dimanche 1 août 2021

 

-La pièce blanche-

-mNIm-

-19/07/2021-


Sans dentelles Joue de sa joue pleine Vaine dimension du soir

Quand il a pris De son sac Les dernières chaussures Il a fuit

Sans chandelle Rouge contrejour Et rideau de la vile pluie

Elle n’avait plus assez entendu Elle n’allait guère Le plus vrai

Comme un canard Dans un verre plein La plaine est loin

Comme un serin Dans les barreaux des moments Sombres Pourtant

Elle n’aurait plus osé lui dire Le seul chant de ses cris criants

Elle espérait qu’il aille seulement Pour vider ses refrains Revenir

Certainement La porte enjambe le pas de la pièce Et comment l’enfant

Il n’est pas venu Il n’est pas reparti Il ne s’est pas allongé N’a pas ri

Certain de la route Lui Elle Ne mène nulle part Pas même à la nuit

Les draps sans dentelle Leur venaient de cette enfance merveilleuse

Les candeurs Qu’ils ont tant vécues Ils ont perdu de la chance

Lui va au vent Elle se complait à sa chance Et allumera encore les chandelles


-18h40-


-Comme pli cité-

-mNIm-

-20/07/2021-


Fortuite La rencontre Plus décisive Que la pluie sur le plateau

Le trop gris des nuages étincelle Tout de même Au dessus de la vallée

Sont allées Avec l’instrument d’amour Quand la musique jaillit

Se sont éloignées des réticences Se sont reconnues Au environ du jour

Pas besoin des cymbales La corde restée tendue Argumente Haut

Pas besoin d’une sieste A détendre les cœurs Sont déjà entendus

Alors la trace sur le chemin s’articule Après une longue marche à pieds

Naît l’amitié de la complicité Dans la note partagée Ce dimanche

Une oreille de l’écoute Une position d’allonger dans la belle mémoire

Le sens des vagues Au creux de l’imaginaire Fait des gouttes Dans le puits

Le retournement Des Je te regarde Dès que l’air m’a emporté

Simplement Je rumine le temps Avec l’élan du violon D’allonger

aussi fort Le piano me lie à l’air Et je ressors Dans l’indispensable

je ferme les yeux Je déroute d’un sourire Le passage vers la complicité du sort


-11h58-





-Tout comme si-

-mNIm-

-20/07/2021-


Comme si Elles connaissaient la route et le soleil Qui nous reviendra

Comme une bonne nature Suivre les grains secs Est-ce du vrai blé

Recommencer à ton regard De bouger Un peu les mains Et l’esprit

Et les plis de s’aplatir Pour partir Sur une autre direction du rond

Comme si la note s’était envolée Vers les bonheurs de s’en jouer

Elles connaissaient la mélodie Même assises sur un banc de gros cailloux

Elles s’étendaient dans la brise Les montagnes étaient dans leur revanche

De parler aussi De redonner dans son sommeil Le trop bien reçu

L’écho était infini Et s’épleurait de se mélanger avec de longs arbres

Plus de solitude Chacun reçoit le silence fini et la bombe de notes enjambées

Comme si le sentier des voitures allait contenir des cailloux

Que je suis stupide Elles plongent bien plus de jour que le souvenir

Que je reste à mesurer mes printemps Entre leurs oreilles En musical

En temps de bruit Du vent et de la plaine Ici je les aperçois me revenir


-12h09-



-D’où ce doucement-

-mNIm-

-20/07/2021-


Du soir Le repos La musique Glissent les lents Et vers de l’allure

Mes pupilles sortent de la tendresse Pour applaudir et de lire

Non pas des lettres de la fortune Quand l’infortune s’immobilise

Quand bien même la terreur de mes rêves Et se dissout du cancre

Pour que moi Aussi certain Que de dire la musique De la conquête

Le dos dressé A peine Plutôt déposé L’accoudoir me soutient

Pupilles de ma façon J’essaie d’enrober mon cou de fatigue

Je porte Je me porte Je me déporte Sur le rare fil somnambule

Particularité de ranger la musique Dans une ligne de molle

Puiser l’impuissance De tout recevoir Et de Quand diras-tu

Tu me parles l’aujourd’hui Tu me rationnes de ce moment-là

La musique m’abandonne Si doux Densément Presque silence

A la corde Ma main retient ma tête Pour échapper Sûre de l’élégance


-21h52-




-L’éclair d’oiseaux-

-mNIm-

-20/07/2021-


Forcément La platitude ne me reconnaîtra plus Allons-nous Forçons

L’oiseau vole là-haut Tourne du vent De ce courage de l’orage

Les noirs à l’eau Ne plus tomber Ils ne vont pas rester lents De ce

Ce croisement Coulures des encres Elles ont été jetées Sempiternelles

Ce docilement Noues des beaux ils étaient ventilation des plus jeunes

Leurs ailes éclatent Hors de ces gouttelettes Ont exporté Dans les gris

Les solides nuages s’exposent à fuir Le sens Comment disparaître

Les becs Ouvertes Les affamées du ciel Virages du temps Et de droit

Les plumes éjectent l’impalpable Dans la queue des longueurs

Des nuées Des éternuées Des éternités Et des villages loin du ciel

Eclaboussures Des eaux brillantes Et des plages de page sèche

Aussi C’est au crayon de griffer En subito De l’envolée musique

Une cache de sonorité Une dimension où l’univers se laisse

Et silence du bec de l’oiseau Du certain de l’envol Et aussi de celle-là Au ciel


-22h10-




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