-Le
chien de la même chanson-
-mNIm-
-13/12/2019-
Pampoule
venait rarement Le chien malin
Ni
si vous vous faites kidnapper ou cambrioler
Ni
si vous sifflez une maigre dans l'avenue
Mais
pour finir les petits légumes Il était là
Près
de la chaise bancale A l'aplomb de la fourchette
Il
n'aimait plus le gigot Le gros n'en laissait pas
Et
lui comprenait tout tant il était devenu maigre
Tout
à l'heure La grosse s'était fait enlever
Mais
lui n'avait rien vu Le repas était prêt
Tout
à l'heure Des monte en l'air étaient venus
Et
repartir avec presque rien Quelques disques
Des
vieux Et Des moins vieux Une collection
Une
collection de
ricanements en
sortant du lieu
Pampoule
avait levé la tête Sans intérêt
Il
venait de terminer sa visite du jardin
Dans
un tas de feuilles propres Il s'était arrêté
Dans
une cage à poule Il avait croisé un oiseau bleu
Dans
le rebord de la poubelle Une carcasse rouge
Sans
intérêt Il aurait ses graines de couscous
Ce
n'est pas un repas de Noël En Automne
ll
savait ne pas se faire remarquer Pour la forme
Il
n'était ni gros ni maigre Il était un chien malin
-22h23-
-Réveillons
rouge-
-mNIm-
-11/12/2019-
Réveillon
de rouge du demain Réveillons-nous
Mes
casseroles laissées dehors les laissent silencieux
Sont-ils
merveilleux Ces fruits à garder chez nous
Nous
garderons Au réveillon Les fruits de la vie
Merveilleux
dehors Si silencieux Si vieux
Aux
bruits des casseroles Demain sera rouge
Un
demain Et je porterai les casseroles au dehors
Dans
le silencieux Le merveilleux Le encore fruit
Garderons-nous
le souvenir de nous tous
Des
feuilles à écrire comme des fruits merveilleux
Ecriture
dans les silencieux du dedans et du dehors
Musique
de plume Bruits de casseroles Cris de demain
Ce
ne sera pas un rouge réveillon Mais blanc et noir
Réveillons-nous
Les herbes blanches Les pommes rouges
Les
demains gris et les casseroles du bois du dehors
Réveillons-nous
si silencieux Avoir perdu le merveilleux
Avoir
gardé les fruits Et gardé la fleur de nous tous
Tous
Nous te garderons comme un fruit mur
Comme
le merveilleux comme le vent silencieux
Comme
le sapin de dehors Et les casseroles fumantes
Demain
aussi De joues rouges
Et
de nous retrouver pour le réveillon
-19h25-
-Ma
flamme-
-mNIm-
-23/12/2019-
Ce
matin Je vais marcher Je n'ai pas le choix
La
campagne est frissonnante de la gelée
Le
ciel reconnaît dans les nuages des formes
Ton
visage apparaît entre deux cumulonimbus
Certain
de mon échec Je croise les mains
Je
ne désire pas mettre mes doigts dans les poches
Je
préfère lancer mes gants vers l'avant
Avant
Il n'y avait rien Que la pluie menue
Quand
j'ai rencontré Ta silhouette bienvenue
J'ai
marché sur les cailloux pour m'approcher
La
couverture tenue par deux doigts est tombée
Merveille
de la nature humaine Ton sourire
Les
arbres me giflent le front J'avance
Je
ne crois pas en l'avenir Je veux croire en toi
Je
lance dans mes environs Ta venue de Vénus
Je
rejette plus loin encore l'inexorable fin
Je
sais que dans l'espoir Il y a du hasard
Les
feuilles collent à mes souliers fatigués
Je
cours presque De l'instant à maintenant
J'arrive
bientôt Mon pull a chaud Et comment
Alors
la porte s'ouvre Son chemisier aussi
Je
ne dis rien Elle a compris Elle me sourit
-13h23-
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