-Cannibale-Digestion-
-mWm-
-19/20/03/2023-
Cannibale viendra l’aurore Le début d’un tour
La tour ne regarde plus la reine C’est l’échec
Mes mains ne serrent plus bien Verte saison
Je dévore les secondes Je les plonge dans mon cœur
Je les vaporise sur mes soucis Dépassées du pot
Mon verre se liquéfie Pour enrailler l’étuve
La chaleur de la nuit Ne ressemble plus à rien
La pâleur de la belle lumière Me donne envie
Concupiscence et courtoisie Rien n’est moche
Les poches vides de ma passion se relèveront
-01h52-
Digestion terminée j’ai encore la faim A la fin
J’ai toujours voulu faire grandir De l’arbre
Les fourchettes Dans les fruits Comme un vers
Les bords du couteau Pour couper la corde
Les raz-bords Les aussi En fuite longue
Evincer le marchand de rêves Et pleurer
Je ne peux plus leurrer Mes têtes du matin
Je dépoussière tous mes aprioris pointus
Le doigt L’index mis Dans le secret de l’oubli
Il ne faut pas oublier Il me faut d’ici déplacer
-01h58-
-Cannibalisme-Ensemble-
-mWm-
-19/20/03/2023-
Cannibalisme de l’horreur Je te dévore encore
Tu es aussi amie que pour la première foi
Celle de cet instant Où tu portais des plumes
Aussi fantaisiste que la branche de l’âme
L’arbre aura ses fleurs Aura de tout sourire
La racine s’est enterrée Sous une tiède couverture
Tu me regardes Je pensais que c’était un ailleurs
Tu me regardes Je me retourne Et te revois
Tu ne t’occupais de rien Même pas du plaisir
Et pourtant Tu me donnes Un grand présent
-02h04-
Digérons ensemble Ton œil brille Ton « je »
Je suis une pluie de drame Du concassé
Je suis la prière Posée sur le sort de mon désir
Je suis la maison Où je te recevrai vrai
Je plonge Au centre de tes idées de moi
Veux-tu que je t’emporte Dans mon silence
Que je te fasse parler des amours douces
Je suis un rien de tonnerre Tu aimes mes éclairs
Ma voix quitte la route Je suis l’autre chemin
Et en plein corps Je suis la flèche que tu m’envoies
-02h09-
-Je suis-A la fin-
-mWm-
-19/20/03/2023-
Je suis le cannibale de mes souvenirs disparus
Je suis autre chose D’aitres petites choses Le bruit
Le craquement des brindilles Devant l’atelier
Le truchement des sens Je suis Je suis Je suis
La correspondance Qui n’est que poésies usagées
Je suis la poubelle de te papiers gras Hélas
Je n’ose te porter Comme un secours à moi-même
Le craquement des solstices d’été Vont venir
Aide-moi Donne-moi raison de t’aimer
-02h04-
A la fin du moi Je saurai si tu l’aimes tant
Si tu m’as reconnu Comme un tendre présent
Si la cadence de mes pieds Aime tes promenades
A la faim Je resterai d’autres longs cauchemars
De digérer les instances du doute Hors du temps
Le bout de cendre Où une braise est restée
Aussi claire que la cerise d’un beau gâteau
Aussi vivante qu’heureuse Je veux te voir
Je ne veux rien Je ne veux rien Je te désire
Hors de la nuit En retour Trouver le jour
-02h19-
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