-promenade
du bout des doigts-
-mNIm-
-17/04/2020-
N’a
laissé un message Avec la ronde voie
N’a
guidé dans le sombre Avec sa prunelle
Était
longue et molle Avant que je ne la bouge
Mes
doigts se creusent Heureuse du silence
Sa
souple vocalise fredonnait lentement
Hardiesse
Lâche le tendre Comme une longue
Note
de la gorge distendue Ton souffle
Courte
la langue facilite Un contact
Sur
sa peau La caverne se gonfle de rire
Sentir
dans l’air L’aisance me relance
Sa
main sur le chemin de ma main
Les
rideaux sont tombés sur sa robe Sueur
L’ampoule
au bord du mur Clignotante
Des
fois la lumière Parfois l’attente
Et
je trouve le ton court de ma respiration
Les
langues se délient La peau se frotte
Dans
son message Un pas vers la sagesse
Une
avancée pour le partage antérieur
Dans
son intérieur Ça ricane de ne dire
Ça
cadence Pour éclater les pas de la pénombre
Elle
a mis sa couronne sur les cheveux séchés
Ses
chevaux galopent dans son cœur léger
Et
elle crie Eclate d’un hurlement en couleur
-16h41-
-Sans
les savates (suite)-
-mNIm-
-17/04/2020-
C’était
déjà hier Pour l’instant J’ose
La
rivière Au bord de mes savates s’enroule
Il
ne fait plus si chaud Il se fait tard
Ma
solitude a raté de te chercher en rêve
Ma
chemise se retire de mes épaules avec le doigt
Dans
ma poche la machine et son message
Dans
mes bras La fatigue te reconnaît
Mes
savates me portent tant bien que mal
Mes
raccourcis laissent penser encore à demain
Mais
dans ces Aujourd’hui Il se fait rare
Il
faudrait me voir réfléchir à quelque chose
Avec
une lamentable course dans les bois
Je
caresse les troncs en passant Je ne t’oublie
Je
félicite ma mémoire à courir ton odeur
Les
fleurs n’ont plus ton parfum Elles inondent
Les
brindilles Comme ta croûte Me crissent
Mes
enjambées intercalent mes sensations
Je
m’arrête Je laisse mes savates Je descends
Les
premières eaux de la rivière sont si tièdes
Dans
le courant Mes mollets se tendent aussi
Et
si je pouvais me jeter dans son jus de nature
J’oublie
Hier et demain Tu es dans ma présence
-16h55-
-Des
côtés hauts (encore)-
-mNIm-
-17/04/2020-
Carmélite
Tu
estropies ma grâce
De
t’avoir
Condimente
Tu
exploses mes épices
Soutenir
Ecarlatement
De
mes cuisses écorchées
J’enrage
A
mes niveaux
Tu
lèves ta bouteille des merveilles
J’essaie
d’attraper
Je
sors de l’eau
Mes
yeux sortent de la transpiration
Pour
te revoir
-17h04-
-Des
notés longs (et fin)-
-mNIm-
-17/04/2020-
Le
bouton électrique
Je
l’attrape du bout du bras
Se
retourne
Sur
son dos
Dossier
de vapeur de l’été
Sans
la présence
J’ouvre
Le
rideau et les vitres
Me
grisent
Ton
son encore
Quand
tu me détournes
De
l’humeur
Alors
d’amour
Sans
plus étinceler
Je
m’oublie
-17h10-
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