-Laissé les autres-mNIm-16/02/2022-
La montagne
J’avais cueilli une fleur
Laissé les autres
Les violettes
Comme une chanson
Faire la fête
Les toutes blanches
Aussi pures que mes incertitudes
En avalanche
Les hautes herbes
Touchaient le ciel
En cavale
A genoux
J’aurais levé la tête
Où êtes-vous
-18h52-
-Quand elles passent-mNIm-16/02/2022-
Et la plaine
A pas de hautes godasses
Quand elles passent
Les lignes d’horizon
Les fronts des arbres velus
En garnison
A regarder le ciel
Je ne connaissais le rien
Que de rêves
Je m’étais plomb
Une garniture des champs
A tout confondre
Tout à plat
Le peu de ventre à terre
Marcher heureux
-18h57-
-L’envie candeur-mNIm-16/02/2022-
Cabriole de farandole
Etais bonheur rougi
C’était l’envie candeur
Eclaircie en fuite
Les nuées d’éloignement
Différence accélérée
A pied Toujours plus vite
A ma main d’étonnement
Lancinance En tas éteints
Comme le feu de la garrigue
Là perdu Sur le chemin
Violence des multiples routes
Entre les rus Dès le matin
Du doute Quand tu devances
Du bout de marcher si bien
-19h06-
-Lessiver mes préjugés-mNIm-16/02/2022-
Extinction Colimaçon
Monter à la toute côte
Atteindre l’avant beauté
La botte vissée de tomber
A la façon La bonne action
J’aurai tant voulu avoir
La parole claire Le pouce entier
Et de porter les paraboles
Suis arrivé Entamé
A ne plus savoir De taire
De renoncer à y croire
A pierre A bois A de trop
De lessiver mes préjugés
Mes portes d’assez arrimées
Dont je ne connaissais rien
-19h15-
-De tout de rien-mNIm-16/02/2022-
Là-bas Une fois entrée
Une deuxième de mes sorties
Des chambres De mes retards
Plastique Le sac percé
Y ai mis mes mains dedans
Pour l’orage de la pluie
La fenêtre horriblement
Dégoulinait de mes secrets
Tout ce qui m’avait existé
Pas les volets Les paupières
Pas les distances Déblatèrent
Sur le sujet de tout de rien
Et correspondances hâlées
Esprit de cour Dans le jardin
Aurais cueilli la rose en chemin
-19h23-
-Souvenirs à détour-mNIm-16/02/2022-
Salopette demi-nue
Les pieds mous sur de la pierre
Et de l’œil abandonné
Et devant la cheminée
La forêt craque de la terre
Et la flamme en élancée
La croûte juste cassée
La souche chante salutaire
La chaleur enrubannée
J’avais posté mon néant
Sur le fauteuil de se suivre
Sur la construction du tant
Tant de place à rebours
Tant de souvenirs à détour
Et temps de pluie desséché
-19h30-
-Eternité quotidienne-mNIm-16/02/2022-
Chronique suspendue à vue
A supplice A y voir A rue
A piétiner devant la porte
Continent de molle morte
Compliments désenjambés
Y as-tu vu ma raison
Y croiseras-tu commencement
Le sourire de ma défaite
J’ai tout perdu Tout revu
Les pensées faites de dentelle
De trous de moches et de partout
Des pièges à foi A toutes celles
A éventrer la place du vent
Comme éternité quotidienne
Mes réflexions me reviennent
-19h40-
-Les tintements-mNIm-16/02/2022-
Et quotidiennement
Assise la projection des mots
Des sortes de trop salaud
Se déplacent les tintements
Pour trouver ce qu’il me faut
Aussi dansent les noires
Les idées envahissantes
A persister dans la lumière
Aussitôt faribole
Avais planché Etais montée
Et partager des caboches
Des fesses les galopées
Avais penché Etais tombée
Dans la profondeur de la pierre
Une sculpture de la mature
-19h48-
-Ni la frousse-mNIm-16/02/2022-
Portillons fermés
Passons par-dessus tout
Ni la roue
Positions tremblées
Enfourchons nos doutes
Pour mieux exister
Ni la soute
Où se plaisent les mouches
De la mémoire
Ni la frousse
Pleine de fausse sagesse
Tu me délaisses
Naturellement
Je ne sais presque rien faire
Avant ce moment
-19h53-
-Trouvé le ton-mNIm-16/02/2022-
Ce temps jonché
Sur le chant de la sévérité
Que te prends
Ce que l’on voit
Les mensonges en bout de bois
Que l’on brûle
Ces circonstances
Ramollies par de la folie
D’entendre le trait
Aussi frais
Même aussi nouveauté
La parole désargentée
Trouvé le ton
Le mot juteux de vérité
Dans le doute du doute
-19h58-
-Pour te vêtir-mNIm-16/02/2022-
J’ai traversé A la tête
Entre cailloux et nuages
Les places fortes de mes rêves
Comme envahisseur de moi-même
A jeter A cloche-pied La mer
Hors des limites de mon être
Les virages de la santé
Portent les lendemains d’ailleurs
Les voilures dans les vaisseaux
Les contrepoids sans mériter
De la croûte De la vérité
Pour encore espérer ce soir
Ecoute le meilleur de ta voix
Embarque sur le navire du doute
Pour te vêtir de ce qui t’est vrai
-21h39-
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