-La liqueur-De ton sourire-Toujours-mNIm-11/03/2022-
Comme une liqueur
Enveloppée évaporée
Une fumée envolée
Une trace de bien Des autres
Et un retard à percevoir
J’ai monté lancinante
D’un geste peu visible
D’une manipulation lente
A peine A peine A paix
Personne n’a rien lu
En un mot Victime
D’être si court Si sûr
D’être enluminure
Si petit Majuscule
L’intonation du haut
-16h10-
La poule et son œuf
La journée Ecrevisse
De se rencontrer si neuf
La poussée à portée lisse
Le toit Là toi Emoi
J’avais posé un œil vif
Sur ton sourire extrême
N’avais rien vu Rien de plus
Etais reparti Innocent
Le moment fort Le cœur fatale
Enrobé par un souvenir
N’avais pas vu du banal
Le court courage de rage
Tu avais plongé dans mon âme
Un fleur d’une graine d’amour
-16h18-
Depuis le sourd L’éphémère
Depuis le départ Dans la rue
Dans un verre d’eau Bonheur
Une passerelle vers la Belle
Une soie Une toile dentelle
Avec une place bien cachée
Sous la terre D’après l’hiver
Du silence Tu m’as devancé
Tu m’as poussé Comme le fil
Et dans mon cœur T’es allongée
D’aujourd’hui Toute une vie
D’hier Tu m’as donné la graine
De demain Tout va très bien
Je crois vraiment au sonneur
A l’instant Qui finit Toujours
-16h25-
-Elle est là-Petits gâteaux-Tu es là-mNIm-11/03/2022-
Elle est là Elle n’est pas là
Et voyage dans souvenir
Pas aujourd’hui Pas la pluie
Le tintement de son rire
Ses mots gigotent
Posé sur le papier
Le timbre de la clochette
S’écoute Comme une miette
Gâteau de la poésie
Dans la rivière coule son lit
Le temps a tout déplacé
Le bruit du tendre
Et la place des vérités
Endiablées Vacancières
Tu es là Dans l’éphémère
-17h09-
Petits gâteaux partagés
Fragiles sous les paupières
A tire-langue A déguster
A retirer les mains en l’air
Pour étaler d’amitié
Petits pièges du verbe
Les sons poèmes ralentissent
Tissent en courageux passages
Les croisements se réglissent
Entre silences improvisés
Ta voix apporte vrai
Donne la chance à nos secrets
Qui que tu soit Etonne
Développe En acropole
Les mots simples des regrets
-17h18-
Aussi si court Trop long
Chacun donne d’abandon
Les pages voluptueuses
Et les images dangereuses
De notre immobilité
Sarcophages de douceur
La pièce laisse faiblesse
La nuit se couchera tôt
Avec la demande du jour
A percevoir ta lumière
Tu n’es pas là Tu es là
Tu enveloppe de toujours
La peine La vagabonde
La sortie de route féconde
Pour te porter de notre pas
-17h21-
-Caboche-Splendeur-Déjà fini-mNIm-11/03/2022-
Caboche dans sacoche
Courroie dans le courroux
Je flanche Je trouve tout
Mon rien venu de la terre
Mon silence bientôt éphémère
Colibri dans du bruit
Collage varié instantané
Couloir long comme l’été
Les oiseaux tous ont chanté
Et les piaillements dedans
Ce seront les vagues à l’âme
Les places cassées du drame
Les lendemains dissous
Les porte-pièces à genoux
Rien ne m’attend d’avant
-17h28-
La longueur et la longueur
La splendeur du presque bien
Camions chargés de pitié
Inutile dans ma valise
Et sonorité démontée
Le poème Se détendre
La crème donne la fin
La potion des maux de ventre
L’articulation pour qu’enfin
Le piège ne s’ouvre pas
Le vol des sors des marrants
Des éclats des de la famille
Candides Et des éclats de pire
Sombres lendemains posés
N’oublie pas Continuer
-17h35-
Le fruit du son si court
L’oiseau bientôt parti
La charrue finit le labour
La cadence nous a envahi
Et le temps court Si court
Si la seconde s’est oubliée
S’est étincellement
Eclaboussée de vendange
Du grain de la destinée
Tout est petit De l’infini
Tout étroitement
Ce pli Sans un cri
Aurait pu durer comment
Avec le ravir lentement
A peine commence déjà fini
-17h42-
-Tout de la bouche-Le triple mors-De tout juge-mNIm-11/03/2022-
Froid dans le dos
Entre ventre atterré
Et la douche lavée
Ecossaise de jupe
Et un brin turc
Les pieds gelés
Les dents cassées
L’élan C’est tout
Tout de la douche
Tout du bain turc
Revêtu de rien
Je me sens si bien
Je rentre mon ange
Je décrépitude
En douche écossaise
-20h17-
Je retire ma robe
Je rumine ma geôle
Mon habit de nuit
Mes rêves certitude
De rien en rien
J’avais pris habitude
D’emporter mon or
Mon déjà déplacé
Mon carnet du sors
Et dans le triple mors
Rien n’est rien
Ma lumière de bonheur
Ma carapace de faire
De défaire les dangers
Et les contraires enfin
-20h22-
Arrêter de porter
La misère des longues
Des ficelles les mondes
Je n’aurais rien porté
J’envenime à tout perdre
M’attendais-je à cela
Pourris-je croire à tout
A casser Bout à bout
L’éloquence de tout juge
Me trouver ordinaire
Laver je n’étais pas
Douche si écossaise
La Turquie m’a souri
Et de bain en bain
J’ai perdu la tête
-20h26-
-Est-ce que je pense-Dur de la feuille-Font flocon-mNIm-11/03/2022-
De flonflon à flonflon
Je décalamine ma vie
Je jette Pied de danse
La musique rumine
Est-ce que je pense
De dondon à dondon
Je préfère les fidèles
Aller en religion
Privé de ma toute celle
Je t’aime dans ma chanson
De bonbons à bonbons
Je suce du papier gel
Du sucre er du renom
A la marque du turc
Du don des dents rusées
-21h06-
De pont à pompon
Du pompon à blond
Du rond en ballon
Et si la ruse est faite
Di citron au mitron
D’avoir du cuisiné
Les lourdeurs Les odeurs
Les orgueils de la famille
Bientôt de la recette
La fête du très beau
Je suffis de te dire
Je muris de te lire
J’arrose de croissance
La commande avilit
Je goûte Et je dégoûte
-21h10-
Toutes saisons en liesse
Les encombrements cessent
Les étalements s’affaissent
Les élongations me tirent
Me tire de l’action d’un coup
Aussi saisons diverses
Aussi le son des messes
De la croisade Plein cœur
Je descends vers les sud
Vers le rude et dément
Tous creusent la pierre
Pour coucher sur la terre
La croyance des raisons
Les saisons des vacances
De flocons en flocons
-21h15-
-Je décoince-Pirouettes-J’accroche-mNIm-11/03/2022-
Je trie A l’arrache
Je crie Sauvage
Je strie de mes ongles
De mes songes Les cris
Les bris Les épris
Je décoince L’arrache
Je renonce A l’apache
De ma course Citrouille
Amère et ma source
Les bruits Les débris
Je songe à la gâche
A la sage Au mensonge
A la plongée d’été
Fini le long flocon
Porter ce qui est bon
-21h45-
Je dessine bientôt
Le peu Ce qui est beau
Le crayon mal taillé
Et le ton de la nuit
Ce réveillé au fruit
Manger Manger encore
Le gâteau des froids sûrs
Des morceaux de bois mûr
De croquer l’heure encore
Le fier de l’éphémère
Aussi l’arrache
Je casse les pirouettes
Je punis ma silhouette
En retirant tout droit
Le chapeau de mes doigts
-21h49-
J’écorche J’extrapole
Je regroupe des miettes
Je repousse les ombres
Je m’allume d’entrain
La danse de ma main
Sur la feuille vidée
De sa blancheur tendre
Sur le bord du trait
Tiré au cœur des vrais
Fendre l’accueil A dessin
Aussitôt encombrée
La feuille change de sens
Chante d’autre médité
Et sensible au milieu
Tout tracé à l’arrache
-21h55-
-Rester rouge-Il marchait-Au violet-mNIm-11/03/2022-
Rester rouge comme la vie
Fausse est l’écriture
Rouge est la vie
Comme si personne
Et violet le vin En vain
En vin Il s’y connaissait
Il applaudissait sans entrain
Il arrondissait ses joues
Les rougissait en violet
Il violaçait son verre
A ta santé De rouge
Dans le froid Flocon flocon
A ta santé de boire
Une goutte de poire
Et de violet Du vin
-22h32-
Aussi le froid passé
Le chaud du vin frais
Le regret du temps chaud
Le tant violet Rafraîchissant
Et le nez violacé
Il marchait rouge
Il titubait violet
Il s’engrangeait de
Et de boire Et de vrai
Il marchait regretté
Comme de la vie le rouge
Le blanc comme le manant
Comme le Violet Le Duc
Et l’hirondelle La belle
Aussi ses soucis sont enfouis
-22h28-
Qu’est-ce qu’un soucis
Il en avait perdu le goût
Le dur recul de l’oubli
Et le cuisant moment
Au lourd labeur du cœur
Qu’est-ce qu’un moment
Entre flonflon et abandon
De perdre Tout le sourire
Les yeux égarés effarés
Et le rouge Un doigt Pas plus
Il avait creusé son ventre
Pour y placer la carafe
Et de son verre A le tendre
Il ne laissait les regrets
Fendre le violet de ses secrets
-22h37-
-Là l’éphémère-Préfixe des regrets-Aussi s’éternisent-mNIm-11/03/2022-
Là où dansent les éphémères
Là où chantent les éternelles
Les danseurs des environs
Les menteuses de la passion
Et si le temps se déplace
Au cœur de nos prières
En peu du tant de galères
Les croyances exaspèrent
La raison est à l’abandon
La vie est rouge et fière
En peu de tant des miettes
Des valeurs posées à cœur
Des chiffres et des labeurs
Dévissent les temps passés
Et regardent dans le bonheur
-23h34-
Insectes toute saison
Poisons vomis des sectes
Position Perdre la maison
Perdre de vent La sensation
Et il te reste Et il me reste
La musique des couleurs
La forme volute mélodie
Le préfixe de nos douleurs
Avant ne naissent les retours
Les vies Les joies Les amours
Et le décalage des chants
Des paroles invertébrées
Continent de l’avant
A forger A enrubanner
Les cris Les poids Les regrets
-23h39-
Où se laissent les éphémères
Les vraies raisons A bâton
Les pièges à dent A renom
A quoi connaître de la pierre
La longueur des constructions
Aujourd’hui le toit est lisse
Le vent emporte A retard
Les danseuses des nuages
A croire la voix luxuriante
Des poèmes que l’on invente
Aussi ne durent les paroles
Il n’en reste que les liens
Entre folie et parabole
Entre senteurs et vérité
Et si l’éphémère s’éternise
-23h45-
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