vendredi 18 mars 2022

-La liqueur-De ton sourire-Toujours-mNIm-11/03/2022-

Comme une liqueur

Enveloppée évaporée

Une fumée envolée

Une trace de bien Des autres

Et un retard à percevoir


J’ai monté lancinante

D’un geste peu visible

D’une manipulation lente

A peine A peine A paix

Personne n’a rien lu


En un mot Victime

D’être si court Si sûr

D’être enluminure

Si petit Majuscule

L’intonation du haut

-16h10-

La poule et son œuf

La journée Ecrevisse

De se rencontrer si neuf

La poussée à portée lisse

Le toit Là toi Emoi


J’avais posé un œil vif

Sur ton sourire extrême

N’avais rien vu Rien de plus

Etais reparti Innocent

Le moment fort Le cœur fatale


Enrobé par un souvenir

N’avais pas vu du banal

Le court courage de rage

Tu avais plongé dans mon âme

Un fleur d’une graine d’amour

-16h18-

Depuis le sourd L’éphémère

Depuis le départ Dans la rue

Dans un verre d’eau Bonheur

Une passerelle vers la Belle

Une soie Une toile dentelle


Avec une place bien cachée

Sous la terre D’après l’hiver

Du silence Tu m’as devancé

Tu m’as poussé Comme le fil

Et dans mon cœur T’es allongée


D’aujourd’hui Toute une vie

D’hier Tu m’as donné la graine

De demain Tout va très bien

Je crois vraiment au sonneur

A l’instant Qui finit Toujours

-16h25-

-Elle est là-Petits gâteaux-Tu es là-mNIm-11/03/2022-

Elle est là Elle n’est pas là

Et voyage dans souvenir

Pas aujourd’hui Pas la pluie

Le tintement de son rire

Ses mots gigotent


Posé sur le papier

Le timbre de la clochette

S’écoute Comme une miette

Gâteau de la poésie

Dans la rivière coule son lit


Le temps a tout déplacé

Le bruit du tendre

Et la place des vérités

Endiablées Vacancières

Tu es là Dans l’éphémère

-17h09-

Petits gâteaux partagés

Fragiles sous les paupières

A tire-langue A déguster

A retirer les mains en l’air

Pour étaler d’amitié


Petits pièges du verbe

Les sons poèmes ralentissent

Tissent en courageux passages

Les croisements se réglissent

Entre silences improvisés


Ta voix apporte vrai

Donne la chance à nos secrets

Qui que tu soit Etonne

Développe En acropole

Les mots simples des regrets

-17h18-

Aussi si court Trop long

Chacun donne d’abandon

Les pages voluptueuses

Et les images dangereuses

De notre immobilité


Sarcophages de douceur

La pièce laisse faiblesse

La nuit se couchera tôt

Avec la demande du jour

A percevoir ta lumière


Tu n’es pas là Tu es là

Tu enveloppe de toujours

La peine La vagabonde

La sortie de route féconde

Pour te porter de notre pas

-17h21-



-Caboche-Splendeur-Déjà fini-mNIm-11/03/2022-

Caboche dans sacoche

Courroie dans le courroux

Je flanche Je trouve tout

Mon rien venu de la terre

Mon silence bientôt éphémère


Colibri dans du bruit

Collage varié instantané

Couloir long comme l’été

Les oiseaux tous ont chanté

Et les piaillements dedans


Ce seront les vagues à l’âme

Les places cassées du drame

Les lendemains dissous

Les porte-pièces à genoux

Rien ne m’attend d’avant

-17h28-

La longueur et la longueur

La splendeur du presque bien

Camions chargés de pitié

Inutile dans ma valise

Et sonorité démontée


Le poème Se détendre

La crème donne la fin

La potion des maux de ventre

L’articulation pour qu’enfin

Le piège ne s’ouvre pas


Le vol des sors des marrants

Des éclats des de la famille

Candides Et des éclats de pire

Sombres lendemains posés

N’oublie pas Continuer

-17h35-

Le fruit du son si court

L’oiseau bientôt parti

La charrue finit le labour

La cadence nous a envahi

Et le temps court Si court


Si la seconde s’est oubliée

S’est étincellement

Eclaboussée de vendange

Du grain de la destinée

Tout est petit De l’infini


Tout étroitement

Ce pli Sans un cri

Aurait pu durer comment

Avec le ravir lentement

A peine commence déjà fini

-17h42-

-Tout de la bouche-Le triple mors-De tout juge-mNIm-11/03/2022-

Froid dans le dos

Entre ventre atterré

Et la douche lavée

Ecossaise de jupe

Et un brin turc


Les pieds gelés

Les dents cassées

L’élan C’est tout

Tout de la douche

Tout du bain turc


Revêtu de rien

Je me sens si bien

Je rentre mon ange

Je décrépitude

En douche écossaise

-20h17-

Je retire ma robe

Je rumine ma geôle

Mon habit de nuit

Mes rêves certitude

De rien en rien


J’avais pris habitude

D’emporter mon or

Mon déjà déplacé

Mon carnet du sors

Et dans le triple mors


Rien n’est rien

Ma lumière de bonheur

Ma carapace de faire

De défaire les dangers

Et les contraires enfin

-20h22-

Arrêter de porter

La misère des longues

Des ficelles les mondes

Je n’aurais rien porté

J’envenime à tout perdre


M’attendais-je à cela

Pourris-je croire à tout

A casser Bout à bout

L’éloquence de tout juge

Me trouver ordinaire


Laver je n’étais pas

Douche si écossaise

La Turquie m’a souri

Et de bain en bain

J’ai perdu la tête

-20h26-

-Est-ce que je pense-Dur de la feuille-Font flocon-mNIm-11/03/2022-

De flonflon à flonflon

Je décalamine ma vie

Je jette Pied de danse

La musique rumine

Est-ce que je pense


De dondon à dondon

Je préfère les fidèles

Aller en religion

Privé de ma toute celle

Je t’aime dans ma chanson


De bonbons à bonbons

Je suce du papier gel

Du sucre er du renom

A la marque du turc

Du don des dents rusées

-21h06-

De pont à pompon

Du pompon à blond

Du rond en ballon

Et si la ruse est faite

Di citron au mitron

D’avoir du cuisiné


Les lourdeurs Les odeurs

Les orgueils de la famille

Bientôt de la recette

La fête du très beau


Je suffis de te dire

Je muris de te lire

J’arrose de croissance

La commande avilit

Je goûte Et je dégoûte

-21h10-

Toutes saisons en liesse

Les encombrements cessent

Les étalements s’affaissent

Les élongations me tirent

Me tire de l’action d’un coup


Aussi saisons diverses

Aussi le son des messes

De la croisade Plein cœur

Je descends vers les sud

Vers le rude et dément


Tous creusent la pierre

Pour coucher sur la terre

La croyance des raisons

Les saisons des vacances

De flocons en flocons

-21h15-

-Je décoince-Pirouettes-J’accroche-mNIm-11/03/2022-

Je trie A l’arrache

Je crie Sauvage

Je strie de mes ongles

De mes songes Les cris

Les bris Les épris


Je décoince L’arrache

Je renonce A l’apache

De ma course Citrouille

Amère et ma source

Les bruits Les débris


Je songe à la gâche

A la sage Au mensonge

A la plongée d’été

Fini le long flocon

Porter ce qui est bon

-21h45-

Je dessine bientôt

Le peu Ce qui est beau

Le crayon mal taillé

Et le ton de la nuit

Ce réveillé au fruit


Manger Manger encore

Le gâteau des froids sûrs

Des morceaux de bois mûr

De croquer l’heure encore

Le fier de l’éphémère


Aussi l’arrache

Je casse les pirouettes

Je punis ma silhouette

En retirant tout droit

Le chapeau de mes doigts

-21h49-

J’écorche J’extrapole

Je regroupe des miettes

Je repousse les ombres

Je m’allume d’entrain

La danse de ma main

Sur la feuille vidée


De sa blancheur tendre

Sur le bord du trait

Tiré au cœur des vrais

Fendre l’accueil A dessin


Aussitôt encombrée

La feuille change de sens

Chante d’autre médité

Et sensible au milieu

Tout tracé à l’arrache

-21h55-

-Rester rouge-Il marchait-Au violet-mNIm-11/03/2022-

Rester rouge comme la vie

Fausse est l’écriture

Rouge est la vie

Comme si personne

Et violet le vin En vain


En vin Il s’y connaissait

Il applaudissait sans entrain

Il arrondissait ses joues

Les rougissait en violet

Il violaçait son verre


A ta santé De rouge

Dans le froid Flocon flocon

A ta santé de boire

Une goutte de poire

Et de violet Du vin

-22h32-

Aussi le froid passé

Le chaud du vin frais

Le regret du temps chaud

Le tant violet Rafraîchissant

Et le nez violacé


Il marchait rouge

Il titubait violet

Il s’engrangeait de

Et de boire Et de vrai

Il marchait regretté


Comme de la vie le rouge

Le blanc comme le manant

Comme le Violet Le Duc

Et l’hirondelle La belle

Aussi ses soucis sont enfouis

-22h28-

Qu’est-ce qu’un soucis

Il en avait perdu le goût

Le dur recul de l’oubli

Et le cuisant moment

Au lourd labeur du cœur


Qu’est-ce qu’un moment

Entre flonflon et abandon

De perdre Tout le sourire

Les yeux égarés effarés

Et le rouge Un doigt Pas plus


Il avait creusé son ventre

Pour y placer la carafe

Et de son verre A le tendre

Il ne laissait les regrets

Fendre le violet de ses secrets

-22h37-

-Là l’éphémère-Préfixe des regrets-Aussi s’éternisent-mNIm-11/03/2022-

Là où dansent les éphémères

Là où chantent les éternelles

Les danseurs des environs

Les menteuses de la passion

Et si le temps se déplace


Au cœur de nos prières

En peu du tant de galères

Les croyances exaspèrent

La raison est à l’abandon

La vie est rouge et fière


En peu de tant des miettes

Des valeurs posées à cœur

Des chiffres et des labeurs

Dévissent les temps passés

Et regardent dans le bonheur

-23h34-

Insectes toute saison

Poisons vomis des sectes

Position Perdre la maison

Perdre de vent La sensation

Et il te reste Et il me reste


La musique des couleurs

La forme volute mélodie

Le préfixe de nos douleurs

Avant ne naissent les retours

Les vies Les joies Les amours


Et le décalage des chants

Des paroles invertébrées

Continent de l’avant

A forger A enrubanner

Les cris Les poids Les regrets

-23h39-

Où se laissent les éphémères

Les vraies raisons A bâton

Les pièges à dent A renom

A quoi connaître de la pierre

La longueur des constructions


Aujourd’hui le toit est lisse

Le vent emporte A retard

Les danseuses des nuages

A croire la voix luxuriante

Des poèmes que l’on invente


Aussi ne durent les paroles

Il n’en reste que les liens

Entre folie et parabole

Entre senteurs et vérité

Et si l’éphémère s’éternise

-23h45-


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