-Œuvre-Son corps-mWm-17/10/2023-
Comment choisir l’œuvre d’une vie Où est représenté Le saint des seins
C’est une forme plane Une odeur de pierre et de bois Sous la fenêtre
Surement un commencement A être contemplé Je te look encore un peu
Tu vois cette photo Avant le transformé de mon cœur Vers mon corps
Vois-tu la hauteur de mon estomac Où se jaillit le souffle de se tendre
De se croiser les pieds Fermer les yeux Et toujours se regarder Aussi
Si le parfum des grattés Et des jus Sur le tableau Vers les lendemains
-19h18-
Comment choisir son propre corps Où le corps invisible du chant d’amie
Chacun s’observe Sans doute Aussi Pour mieux danser Tout l’autour
L’artiste qui me créera mon être Avec ses doigts Ses mains La terre
Ta belle que je sonnerai Avec un autre moment de clochette Du bout des ongles
Les yeux dans les yeux Les saveurs des paroles Comme de doux poèmes
Sûrement l’incertitude du sein Pointé vers le miel du ciel En saveur
Avec des mosaïques et des sueurs De se coller dessus Les yeux en l’air
-19h23-
-Musée-Auréole-mWm-17/10/2023-
Dans le musée de mes souvenirs J’ai piégé ton image Dans mon cœur
Tu es libre d’avancer De me prendre sous tes vêtements Ou de démontrer
Que vont dire les passages De la pièce A la teinte peinte Séchée Vernie
Ni le nid de l’oiseau D’un coup de bec D’une lenteur D’un coup sec
Elles se savent Elles se naissent Au travers de l’étoffe D’un velours heureux
D’un tableau Sans en ajouter De mensonge Juste au recommencement
La toile Autour du sein Raconte une histoire Presque D’autant Silencieux
-19h28-
Avant C’est au temps de découvrir L’auréole du sein De cet autre Autrement
L’avant Une requête à la vie De se changer de la sage Et plate vertu
Et l’après C’est dire le bonjour Le retour à se connaître Un jour
Le croisement des yeux Avec la sculpture Avec le tableau Trop beau
Avec comment se regarder dans les seins Sans se dire Sans mentir
Semblant faire les chemins Au stylo Comme une courbure Si douce
Le monde Une image de mes rêves Une trace possible Visible De l’avenir
-Toile étoile-mWm-17/10/2023-
Poèmes
Du tableau beau
S’achèvent
Couleurs
Sur la toile sale
Douleurs
Mais un temps
Tu as recouvert de vie
Ce long moment
Tu as posé
Sur le blanc papier
Un sein d’été
Et la toile
Belle de bonheur
En étoile
-19h36-
-Tomber-A travers-mWm-17/10/2023-
Arrête de tomber Faut-il que je porte Que je t’emmène Vers le haut
Te caresser A l’intérieur Et briser le lentement Que nous nous donnons
Observe-moi Comme je te regarde Comme je te vois De cette belle-là
D’habitude Je te laisse tomber Je t’oublie Je te vis la nuit Les rêves
Je te creuse Dans mes souvenirs Où tu étais imberbe Et plate
Où tu partageais Dans le silence Les éclats de sourire Ma sève
Alors Laisse-moi t’écouter Et vrombir de soupirs Au temps de dormir
-20h02-
Je te porte A travers la glace dégelée Du fruit trop mûr Tu t’étales
Tu places Dans mon être Le doute de n’être que le petit d’homme De naître
De qui penses-tu avoir la main Sur le bord De ma peau d’amande
Je me souviens Disait l’enfant Tu sens la vanille et le parfum d’antan
Tu es le plaisir de venir Au présent Dans cet état-là Tu as le choix
Où je te promène Dans la rue Tel un renard-ami Soit je t’oublie
Et j’ai décidé de partage Avec toi Le goudron de mes promenades
-20h07-
-La main-Au bonheur-mWm-17/10/2023-
Je te prends par la main Elégante primauté du chaud Et du mou
Du mollusque Sans retard Etalé avec les âges éventuellement long
Tu es doux Tu es à genou Mais tu avances Avec des contes A rebours
Tu es sûr Tu es rupture Avec le temps Où tout était le joli printemps
Le poli instant Avec les airs Avec les doigts Avec les comment çà Alors
En trente minutes La glace a brisé notre indifférence Et je t’emporte
De la glisse Dans ma chemise Chemisier de toutes les ombres vérités
-20h12-
Ode au bonheur Tu n’es qu’une partie de mon cœur Tu es salvateur
Tu représentes la vanité d’être jeune L’affreux Le triste temps qui passe
Tu es le soleil De se montrer nu A la vue des arbres et des feuilles blanches
Tu es silhouette racornie Du reste de la surface Avec la pluie intérieure
Autant te compter parmi mes amies Comme te prendre en vacances
T’emmener vers le sommeil Apporté avec les souvenirs Dans des rêves
Tu glisses Tu t’ébruites Tu fais semblant de m’ignorer Pourtant Nous sommes entiers
-20h17-
-Ode de sainte-mWm-17/10/2023-
Ode Sainte
Sifflée à contre sens
Pourtant
Tu es lasse
Tu es le lâché
De l’entêté
Tu tombes bien
Je te laisse ainsi
Mon sosie
Aspiration
Large condition
Du centre
Je te porte
Comme tu m’emportes
Au soleil
-20h20-
-A table-Les autres-mWm-23/10/2023-
Ils étaient treize à table Un guéridon de salon La bouteille Buvons
Ils avaient vu le carnage De la veille Déjà oublié Sans recommandation
La pitance était maigre Et les restes insalubres Peut-être moisis
Elle avait beau exploser de joie Fanfaronner à qui va Ils l’avaient ignorée
Avec leurs habitudes de causerie Au coin du feu Sans s’arrêter Oser
Lui Le maître des lieux Plus flegmatique Qu’en son temps S’endormait
-15h08-
Les autres s’accrochaient Sans vengeance larvée A ce rien qui les habite
Les autres sans même lui laisser la parole Chantaient les trous et les dentelles
Elle les écoutait alors Un peu étonné De l’air que prenait la vie
Avec la peau sur les os Ses propos se ratatinaient Sans corps aucun
Les autres le regardaient Il ne sifflait aucun mot Il avait compris
Comme un premier dimanche d’hier Les nuages les recouvraient tous
-15h12-
-Quatorzième-Don-mWm-23/10/2023-
Marie-Madeleine était la quatorzième Il n’y avait plus de place Assise
Elle marchait autour des tabourets Bavards et criards Si valeureux
Elle tapait des ses mains Aussi des pieds Et dansait de ses hanches
Le brave homme A peine barbu La suivait de la tête Lui parler à l’oreille
Les vengeurs masqués refusaient d’étendre du bonheur Sur le rond monde
Les meneurs larvés En pleine envie de diriger Ce dont ils ignoraient Encore
Les pieds envolés de gouaille Les chants étalés de fanfaronnade Et la nuit
-15h17-
Le guéridon se soulevait du plancher Les sandales tapaient les cris
Les tabourets avaient trois pieds étroits Et tenaient les futs Avec maladresse
Les bruits des uns Les romances de l’espoir Sous forme de violence
Les éructations d’abandon Les ficelles de piété Les connivences diables
Lui aurait préféré un amour plus calme Plus serein Plus sain
Il aurait voulu quitter la table Il sentait la faim prochaine Et le doute
Marie-Madeleine le prit Par la main Et laissa la traîtrise envahir De soupe
-15h23-
-Etait-Fait fuir-Au crayon-mWm-23/10/2023-
Je n’étais pas nostalgique Même un vendredi Saint
Je ne pensais plus à hier où tous s’éclaboussaient
Ils vrombissaient le temps Et vouloir voir l’avenir
Le pire Ils ne dansaient que le plaisir de la mort
Ils s’esclaffaient fièrement A énumérer le mauvais
Je ne voyais pas encore Où le pire était à venir
-15h46-
La Marie venait du passé Mais empiétait sur le vrai
Et le futur nouveau lui appartenait Autant qu’à moi
A tous les deux Nous caressons de joie et de tout cœur
Les possibles rumeurs de la fin Sur la branche morte
Les couleurs sombres des pas de demain Pour enfin
Si même les espoirs Encore vivants Nous entraineraient
-15h49-
Je mangerais ma Madeleine Elle prenait ma brioche
Je succulais de plaisir Elle plongerait à tout Buvons
Sourires et étalement de la nuit Vers les aurores
Soupirs d’aise D’air pur L’air repu A nu A vue
Eternelle de notre solitude partagée Nous étions diables
Sans penser à mal Nous avions oublié Le guéri guéridon
-15h54-
-L’émiettes-mWm-23/09/2023-
Plongeons
De la tablette
Les miettes
Des sonneries
Toutes dissimulées
A tous les murs
A tous les durs
Assimilés
Les bois en croix
Les bras en proie
J’aurais bien préféré
Aimer et différer
Les sentences coupables
Des pensées incapables
De bonheur
-16h01-
-De ce soir-là-A ce matin-là-mWm-23/10/2023-
Ce soir-là
J’étais dans la lune
Avec Ma barbe
J’étais cramoisi
Du sang séché
Du vent chanté
Des bras levés
De mes soucis
Je quittais tout
Le plomb de mes pieds
Qui me tenait au sol
Le visage sur le miroir
Le globe du voyage
De ma lune
-16h19-
Ce matin-là
J’ai quitté la lune
Mal rasée
Comme ta planète
Je vente et je souffle
Je descends la mousse
Si prêt de la bière
Maintenant fermée
Je me suis éveillé
Au matin détaillé
Comme une louche
De bois et de soupe
Comme une croûte
De soi sur la route
Jusqu’à la lune
-16h23-
-Ma peau-Mon fils-De la maison-mWm-23/10/2023-
Ma peau Je tiens à ma peau Mais si elle pouvait changer
Ressemblance impossible avec Mon poisson jaune Dit rouge
Mon bocal n’a presque pas de fenêtre Je tourne en rond
Je croise De temps en temps Le sourire de ma poissonne El
Elle vit dans son bocal De l’autre côté de la ruelle
J’aimerai changer de peau Mes écailles me dérangent
-18h11-
Cher Mon fils J’ai trouvé les pages de tes écritures
Par automatisme Comme une curiosité déplacée
Mon œil droit n’a pas obéi A mon œil gauche Ici
Ta dernière ligne Je l’ai lue J’ai eu si peur Enfin
Changer de peau Tu es si beau Tu es si brave
Tu donnes au monde Tant d’assurance Mon chat
-18h15-
Maintenant que la chatte de la maison M’observe
Je n’ose plus tourner Dans mon litre de vinaigre
Je vais me taire Je vais cacher mes envies Mes prières
Je te quitte La page suivante sera mélangée Au dedans
Les pages vides te rencontreront Mon âme Mon papillon
Je vais voler jusqu’à la fenêtre Pour te voir tourner
-18h18-
-Dans l’huile-De sauce De mer-mWm-23/10/2023-
Tout baigne dans l’huile La mer est calme Et le vent
Derrière les étoffes de mon rideau Tu passes Tu dépasses
Tu as enlevé tes écailles du jour Et je te vois briller
Tu nages dans le plaisir De la lumière du soir au matin
Tu laisses l’ampoule Eclairer Etinceler Ton beau bocal
Je vis retirer mes écailles Et me laisser glisser Dans tes rêves
-18h22-
J’ai changé de sauce Je ne suis jaune Avec de l’eau
Je bois Dans mes bulles Les mots secrets de ta belle lune
J’ai accroché à ton hameçon Le bruit de ma bouche
Je voyage Dans l’autre sens Je retourne vers l’enfance
Mes vingt ans sont dérisoires Et tu es si jeune aussi
Voici de quoi me tendre Dans tes bulles Ta voix Ta belle voie
-18h25-
De l’eau de mer De l’air Poivre et sel En vinaigrette
Je dévore l’écume De la source de mes joyeuses pensées
Je brise ma misère Je t’admire Je me livre à tes plumes
Tu t’es envolée Au dessus de mon petit bocal
Je laisserai bien pousser mes ailes Et m’échapper
Si la chatte me voit encore N’écoutez pas les chats
-18h29-
-Et ton duvet-mWm-23/09/2023-
Mon poisson
J’aime tes plumes
Et ton duvet
J’ai mordu
A la pèche de toi
Je te croise le soir
Dans le fond
Tu es mon bocal
Je voudrais voler
Comme un marteau-pêcheur
T’attraper Et te serrer
Pour que Dans demain
Dans un tendre baiser
Te voir te transformer
En envolée de papillon
En oiseau de feu
-18h34-
-Ils ont-D’avoir-mWm-23/10/2023-
Ils ont commencé Par la lettre A Leur chemin les mènera jusqu’à Zoé
Aurélie et Anthony se sont croisés Vers leurs vingt ans Dans leur bocal
La commune de St Loup Leur a servi de nid Depuis déjà tout petits
A la pèche A la chasse Aux papillons Aux lapins sauvages Dans la cage
Les oiseaux Aussi domestiques sont-ils Resteront libres Aux corneilles
Et ils ont mordus ensemble A leur dimanche de retrouvaille Dire oui
Leurs voisins leurs ont offert Pour le quotidien Un grand et beau jardin
-19h08-
Zoé vient d’avoir un an Et pour son anniversaire Elle a marié ses parents
La belle Cloé Adjointe à la mairie A glissé un meilleur et un pire Dans l’acte
Tout le monde est ravi Et ensemble Prêts à s’envoler Vers d’autres chantiers
Comment être sûrs qu’ils ne se sont pas trompés Le monde autour n’existe pas
Ils ont été poisson ensemble Chat ensemble Corneille ensemble Pour tout
Maintenant Ils se sont parlés Et sont devenus inséparables Pour s’envoler
Dans la direction du soleil Anthony a offert à Aurélie Son journal de poisson-chat
-19h14-
-De A à Zoé-mWm-23/09/2023-
Zoé
En plein été
Est arrivée
Ils n’ont pas
Joué au chat
Et la souris
Ils ont nagé
Volé ensemble
Et même fait chanter
Ils avaient
Leur bocal Face à face
En prison
Ils se sont mariés
Juste sortis de la SPA
Avec Zoé
-19h19-
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