lundi 30 octobre 2023
















-Ses cents-De nuage-mWm-09/10/2023-

C’était ses cent Ses cinquante La centaine et demi Sa vie est bâtie

Il tourne autour de moi M’enveloppe de son ombre frissonnante

Il laisse tomber Les plumes de ses branches Au gré de ce vent vantard

Il renonce à prendre plus de place Il est installé De la maison A la rue

Il plie Tant qu’il peut Il vent tenir bon Rond comme une planète

Il aime me sentir contre lui Il sent le bien-être Le facile à me porter

Aussi Ses fleurs m’engourdissent les sens Et je me repose à ses pieds enterrés

-18h16-

Une couronne de nuage lui rafraîchit l’esprit Il se repose lentement

Dans l’herbe rase Il puise incommensurablement Les sucs de la terre

Quand il l’écoute Tout lui semble facile Oh Combien de jours heureux

Quand hier encore Pour tant d’années Planté le jour de naissance de Grand-Ma

Quand je l’espère Il plongera sa boule de feuilles Sous la pluie fraîche

Naître en même tant Toi tu es là Grand-Ma Nous a laissé quelques objets

Une bonbonnière Deux écumoires Et une chanson pleine d’espoir

-18h22-




-L’anniversaire-Dix ans-Et ses fleurs-mWm-09/10/2023-

C’est l’anniversaire de Grand Ma Dit Maman la fière

C’est l’anniversaire du tilleul Résonne le père

Et centre toute attente Il vide leur verre d’eau chaude

Pour boire Encore et encore La mousse à pieds Si fraîche

Depuis que je suis petit j’ai entendu Mes bras A branche

J’ai grimpé Sur mes moignons Des coupes d’avant

Et j’ai cueilli des rêves A l’entendre Me vrombir

-18h26-

Quand il avait dix ans Raconte Maman En poétesse

Il pleurait les jours de bruit Du vent et des tornades

Il a failli casser Une fois chaque année Et pourtant

Le mur du jardin La coupe de l’air violente et sèche

Faîte de rebond Les nuages n’allaient pas plus loin

La fête prendrait la senteur du soleil caché D’un doux

Devenu l’arbre de la cour Tout le monde lui faisait la cour

-18h31-

J’avais pris mes jupes et mes robes De l’année passée

Les avais liées ensemble Comme un cortège de roses

Les avais ceints Autour de son tronc Monstrueux

Et m’étais installée Sur la grosse branche D’en bas

Adroite Je lui chantais Vent frais et Tout au près

Alors Ils ne me trouvaient plus Et j’étais heureuse

Nous fêtions ensemble En silence Ses racines Et ses fleurs

-18h35-






 

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