mardi 21 mars 2023


-Hors-Lors-

-mWm-

-19/20/03/2023-


Hors de la nuit Je peaufine ma nuit Chargée

Marche Long Large Retour Travers Longue

L’index tourné vers la ruche de mes pensées

Rien n’ose sortir /La peur de vomir la réalité

L’être libéré de l’absurde Sentimentalité

Et l’ortie Dans le gazon Que j’ai léché longtemps

Je me suis piqué J’ai senti De la fracture usée

La pomme La glande La digestion de l’avalée

La bolée de miel Avec une eau salvatrice

Avec le corps Je vais Je vais Je vais la nuit

-01h16-


Lors de la nuit Quadrilatère des cinq sens Sang

Le rouge sur ma peau Ne vient pas de moi

Il supporte les hier Les prières que tout aille

A volo Au laboratoire de ma faillite perdue

Long Large Promenade à la viande Croustille

S’émerveille de la tristesse du chemin Longueur

Comme l’arche Au dessus de toutes mes acrobaties

Je piétine Les poussières invisibles Plus de lumière

Plus de caractère non plus Seulement l’ance

Le panier n’est plus ridicule Même vide

-01h22-




-Porte-Apporte-

-mWm-

-19/20/03/2023-


Porte de la nuit Vers la sortie Au grand dehors

La pièce n’est pas ridule Il n’y a pas de traine

Il y a un manteau accroché au cockpit Vite

La place pour s’assoir N’a pas été rincée L’été

L’été est loin Long Large Marche En cage

Des armoires Le bord des murs Portes fermées

Mes souliers Je ne les trouve pas Va nus pieds

Mes oreillers Pour demain Ricanent de douceur

Surement des plantes Je les observe Se relever

Et je me retourne Pour avancer droit devant

-01h28-


Porte la nuit J’égoutte les maux à mes oreilles

Le plafond ne donne rien Au dessus Ciment

Plâtre Long Large Environ Trente carrément

Peintures Plus mal Que le silence revenu

Les murs salissent mes soulèvements d’avant

Marche Passible de jours de mission Marche

L’irréductible moment Qui nous fait le présent

Cette confiance Au plus court instant de vie

Ni le passé stupide Car il était si éternel

Ni ce que je ne connais jamais Avant qu’il n’arrive

-01h34-




-Port-L’horrible-

-mWm-

-19/20/03/2023-


Ports de la nuit Tu lis dans mon auge-là

Les nourritures arrivent Dans les sacs de sable

C’est une pièce de vérité Collée aux dents tombées

C’est une poudre à baillons Et A qui croire-là

Cancrelats de la lunette A ne rien contempler

Les souillures de mes doigts Dans la poche de mes yeux

Place à l’arbitraire Plus à la convoitise

Je n’ai pas clos le débat De mon œil droit

Plus droit que la règle d’or Continuer Continuer

Et les vaisseaux sont revenus Rien n’est plus

-01h41-


L’horrible nuit N’est pas la mienne Je te veux

Je pompe sur mes bras Dans mes rêves gauches

Tombent S’arcboutent Au carnage d’hier

Se posent S’explosent Edifiante élaboration

Et le pour de mon âme Ne cherche pas le temps

Tout est là L’immobile L’impassible Le moi

Le comment trouver Ce qui n’est pas recherché

Oublions ce que nous sommes Où nous voulons

Long Large Marche La cage de ma belle réflexion

La maison de la nuit Où pousser les murmures

-01h46-




 

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