-Ma parole-Du vent-D’oiseaux-
-mWm-
-17/11/2023-
Ma parole Tout est là Un nuage sans pluie Au vent
Un ventre de ventriloque Une page mal décrite
Une tête Dans les airs souverains De son silence
Une carapace De venue molle et fière A en rouiller
A qui appartient Les avenirs Les vendredis Et les siens
Les oiseaux tournent Dans mes ombres bruyantes
Et les étourneaux S’en viennent S’en retournent Sans gène
-19h52-
La parole du vent Contre la chevelure entêtée de tiède
La coulure rude De pures étincelances Avant la nuit
Les tourner en rond Les voler dessus Les poursuites
Les commencements vite réduits Par la routine de voir plus
Elles se dansent Elles s’amendent Elles ne refusent rien
Comme une danseuse Ou un petit rat Ou bien le chat
Surement Dans l’ensemble Le fluide d’un autre rêve
-19h56-
Imaginons une pluie d’oiseaux voltigeurs Envol
Regardons le miel du soir couchant Et ses fruits
L’orange juteuse Avec ses ailes presque repliées
La sauce du curé Entamée par un sermon du ciel
Observons encore L’échappée Vers bâbord Vers tribord
La marée ne s’essouffle jamais Elle nous dévisage
Et je l’entends vrombir Et nourrir Une parole intérieure
-20h00-
-A toute jambe-A vécu-Le ventriloque-
-mWm-
-17/11/2023-
A toute jambe Ma parole Se sauve Celui-là Joshua
Où est sa parole A l’extérieure du ventre du ventriloque
Sur la mer Dans le ventre de la mère Sachons nager
Savons-nous Nous sauver De la mère De la terre
Creusons-nous Nos regards Vers les étourneaux du ciel
Connaîtrons-nous La construction De l’envolée du monde
Où se placent Les rêves de Joshua D’un d’eux qui sauve
-20h55-
Joshua a vécu Dans une autre longue languissante ronde
Il a dansé Comme un étourneau Avec ses semblables
Aurait-il mieux valu Que tous se sauvent Des arbres
Sur le vitrail de la parole Dans le centre d’éructation
Sous la soupière De la pensée éphémère Dans la mer
Pour raconter des mensonges Des rondeurs diaboliques
Et Que le silence n’arrive plus Pour une parole venue
-20h58-
Le ventriloque manipule sa penchée de marionnette
Il semble se taire Ne bouger à peine Se retourner
Comme les étourneaux Il fait voyager les songes
M’oblige à fléchir A réfléchir A admirer l’envolée
Hors de ma vie Les coïncidence Aurait été ridicule
Il se sauve Il se met à courir Mais ne nous sauve
Un nom semblable Me fait me distraire De mon envol
-21h03-
-La joie-La musique-D’étourneaux-
-mWm-
-17/11/2023-
Parole Paroles La joie La demeure Que la joie de la demeure
Que l’on arrête d’admirer Le long Le bleu Le rond ciel
Que les étourneaux quittent l’hiver Pour nous saluer
Leurs vols Comme des sourires S’étalent dans nos rêves
Pourquoi sont-ils revenus Du soleil D’un instant à l’autre
Comment allons-nous rire D’une blague de mal civilité
Que la prière païenne vocifère Dans mon silence
-21h47-
J’ai bien reconnu la musique Dans ton ventre tendre
Je t’ai vu quitter les oiseaux des yeux Et t’étonner
Dire que demain Touchera à sa fin Avec malice Là
Là La plaisante phrase De l’arbre de vie détournée
Où plus un fruit ne restera Pour nous mieux partager
Pour étendre Sur le sable La marionnette de ma peau
J’ose à peine Tendre la parole A toutes mes interrogations
-21h51-
Etourneaux Que la joie demeure Et toute d’admiration
Etre de parole De ventre et de tête En une chanson
Que le soir de la fatigue D’avoir tant donner A chacun
Au tien A Joshua A l’oiseau rire A mes yeux
Dans l’édifice sonore de la vérité De tous les tous
Comment disposer ses rêves Hors de la vue de l’envol
Dans le sens du sourire Dans le temps du souvenir Demain
-21h56-
-Votre lettre-Un mensonge-De repproche-
-mWm-
-17/11/2023-
J’ai reçu votre lettre Pleine de reproche Au sujet de demain
Vous n’avez pas voulu Voir les oiseaux Les oiseaux vivre
Vous n’avez pas espéré Prendre des mots Dans le livre de Joshua
Vous souhaitez regarder l’envol Comme un chemin perdu
Comme une turbine d’éolienne Comme une hélice de bateau
Comme un encombrant rotor Sans le moteur qui m’électrise
Votre parole se veut directe Mais où sont passés les plaisirs
-21h30-
J’ai reçu un mensonge Face à la vie Face à notre amour
Vous doutez de tout Ne faut-il pas plutôt admirer
J’admire la cueillette des souvenirs Que vous envelopper de mots
J’admire la tendresse de vos paroles C’était hier L’été dernier
C’était un penchant Vers le vent du soir Qui vous a fait fuir
C’était le présent Un cadeau des étourneaux Une belle parole
Aussi J’ai reçu votre courrier Comme une étincelle De joie
-22h35-
Tant de reproche Me font me souvenir de notre rencontre
Le nez au vent Les yeux à peine mouillés Levés vers le soleil
La main Montrant la direction de la beauté du monde
Votre parole me va à ravir Que la joie demeure Que la vie
Aussitôt Je vous ai regardé Et j’ai vu une p arole folle
Où l’être absent avait plus d’importance Que la présence
Où mon silence Vous a amené à rire du ventriloque
-22h39-
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