samedi 18 juin 2022

-Crayon plume-Et une belle histoire-mNIm-08/05/2022-


Crayon plume

La rime se suffira

Plume d’oie


Avec l’instant précieux

Aux tourments ambitieux

Lancer au mot tristesse

Du silence de la pièce

Montée aux temps heureux


Chaque lettre portait

Aussi bien la cadence

Le matin de la chance

Et de la vie de gloire

Reconnaître d’avance

Tous les jours d’espoir

Le succès en sortait

-19h02-


J’avais connu la lune

Une belle histoire

Et ne dure que le soir


Au matin du dimanche

L’oubli a de l’avance

Et me tire par la manche

Il parlait du poète

Et ne dure qu’une fête


Aussi devenu vieux

Le recueil bienheureux

A perdu ses regrets

Même si de la mémoire

A encore des secrets

Est perdu pour la gloire

-19h09-




-Inconnu-Là demeure-mNIm-08/05/2022-


Inconnu dans la rue

La guenille bavarde

Avec il donnait tout


Le recommencement perpétuel

Aussi Avec la trace d’un doigt

Il osait effrayer le silence

Et râlait toutes les fois

Sans jamais Lune de miel


Aussi évanescent

A la boisson sauvage

Il visait le carnage

Dans l’air renaissant

Il portait tous les noirs

A crever A revoir

A sempiternellement

-19h14-


Ces années ont gelé

Les maux dans la demeure

Et demeurent des maux


La souffrance reste en vie

Après le glas sonné

Après les rêves enfouis

De tes phrases étonnées

Ont redonné l’envie


En livre de devanture

Tout le monde à chez toi

Tes poèmes-aventure

Tes cris et tes aboies

Comment récupérer

A te lire par cœur

De l’école à l’été

-19h19-




-Le vers-Sordidement-mNIm-08/05/2022-


Sordidement

Un vers magistral

Disparait


Comme ludique ou puni

Comme ensorcèlement

Coïncident à des bruits

A des démêlements

Qui donc t’a écrit


Il aimait la montagne

Il en faisait des pages

Des charpentes montages

Des courses sous son pagne

Et dans tous les pays

Quittait son bel habit

Pour le vers de la rime

-19h27-


J’aime le cri du cor

Et le chant du violet

Qui me résonne encore


J’aime le sifflement

Des retards à croiser

Dans la bibliothèque

Une marche boisée

Ronronne lentement


Le livre entre les mains

Peut-être découvrir

Tous tes derniers soupirs

Tous mes nouveaux matins

Personne ne connaît plus

Tes poèmes m’ont plu

Et me donne la lumière

-19h34-





 

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