samedi 30 novembre 2019








-Mon histoire (début)-
-mNIm-
-30/10/2019-

Je regarde sur le panneau Une sorte de plan
Deux chambres Deux couloirs Une entrée
Je ne sais combien de salles de bain
Mais pas de cuisine Pas de cellier Rien
Par contre La cave et des buanderies neuves
Je ne sais qui a déjà habité cette maison
A croire que c’est une maison seconde
Pas une maison secondaire Un lieu dortoir
Avec un couloir long comme ça De pierre
Il arrive tout droit dans le hall de l’hôtel
Il commence à la sortie de la cave noire
Il est éclairé de puits de lumière claire
Comment était son occupant Je ne sais
Une occupante Plutôt qu’un vieux monsieur
Pas une princesse plutôt une haute hôtesse
J’ai appris demain Qu’elle était chef de rang
Et comme aucun secret ne se garde vraiment
Elle a lié sa vie avec le chef du restaurant
Mais que vivait-elle dans une telle maison
Des instants de soupirs ou de soulagements
Des jours sans repos Travail Travail

-18h21-




-Dans la véranda (suite)-
-mNIm-
-30/10/2019-

J’ai regardé le plan La clef dans la serrure
Ce n’était plus une maison et sa dame
Une place de vivre Avec le ciel ouvert dedans
Tout le ciel transparait Où que l’on soit
Quoi que l’on fasse Les nuages et le soleil
Et comme ce soir La nuit est noire Constellations
Je peux voir la casserole Le nounours Le buvard
Les lettres de mon moulin Le serpent à plume
Et en plein milieu Sur le bureau Le serpent vert
Ce livre ou Au beau milieu de la rivière Lueur
Eclairage magistral Etincelance fière
Des lampadaires extérieurs pour l’intérieur
Et des boutons en peau de plastique lumineux
Tout aurait fait rêver des êtres extraordinaires
Mais pour ma part J’y vois la foutaise
J’y croise le sordide Le démoniaque Le faux
Et Avec une sorte d’écœurement obtus
Je décide de fermer les stores Pour me retrouver
Comment avait-elle pu ne pas comprendre
Pourquoi toute cette luxuriance de gloire
Tous ces principes De tous les gros moyens
Je ne comprends rien

-18h30-




-De mes rêves (et fin)-
-mNIm-
-30/10/2019-

Quand la sonnette Plutôt ordinaire Tinte
Je décide de ne pas ouvrir Mais pourquoi
Je préfère ne pas lui dire que je suis déjà là
Je me déshabille er M’allonge au salon
Une couverture prune me couvre de songes
Et sans y faire attention Je dors Je plonge
Je m’enfuis dans une forêt de buis et de rire
Je n’attends pas que la pluie s’arrête Je rêve
J’entends sa voix me susurrer des poèmes
Commence le bruit de l’eau Dans mon dos
Avancent les pieds jolis dans ma douce folie
Continue de chanter les souvenirs d’un jour
Je l’avais croisée sur le quai Pour Montmartre
Je l’avais observée Elle debout Moi usé là
Sur un banc Elle m’avait donné l’heure
Et je suis arrivé à l’heure Et je l’écoute
A travers la porte de cette gigantesque véranda
Sa voix résonnait de douce Dans son poème
Amour es-tu là
Ecoute le bruit dans ton dos
Ton ciel m’émerveille
Je me suis habillé Elle n’était pas là Je suis reparti

-18h41-






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