mercredi 9 mars 2022

-Laissé les autres-mNIm-16/02/2022-


La montagne

J’avais cueilli une fleur

Laissé les autres


Les violettes

Comme une chanson

Faire la fête


Les toutes blanches

Aussi pures que mes incertitudes

En avalanche


Les hautes herbes

Touchaient le ciel

En cavale


A genoux

J’aurais levé la tête

Où êtes-vous


-18h52-



-Quand elles passent-mNIm-16/02/2022-


Et la plaine

A pas de hautes godasses

Quand elles passent


Les lignes d’horizon

Les fronts des arbres velus

En garnison


A regarder le ciel

Je ne connaissais le rien

Que de rêves


Je m’étais plomb

Une garniture des champs

A tout confondre


Tout à plat

Le peu de ventre à terre

Marcher heureux


-18h57-



-L’envie candeur-mNIm-16/02/2022-


Cabriole de farandole

Etais bonheur rougi

C’était l’envie candeur


Eclaircie en fuite

Les nuées d’éloignement

Différence accélérée

A pied Toujours plus vite

A ma main d’étonnement

Lancinance En tas éteints

Comme le feu de la garrigue


Là perdu Sur le chemin

Violence des multiples routes

Entre les rus Dès le matin

Du doute Quand tu devances

Du bout de marcher si bien


-19h06-



-Lessiver mes préjugés-mNIm-16/02/2022-


Extinction Colimaçon

Monter à la toute côte

Atteindre l’avant beauté

La botte vissée de tomber

A la façon La bonne action


J’aurai tant voulu avoir

La parole claire Le pouce entier

Et de porter les paraboles


Suis arrivé Entamé

A ne plus savoir De taire

De renoncer à y croire

A pierre A bois A de trop

De lessiver mes préjugés

Mes portes d’assez arrimées

Dont je ne connaissais rien


-19h15-



-De tout de rien-mNIm-16/02/2022-


Là-bas Une fois entrée

Une deuxième de mes sorties

Des chambres De mes retards


Plastique Le sac percé

Y ai mis mes mains dedans

Pour l’orage de la pluie


La fenêtre horriblement

Dégoulinait de mes secrets

Tout ce qui m’avait existé


Pas les volets Les paupières

Pas les distances Déblatèrent

Sur le sujet de tout de rien


Et correspondances hâlées

Esprit de cour Dans le jardin

Aurais cueilli la rose en chemin


-19h23-



-Souvenirs à détour-mNIm-16/02/2022-


Salopette demi-nue

Les pieds mous sur de la pierre

Et de l’œil abandonné


Et devant la cheminée

La forêt craque de la terre

Et la flamme en élancée


La croûte juste cassée

La souche chante salutaire

La chaleur enrubannée


J’avais posté mon néant

Sur le fauteuil de se suivre

Sur la construction du tant


Tant de place à rebours

Tant de souvenirs à détour

Et temps de pluie desséché


-19h30-



-Eternité quotidienne-mNIm-16/02/2022-


Chronique suspendue à vue

A supplice A y voir A rue

A piétiner devant la porte

Continent de molle morte

Compliments désenjambés


Y as-tu vu ma raison

Y croiseras-tu commencement

Le sourire de ma défaite


J’ai tout perdu Tout revu

Les pensées faites de dentelle

De trous de moches et de partout

Des pièges à foi A toutes celles

A éventrer la place du vent

Comme éternité quotidienne

Mes réflexions me reviennent


-19h40-



-Les tintements-mNIm-16/02/2022-


Et quotidiennement

Assise la projection des mots

Des sortes de trop salaud

Se déplacent les tintements

Pour trouver ce qu’il me faut


Aussi dansent les noires

Les idées envahissantes

A persister dans la lumière


Aussitôt faribole

Avais planché Etais montée

Et partager des caboches

Des fesses les galopées

Avais penché Etais tombée

Dans la profondeur de la pierre

Une sculpture de la mature


-19h48-



-Ni la frousse-mNIm-16/02/2022-


Portillons fermés

Passons par-dessus tout

Ni la roue


Positions tremblées

Enfourchons nos doutes

Pour mieux exister


Ni la soute

Où se plaisent les mouches

De la mémoire


Ni la frousse

Pleine de fausse sagesse

Tu me délaisses


Naturellement

Je ne sais presque rien faire

Avant ce moment


-19h53-



-Trouvé le ton-mNIm-16/02/2022-


Ce temps jonché

Sur le chant de la sévérité

Que te prends


Ce que l’on voit

Les mensonges en bout de bois

Que l’on brûle


Ces circonstances

Ramollies par de la folie

D’entendre le trait


Aussi frais

Même aussi nouveauté

La parole désargentée


Trouvé le ton

Le mot juteux de vérité

Dans le doute du doute


-19h58-



-Pour te vêtir-mNIm-16/02/2022-


J’ai traversé A la tête

Entre cailloux et nuages

Les places fortes de mes rêves

Comme envahisseur de moi-même

A jeter A cloche-pied La mer

Hors des limites de mon être


Les virages de la santé

Portent les lendemains d’ailleurs

Les voilures dans les vaisseaux

Les contrepoids sans mériter

De la croûte De la vérité

Pour encore espérer ce soir


Ecoute le meilleur de ta voix

Embarque sur le navire du doute

Pour te vêtir de ce qui t’est vrai


-21h39-




 

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