Comme l’ami

Elle ne s’est pas détournée

Elle m’a coincé De vérité

Dans sa vie Et dans mon quartier

-19h22-




Elle m’a écrit

C’est du trop joli

Sans être folie


Ses dos dansaient

Elle était là et mie

Pleine de vitesse


Emplie de nuit

Et de temps Qui trépasse

Qui nous enfouit


Cartilages cognés

Rondeurs bouleversées

Et dérangées


J’ai eu plaisir à te revoir

Pour toujours

Il nous restera l’espoir

-19h25-




Mes nuages Tombes

En pierres de granit

Ecrits sur la pluie


Les soleils grillent

Les pluies intestines

Et s’évaporeront


Venus des grêlons

Du cumulonimbus

Et du chaud au froid


Tes nuages sombrent

S’étalent sur mes doigts

Ne m’étonnent pas


Plus de supplices

Plus de saints

Ronds comme une queue de pelle

-19h43-



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