-Aux odeurs-Haute senteur-
-mWm-
-08/05/2023-
L’odeur de la prison Où tous y sont allés A l’endroit des allées
La mine déconfite A avoir subi Au printemps si indigne La mine
L’explosion aux oreilles La victoire sur la mort Et le cerveau rotor
Les miettes évanescentes De poussières en poussières Les poudres blanches
Vertes Grises et assombries Vertes Si peu lisses En charpies
A l’odeur des minuscules champignons Sur les sols Sur les fonds
Les portes ne se sont pas ouvertes Et mon nez prisonnier de toute l’âcreté
-15h08-
Les couleurs évanouies Perdues jusqu’au ciel Couvertes de parfum
Cette fleur De blanc d’éclat Sauvageonne et fidèle au soleil
Cette feuille de jardin Aux senteurs évacuées Par la brise De mise
Cette petite racine Jetée à mon œil Enveloppée des herbes flamboyantes
A la piste Le longs des pas soulagés Par l’été et son avenir de vent
Ainsi tout ce pays A lancé en partage Une sagesse des odeurs
La senteur enfouie Dans mon visage ravi A l’air de la liberté
-15h13-
-A la porte du jardin-
-mWm-
-08/05/2023-
Les moisissures
Avancent en silence
Si sûres
Assis
Près de mon geôlier
Emprisonné
L’avenir
Ne pas en finir
Odeur intérieure
La porte du jardin
Et ses longues frondaisons
Ma saison
Mon printemps devenu
Et riches promenades
Comme un rêve
-15h13-
-Forgé-Animalisé-
-mWm-
-08/05/2023-
La fenêtre Zébrée de fers forgés Me laisse moutonner mon rêve
Assis prêt à pinçonner en tous genres Et les mains liées au temps
Je prenais tout de l’air Pour oiseler Dans mon jardin au poisson
Je brochetais les rives hautes Des murs barbelés Le cœur châtré
Je vrombissais à en poissonner des bulles de cliquetis Sans bruit
Jeu Châtier le dimanche Et son moine Au sourire plein d’Avé Maria
J’étais assis prêt du fuir A faire le mur Prêt de l’allée Lézarder
-15h38-
Je ne m’appelle pas Jean Porté par des lettres Prison de mon Moulin
Je suis l’Emile Et la belle Lucie Et la fière Pierre Notre hôtesse
Le costume barricadé de clés C’était à moutonner J’étais à oiseler
Nous étions tous zébrés Dans notre pyjama de tous les jours poissonnés
Nous sortions pour marcher Regarder le soleil Et marcher à l’aise
La pièce Avec son toit de grillage du dehors Les courants de l’air froid
Nous sommes presque tous rentrés Dans le jardin des odeurs salies
-15h44-
-Dis je-Disparaître-
-mWm-
-08/05/2023-
J’ai dessiné mon destin Je vais dis-je Disparaître A me faire prendre
Prison Sans un procès Sans un regret Sans ce moment Perdu A la vue
Jean m’a cherché Et l’Emile de Lucie Et la forte Pierre de tête
Prison Le chant Tous les lundis Ils chantent Pour ne plus oublier ça
Ce quoi Ce pourquoi Ce ton de départ A l’entrée d’une nouvelle gare
A la porte grillagée D’un passé que je ne pouvais jamais oublier
Aussi Dans la semelle de ma semaine Je les vois Cherche la rue
-15h58-
Prison Je suis de l’autre côté du mur Tous me cherchent De foule en foule
Lever les yeux L’ami Je suis si prêt à vous dire Un jour
Je suis comme tout le monde j’ai parfois besoin d’ignorance Chance
J’ai Comme Jean du moulin percé Un secret Que je vous donne là
Prison A n’être pas là A chanter Je vous l’ai dit Je vous ai vus Vous ai perdus
Ne pas percer les codes Manigancés par l’instant de résister Entier
D’une vie à l’autre Caché au dessus de vos yeux Ma prison me rêve
-16h03-
-Le nez-Sans fuir-
-mWm-
-08/05/2023-
Les champignons m’ont grogné le nez Ça me pue au naseau
Prison ça Me faire le beau Dans mon pyjama bas Sur les rebords
Je me suis enfoui Pas dans une autre ville Pas fille ou garçon
Je me suis jeté Dans la prisonnière réalité De la marée chaussée
De chapeau en képi De plastron au balcon Et le marteau tombe
Vous resterez parmi les autres sages Dans le revers A la solitaire
J’avais Avec un vol de pomme Et des insultes Trouvé la paix solitude
-16h08-
Prison Pourquoi partir Pourquoi ainsi Sans s’enfuir A vous regarder dire
J’aurais pu être la cloche du pont de Chalons Entre les déraillements
Prison Je deviens fou Je creuse en moi Le flou sur mes mains Et mes genoux
La belle Pierre A jeté ses drames Dans une chanson de réquisition
Quand Jean et Lucie De leurs mains en porte-voix Ne me vois pas
Je vous entends Et je pleure De plein cœur Et de fourmis Evanouies
Aussi Peut-être Le moment de libre prison Marche En grillagé Oublié
-16h13-
-Avec familiarité-
-mWm-
-08/05/2023-
Privément
De foultitude
Défoule
Marcher
Dans de la rue
Intérieur
Cacher
Sa vite vie vide
Et seule prison
Dans mon jardin
Aux secrets envolés
Si peu publiques
Ne rien dire
Garder pour soi
Privément
-16h25-
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