dimanche 29 octobre 2023



-Belle-Soleil-Bille-mWm-13/10/2023-

Pour lui La belle fille était un silence de légumes

La soupe n’était pas prête A renoncer à ses acquis

La nuit s’était ramassée D’une flaque d’eau

Et le stylo Tracé du jour Représentait du noir

Une tomate A la place des joues Et les bruits Et là

Le mélange à l’eau De la source de ses vielles pensées

Aussi Avec un retard Il avait regardé le croquis

-21h59-

Le soleil bille De son nez de clown Et du village

La grande maison-château s’ecchymose de lumière

A l’aube Les pancartes éclaboussent l’information

En retard Les légumes s’étalent A cheval De l’assiette

En revanche Les vélocyclistes ne laissent rien passer

Ni les dimanches Ni le volume tiède De la carlingue

Et de son tube d’encre De sa bille de soleil Si épicée

-22h03-

Les billes de ses yeux S’interrogeaient encore Le Baron

Elle avait quelque chose De la profondeur des songes

Elle écartait Avec sa main Le rideau de l’obséquieux

De l’obligé A suivre A continuer A aboutir A lire

Les mélanges de la sauce A la soupe En une ressource

Les légumes épluchés Donnaient aussi leurs désirs

E le Baron n’avait pas envie de goûter à la soupe

-22h07-



-Questions-Eveillées-De la Baronne-mWm-13/10/2023-

Il se posait Sur un tas de questions Sur son papier

Il ne savait pas les secrets De la vive nature des légumes

Pourquoi empêcher La nuit de tomber Ce jour-là

Ses lunettes avaient Un pied sur terre Sur son nez

Ses moustaches volaient Les mots Guère plus visibles

Ses sens étaient guidés Par sa raison obsolète

Et la belle fille S’était endormie Sous la lune

-21h20-

La belle fille Eveillée Avait pris un crayon gras

Une sorte de charrue Dans le papier de l’Inde fine

Une trace de lune Devant son regard hésitant

Le Baron ne disait plus rien De peur Que se soit

Ecrit dans son image Dans son air trop sérieux

Avec un œil âr ici Et les mains Moiteur Vigueur

Lorsqu’elle signa le papier Il ne voulu rien savoir

-21h23-

Le fils de la Baronne Avec un geste souverain de rien

Avait suivi De la scène Les contreforts de la vanité

Le Baron était droit Un peu gauche Mais certain

La fillette de ses cinq ans Dessinait à merveille

En belle fille Elle n’obéissait qu’à son malsain

De qui veux-tu connaître les écrits pictogramme

Quand elle avait grandi Elle s’en moquerait Du Baron

-21h27-



-L’écoute-Savait-Plaisait-mWm-13/10/2023-

Je n’en savais rien Je l’écoute parler Dit-elle

Je ne comprends rien Je renonce Continua-t-elle Aussi

La paraskevidékatriophobie C’est une machine

Avoir peur de tout un tas de chose Des légumes

Des vélocyclistes indulgents Pour ceux qui font les routes

Pour ceux qui éclairent les avions Avec leur sort

Et aussi Les phrases vénéneuses Du Baron Enflammées

-22h34-

Lui savait Et s’arrondissait le dos Avec son sourire

Tu portes bien des idées Qui sont nées Depuis très peu

Tu voyages Dans ta tête Avec une avance sur le vent

Le temps de relire le silence Et le bouillon de la pluie

Dans la casserole parfumée Il y avait de bons mots

Et en les goûtant Des oreilles Le rêve s’est allumé

Les senteurs du voisin Du légume migrant De l’astre

-22h38-

La belle fille lui plaisait Il lui a dit A l’oreille

Alors Elle a refait le portrait Avec son œil triomphant

Alors Le soleil bille jeta ses légumes Dans le savoir

Et le fils requis le silence de sa mère Pour ressentir

Pour ne pas être seul A qui l’ignorance Etait le mélange

Fatigué Il alla Au bout de la nuit Avec un « Je » mécanique

Le Baron s’éloigna et lanca heureux Vous saurez demain

-22h41-



-Etait-Fait fuir-Au crayon-mWm-13/10/2023-

Le chasse-cousin n’était en fonctionnement Depuis peu

Il évitait Aux araignées Dans la soupe de légumes

Et par extension Il autorisait Au monstre De fuir

La belle fille Le lendemain Avait fait sa valise

La balise de la grille Ne fonctionnait plus Elle dû attendre

Le fils de la Baronne Avait pleuré Une bonne partie

Le jeu ne cesserait Quand ils entraient dans le samedi

-23h01-

Le chasse-cousin avait fait fuir toute la famille

Sauf le Baron Ils ne comprennent rien Et ont très envie

De prendre la main Le fils La Belle Ou bien Baronne

Sans douter Plus qu’à l’habitude Le café s’écoula

Le jour aussi La certitude aussi Et la rivière dans son lit

Il s’étai levé tard Et ne compris Sa vie Que vers midi

Le repas n’était pas prêt Il ne reste plus de légume

-23h04-

Le dessin au crayon gras Le laissait plus qu’affable

Le croquis au soleil bille Le rendit si incertain

Le portrait à l’œil triomphant Le faisait perplexe

Pourquoi tant de travail pour dire Avec intérêt

Le silence des légumes IL ne le compris Que tard

Comme la question empêcher la nuit de tomber Evidente

Le Baron ouvrit le journal Et s’enquit des petites annonces

-23h07-



-La pluie-Et l’eau-mWm-16/10/2023-

La pluie Et maintenant Discrètement En petites gouttes Gouttelettes nettes

Et ses pieds voulaient quitter les escarpins fins Dans une flaque froide

En rentrant chez elle Essuie ses pieds Si mous Et elle se regarda dans le miroir

Elle ne reconnu pas L’image Qui lui apparu Nue Sans l’artifice du soleil

Pas encore la nuit Mais une tendance A laisser choir Sous les nuages

Pas une prière Ce jour-là Pas un dimanche Ni un samedi Ni un vendredi

Elle aurait pu se préparer A embrasser Une toute quelconque religion

-15h06-

L’eau gouttait Dans le salon minuscule Tout frais de sa belle toilette

Elle enleva sa jupe Si serrée Si seulement il ne pleuvait plus Casserole

Seau Posés à même le sol Et la symphonie de la nature Qui s’ennuie Tellement

La campagne remerciait De ses fleurs de blé Et de sa couleur des soleils

La route mènerait à un paysage A demi cultivé A peine abandonné

Sa compagne préférait la ville A quelques lieux Elle ne se verrait pas Ce soir

Son chemisier La gênait Tant pire Personne ne devait venir

-15h12-



-Le miroir-Dans la glace-mWm-16/10/2023-

Le miroir lui présenta Une toile d’araignée En cheveux fins et blonds

Des yeux mielleux Semblaient l’écouter Marmonner Quitte ou double

Elle voulait plaire Mais sa visite de l’après-midi fut un vrai échec

Le couple ne croyait plus En une vie de couple Tout est tellement raté

Lui chantait de la vie d’ailleurs Elle creusait des réponses insolubles

Le miroir lui montra un côté saillant De ses joues Plus tristes qu’à l’habitude

Elle tourna autour de ses pieds Le vide ne la gênerait pas Si seulement

Elle vida la casserole et le seau Et admira le silence De sa respiration

-15h17-

Dans la glace de cet automne-là Le tiède de la vie ne se refusait rien

Ni les couleurs mêlées des trottoirs Couverts de feuilles Et de fruits

Ni la hauteur des arbres Des maisons calfeutrées de la ruelle

Et si derrière elle S’étaient cachées les senteurs D’un instant meilleur

Le peigne dans les cheveux Essayant de tirer d’avantage Dans l’air

Les doigts accrochés A sa silhouette distinguée Il faut le dire

Elle se trouvait plutôt belle Qu’elle pourrait Ainsi Plaire à sa belle

-15h22-



-Vole, vol-Au voisin-Son bœuf, son œuf-mWm-16/10/2023-

Qui vole En bœuf Sur un hélicoptère En galère

Le terrain était immolé Depuis déjà une semaine

Qui vole un œuf Le voisin ne pouvait que s’en plaindre

Ne pouvait atteindre son poulailler Nous pouvions

Le bœuf trainé Vers une terre plus propice Et sèche

Sans se transporter Vers l’étable de la famille Tuc

Dans une casserole A peine à bouillir Très frais

-15h41-

Le bœuf trouva l’étable Qui n’était pas la sienne

Mais foin et luzerne lui allaient A ravir Manger

L’œil sortit de sa coquille Par un trou Mi cuit

Les doigts trempaient Dans le pain Dans le sel

Le bœuf pourra se reposer Dans la paille sèche

Et la coquille se fend Se fond Avec les restes de l’assiette

Le voisin n’eut Ni l’œuf Ni la viande En attendant

-15h45-

L’Œuf et le Bœuf La casserole et l’étable Et la pluie

Depuis dix jours maintenant Des salves de l’averse

A l’inverse Le soleil avait été Dans l’inondation d’été

Le sec avait traversé Sans un nuage grossier

Le temps semblait les préoccuper Plus que tout

Sans se plaindre Les habitants du village regardaient

Le bœuf vole L’œuf s’émiette Et dans la rue Et dans l’assiette

-15h49-



-En des ordres-La chambre du roi-mWm-16/10/2023-

Le soleil se lève Et le soleil se couche Sa chambre était en désordre

Le soleil s’élève Et le soleil se mouche Le tapis sous le lit Et ses miettes

Le sommeil s’étrenne Et le soleil accouche Et le rêve lui a donné vie

Jojo s’était endormi Sous le pont de la rue carré Œuf et bœufs Allongé

Jojo s’était En fuite Caché sous les remparts De la belle citadelle

Jojo n’en était reparti Que tard dans la nuit Le soleil se couche tôt

Sa chambre était grande et verte Il était le roi De la ville A la campagne

-16h07-

Le soleil se lève Et le soleil se couche Les repas n’était pas plus gras

Le sommeil d’élève Et les oreilles écoutent Chacun voulait être le roi

Sa chambre De tissus cousus fins Les rideaux tirés Dans son dos

En des ordres Qu’il a lancé presque muet Si fier Si distrait

Tous regardaient Dans le miroir Les regrets de ne pas y être

Tous auraient voulu Connaître la phrase du jour Sans détour

La chambre n’était jamais vide Le soleil se couche Encore Le soleil se lève

-16h13-



-Serfouette-mWm-16/09/2023-

Une serfouette

Est une petite servante

Que l’on bat


Battre la serfouette

Comme on bat les œufs

Ou les bœufs


Le service fini

Elle retourne dans sa chambre

Et brille


Jojo est au lit

Elle se colle contre lui

Et lui dit merci


Le soleil s’envole

Le soleil s’enfuit

Un rêve A la serfouette

-16h29-



-L’eau-Des saints-Voyage-mWm-17/10/2023-

Y a de l’eau Y a des stylos Et une feuille blanche de papier

Autour de mes yeux Des regards à ma hauteur Assise

Des saints des seins Je découvre Un monde d’environnement

Des sourires tendres Des pluies du cœur Des interrogations

Aussi De mon stylo Je souhaite Je risque Je vais Papier

D’un trait rond et rouge Dessiner la courbure d’un

Une forme me soulève Tous ces visages De haute poitrine

-18h44-

Je voudrais Le peintre des Saints des seins Des nourrir

Les soupirs de voir Au-delà du ravissement Tout beau

Chaudes mains Sur les feuilles d’automne Se tracent

Les couleurs de la pointe noire De mon avenir d’enfant

Les douceurs des paysages Se forgent les sourds secrets

Comme avec une plume Le long fruit m’observe là

Aussi Je commence à naviguer Avec une quête de partage

-18h48-

Ce jour-ci Chacun voyage Au bon soleil de Septembre

Allongé sur le paysage Le grain de peau Du sable

La rougeur de l’arbre Au sommet de la côte Respire

L’air de ce moment de l’inspiration Le temps de dire

Le sommeil m’envoie Dans des rêves illustrés d’été

Le courage de dire Bonjour A toutes les poitrines salutaires

Chacun se jette En couverture Une porte vers l’humilité

-18h52-



-Le rue-Vêtue-Des saints-mWm-17/10/2023-

Dans cette rue-là Se chantent Les sans discours d’ici

Se parlotte Les fidèles amitiés De se revoir Et de se reconnaître

Se dansent les tendances A ne plus être le seul

Les semblables de la ressemblance De la différence encore

Toujours élancé Les portes de l’expiration Bienvenue

Aussi Lorsque je montre L’air de mes poumons ronds

L’air de mes songes Planté dans le monde Si beau

-18h56-

Torses vêtus de moulure du corps De tous les chacun

Sensations d’être parmi les amis De toutes vies

Reconnaissances à goûter Des très De loin De bien

Sans raconter La position de mon propre corps

Enseveli dans la nuit oubliée Et sans secret

Se jouent Les allures bienheureuses M’emportent

Sans doute Voir autrement comme de l’aise

-18h59-

Le sein des saints Et des saintes Et des sens dessus dessous

La colline de la sagesse De tous les pareils autrement

Le sentier Les mains A plat Pour mieux chanter

Les coureurs l’essoufflent Et comment Et comment

De la tendresse Dans le dessin frotté Du blanc papier

Je recommence à suivre L’infini du sein joli Aussi Ailleurs

-19h02-


 

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