-L’or
seul-
-mNIm-
-20/09/2019-
Hors-sol
et bronzée Elle s’était allongée
Comme
une tomate Avec son bon goût
Sentait
la poudre d’escampette et son cœur
Ruinait
mes plaisirs Sous mes papilles
Je
m’étais approché Elle s’était endormie
J’aurais
voulu lui lire Le conte de ma mère L’Oye
Lui
lancer de plus en plus près Le baiser
Son
poumon se levait d’aise Sur le banc
Je
ne pouvais plus rien dire Tant mon rêve
Et
je me souciais du potiron sur sa paille
Et
de la figue Sous sa grande feuille sombre
C’est
clair Le paysage était noir et triste
Elle
était bronzée Sans ses racines bleues
Elle
avait Peut-être Oublié les teintes de l’été
Du
soleil vu d’en bas De la grappe graminées
Du
champ à travers le vent Du temps humide
Je
patauge dans le silence de ma carapace
Je
plonge dans le puits de tes saveurs toutes
Et
le téléphone sonne La nature s’enfuie
Le
plombier A finir de recoudre ses tuyaux
Et
les fleurs vont pouvoir s’étioler Et mon cœur
-21h52-
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