lundi 17 octobre 2022


-Matin soir-Du tiède-Mon cœur-mNLm-24/09/2022-


Fièvre du matin-soir La chaleur dans le noir froid

Le couvre pied En montagne Au fond du rond puits

Le tonitruant silence Lui Ne plus savoir Aussi

S’il vit dans le capharnaüm De mon recommence

Si la nuit décousue Découverte de beaux draps

Sinon La rotonde encombre Ma mélasserie-rire

-18h27-

Posée La main sur le tiède Le feu rebondit

Me jette l’écrevisse de ma tendre cuissarde

Elle gigote et se frotte Mien à deux Bien à plat

Elle s’enfolâtre de friandise Plein la bouche

Elle attendrit le reste de ma présence Candide

Dit de quoi tu parles Et j’allume des rêves

-18h31-

Sans voler Mon cœur pose un rebond sur mes yeux

Je vois deux ventres attardés à se garnir Dire

Echanger Aujourd’hui le doigt Demain Le poids

Le supporter la respiration salissante de la viande

Un geste alangui de la friteuse de Ton Lui

Tu es Moi Et de Toi Je vaporise toutes mes envies

-18h35-




-Maudits-Libre-Comment-mNLm-24/09/2022-


Mes liens avec les cœurs maudits excitent

Existent les remous de poser un mot leste

Mes bras m’enlacent dans les airs des cieux

C’est le sombre d’une autre lumière inconnue

C’est ne pas savoir M’environne En sommeil

Alors je crois atteindre la vérité absente

-18h50-

Les mains libres je me caresse les trouvailles

Les mélodies infinies De se placer hautes Ma taille

Tu me maintiens la taille avec un horizon sale

Où la douceur de ma course à pieds Dévisagée

Où la rougeur de la peau du pli et du vent

Que la largeur du chant Des mots simples suffisent

-18h53-

Serre-tête moment Certainement Comment

Flotter ses jambes de bois Sculptées de cœurs

Suffoquer à perdre les directions à l’ancienne

Synchroniser le présent avec mon cœur violent

Rouge le bord du fond Du rond rebord Mes lèvres

Aussi le puissant Disparaître Et tout perdre

-18h57-




-Son nid –La terre-Mon rêve-mNLm-24/09/2022-


Et retrouver son nid Au tord indéfini Folie

S’allonger sur la vie Et se recontinuer l’été

Comme un hiver disparu Pour parler le cœur

Labeur de l’esprit de l’envie de te poursuivre

Aussitôt Je glisse entre les landes des larmes

Les arbres solides M’ont tous deux recueilli

-19h29-

Se courber vers la terre Entre les épisodiques

Un court instant De déplier les arguments

Un sourd silence aux portes de mes éléments

As-tu senti le rire Venu de la rue désertée

As-tu enjolivé un vivre Sans silence attendri

Aussi le ton D’un demi ton Se dérobera-t-on

-19h33-

Je finis dans mon rêve Par te déplaisanter

Te ravir ton sourire Et te donner la main

Entrain Vite lumière La pluie Tu exagères

Tu recèles la fortune d’être Près d’un trait

Ta musique d’esprit et ton ricane-amant

Je te prend dans mon rêve Pour aimer le présent

-19h36-




-Des airs-Déserts-Camomille-mNLm-12/13/10/2022-


Aux pays des airs L’orchestre de l’instrument Vole

J’ai des touches Mon corps me serpente Noires Blanches

Les familles lointaines J’aime les horizons sereins

J’aime partir pour me sourire Les longues envolées

Les couleurs sauvages de la mère Mélancolie Coulis

Les lenteurs ont perdu des leurs L’âme Le Hêtre

-01h44-

Aux pays déserts La surface emmène A sa tête

Toute sa tête Perdue Sur la venue Sur un plan

D’eau et de soleil Etalés sur le sel de nos désirs

Et dans le second jour Oublié le détour Le retour

Le pinceau Le pinceau l’encre au pied du cheval

Gambader dans les mots Et trouver la lueur

-01h48-

Camomille Aime pas la camomille Mais se jette

Mais lancer Aller retour Tirer Pousser Lâcher

La musique me frotte les oreilles Et je ris

Je m’enveloppe De toute la journée Hier Eté

Caresse les chansons Avec Tout sourire Légères

Et pour le bonheur de mes sens Bonheur Voleur

-01h52-




-En fuite-En vie-Lecture-mNLm-12/13/10/2022-


Les sons de la mélancolie se sont En fuite

Les rondes s’allongent sous mes pas De tous égards

Les modiques étalages Une robe Un soutien

A gorge déployée Pour donner La cage en partage

L’oiseau n’est pas entendu Au-delà des vues

Le sourire enlevant le sort Et jusqu’au présent

-02h10-

La musique de la vie à saouler de tous côtés

je danse l’oraison Pour suffire en longs canons

Je creuse sous mes mains Les portées Les chagrins

J’auditionne mon cœur J’offusque mes longueurs

Et je pousse le temps Vers d’autres dilettances

Et je trouve bonheur Un jour La nuit Ma jolie

-02h06-

Quand tu es revenu Il était dans mes bras Homme

Il était solidaire Ecoutait mes relances Commence

Je lui donnais mon cœur Mon amour Mon bonheur

Je plaçais mes regrets A tout rembobiner d’aimer

Et je salue la page noire et croche qu’il admire

Savoir pertinemment Que je bruite ma propre lecture

-02h15-




-Apprendre-Mon silence-Posé-mNLm-12/13/10/2022-


Y-a-t-il un cœur à prendre Ou un désir volé

Y-a-t-il Ça recommence La musique autour de

Faut-il que le tronc sonne Et me frise le sang

La sonate m’abandonne Je vole sans chagrin

L’envie me déraisonne La fente fait le malin

Et je quitte la blanche La noire Pour m’accrocher

-02h28-

Il pèse mon silence Il se jette sur moi Olà Là

Il pense m’endimancher Et aimer mes abois

Il fronce ma certitude Et kilo de combat Là-bas

Sommeil Réveille-moi Et laisse émerveiller

L’intérieur du sort Le remord de ma joie

Je vais-je fonce Est-ce que je renonce Viens à moi

-02h31-

Peux-tu poser l’instrument de la belle mélodie

Sais-tu lâcher Ton ventre de soldat Des sons

Des vibrations Des abandons dans l’harmonie

Mais c’est en tricotant Les notes s’anicrochent

La feuille de partition Ne raconte pas d’histoire

Je veux jouer avec Toi L’unique musique de l’esprit

-02h35-




-Mon cœur-Connivence-Sobriquet -mNLm-12/13/10/2022-


Mon cœur Ne sais-tu pas venir Compagnon

Mon soir Laisse-moi le matin me voir exister

Mon loir Où le courage de tenir en rond

Les sortilèges des désirs impossibles Vivre

Etalement Courageusement je t’aime encore

Je veux reconnaître le soleil dans ton corps

-02h50-

Connivences Tout ce que nous nous donnons

Tout ce qui pleut De nos vieilles vendanges

Tout ce qui étalonne Les journées et les chances

Tout est si petit Je te cherche grandeur Cœur

Je me place Entre deux maisons La teinte molle

Mon rose a rougit Quand j’ai quitté la nuit

-02h55-

Sobriquet de petit nom Soliloque de l’abandon

Je ne peux pas souffrir je croise l’étoile Soupir

Mais j’aime J’aime J’aime D’une nouvelle vie

Tu es là et tu as posé Avec douceur Les rebords

J’envisage de ne plus savoir Et d’écouter les cieux

D’attendre le paysage Et de pousser le mieux

-02h59-




-Fatiguée –Est venue-Leur vérité-mNLm-12/13/10/2022-


Là je suis fatiguée Quand je me suis levée tôt

J’ai planté mes visées Sur un petit radeau

La mer est repartie j’ai Qu’elle me revienne

Je suis sur la rivière Je suis loin de la peine

Et j’ai pris ce matin Le plaisir de t’aimer

Et d’écouter le train Sortir de mon quartier

-03h10-

Quand midi est venu Nous nous sommes reconnus

Tu as les pieds Tombant Et le bruit de la rue

Nous emmène grondant En attendant la mue

Nous tenir à présent Avec ce qu’on a su

Les plaisirs marchands Et la joie aux arrêts

Quand nous faisons ensemble Heureux et sans regret

-03h14-

Aussi Laisse aux recommencements Leur vérité

Mon cœur Tu es d’amour Le chemin des secrets

Tu portes mon toujours Ton sort Et mon envie

Tu envoles le soir Pour me trouver son bruit

A serrer dans ta main Ces souvenirs perdus

Où le cœur éclaté Que nous laisse aimer

-03h18-




 

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