lundi 30 septembre 2019




-L’or seul-
-mNIm-
-20/09/2019-

Hors-sol et bronzée Elle s’était allongée
Comme une tomate Avec son bon goût
Sentait la poudre d’escampette et son cœur
Ruinait mes plaisirs Sous mes papilles
Je m’étais approché Elle s’était endormie
J’aurais voulu lui lire Le conte de ma mère L’Oye
Lui lancer de plus en plus près Le baiser
Son poumon se levait d’aise Sur le banc
Je ne pouvais plus rien dire Tant mon rêve
Et je me souciais du potiron sur sa paille
Et de la figue Sous sa grande feuille sombre
C’est clair Le paysage était noir et triste
Elle était bronzée Sans ses racines bleues
Elle avait Peut-être Oublié les teintes de l’été
Du soleil vu d’en bas De la grappe graminées
Du champ à travers le vent Du temps humide
Je patauge dans le silence de ma carapace
Je plonge dans le puits de tes saveurs toutes
Et le téléphone sonne La nature s’enfuie
Le plombier A finir de recoudre ses tuyaux
Et les fleurs vont pouvoir s’étioler Et mon cœur

-21h52-

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