-L’auguste
Renoir-
-mNIm-
-16/10/2019-
Le
vent sommeillait Comme une pluie de rêve
Auguste
pensait à Renoir en regardant
La
toile n’est encore qu’une vilaine ébauche
Le
levant soufflait Et à l’ouest Le rond rouge
Mais
la toile ne le rendait que misérablement
Des
jus Des empreintes Des traits gris et la pluie
Auguste
regardait ses lèvres Dans le plat à barbe
Aucune
idée ne reniflait des bruits du dehors
Les
enfants A l’école Hors du préau Criaient
Sans
doute une tache brunie sur la palette
Il
continuait à rêver de Gabrielle endormie
Une
nuit pleine d’étoiles et de sommeil
Une
chaise tordue Aussi sur l’esquisse
Une
envie de caresse Avec le plat de la main
Un
effacement sale Au ras des pâquerettes
Il
savait que la lumière jaillirait de l’ombre
Gabrielle
sommeillait Elle n’avait pas bougé
Son
plat à barbe en guise de palette Ses lèvres
Ses
hanches tombées Dans un long soupir
Le
pinceau Un rouge lumineux En un quart de seconde
La
toile se mit à respirer avec insistance
Doigts
Pinceau Autre monde Juste avant le réveil
Le
soleil caressait la plaine de vent
Gabrielle
sourit Ses yeux sur la toile étincelaient
-18h51-
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