dimanche 26 novembre 2023


-Ma parole-Du vent-D’oiseaux-

-mWm-

-17/11/2023-



Ma parole Tout est là Un nuage sans pluie Au vent

Un ventre de ventriloque Une page mal décrite

Une tête Dans les airs souverains De son silence

Une carapace De venue molle et fière A en rouiller

A qui appartient Les avenirs Les vendredis Et les siens

Les oiseaux tournent Dans mes ombres bruyantes

Et les étourneaux S’en viennent S’en retournent Sans gène

-19h52-

La parole du vent Contre la chevelure entêtée de tiède

La coulure rude De pures étincelances Avant la nuit

Les tourner en rond Les voler dessus Les poursuites

Les commencements vite réduits Par la routine de voir plus

Elles se dansent Elles s’amendent Elles ne refusent rien

Comme une danseuse Ou un petit rat Ou bien le chat

Surement Dans l’ensemble Le fluide d’un autre rêve

-19h56-

Imaginons une pluie d’oiseaux voltigeurs Envol

Regardons le miel du soir couchant Et ses fruits

L’orange juteuse Avec ses ailes presque repliées

La sauce du curé Entamée par un sermon du ciel

Observons encore L’échappée Vers bâbord Vers tribord

La marée ne s’essouffle jamais Elle nous dévisage

Et je l’entends vrombir Et nourrir Une parole intérieure

-20h00-






-A toute jambe-A vécu-Le ventriloque-

-mWm-

-17/11/2023-



A toute jambe Ma parole Se sauve Celui-là Joshua

Où est sa parole A l’extérieure du ventre du ventriloque

Sur la mer Dans le ventre de la mère Sachons nager

Savons-nous Nous sauver De la mère De la terre

Creusons-nous Nos regards Vers les étourneaux du ciel

Connaîtrons-nous La construction De l’envolée du monde

Où se placent Les rêves de Joshua D’un d’eux qui sauve

-20h55-

Joshua a vécu Dans une autre longue languissante ronde

Il a dansé Comme un étourneau Avec ses semblables

Aurait-il mieux valu Que tous se sauvent Des arbres

Sur le vitrail de la parole Dans le centre d’éructation

Sous la soupière De la pensée éphémère Dans la mer

Pour raconter des mensonges Des rondeurs diaboliques

Et Que le silence n’arrive plus Pour une parole venue

-20h58-

Le ventriloque manipule sa penchée de marionnette

Il semble se taire Ne bouger à peine Se retourner

Comme les étourneaux Il fait voyager les songes

M’oblige à fléchir A réfléchir A admirer l’envolée

Hors de ma vie Les coïncidence Aurait été ridicule

Il se sauve Il se met à courir Mais ne nous sauve

Un nom semblable Me fait me distraire De mon envol

-21h03-









-La joie-La musique-D’étourneaux-

-mWm-

-17/11/2023-



Parole Paroles La joie La demeure Que la joie de la demeure

Que l’on arrête d’admirer Le long Le bleu Le rond ciel

Que les étourneaux quittent l’hiver Pour nous saluer

Leurs vols Comme des sourires S’étalent dans nos rêves

Pourquoi sont-ils revenus Du soleil D’un instant à l’autre

Comment allons-nous rire D’une blague de mal civilité

Que la prière païenne vocifère Dans mon silence

-21h47-

J’ai bien reconnu la musique Dans ton ventre tendre

Je t’ai vu quitter les oiseaux des yeux Et t’étonner

Dire que demain Touchera à sa fin Avec malice Là

Là La plaisante phrase De l’arbre de vie détournée

Où plus un fruit ne restera Pour nous mieux partager

Pour étendre Sur le sable La marionnette de ma peau

J’ose à peine Tendre la parole A toutes mes interrogations

-21h51-

Etourneaux Que la joie demeure Et toute d’admiration

Etre de parole De ventre et de tête En une chanson

Que le soir de la fatigue D’avoir tant donner A chacun

Au tien A Joshua A l’oiseau rire A mes yeux

Dans l’édifice sonore de la vérité De tous les tous

Comment disposer ses rêves Hors de la vue de l’envol

Dans le sens du sourire Dans le temps du souvenir Demain

-21h56-




 

-Votre lettre-Un mensonge-De repproche-

-mWm-

-17/11/2023-



J’ai reçu votre lettre Pleine de reproche Au sujet de demain

Vous n’avez pas voulu Voir les oiseaux Les oiseaux vivre

Vous n’avez pas espéré Prendre des mots Dans le livre de Joshua

Vous souhaitez regarder l’envol Comme un chemin perdu

Comme une turbine d’éolienne Comme une hélice de bateau

Comme un encombrant rotor Sans le moteur qui m’électrise

Votre parole se veut directe Mais où sont passés les plaisirs

-21h30-

J’ai reçu un mensonge Face à la vie Face à notre amour

Vous doutez de tout Ne faut-il pas plutôt admirer

J’admire la cueillette des souvenirs Que vous envelopper de mots

J’admire la tendresse de vos paroles C’était hier L’été dernier

C’était un penchant Vers le vent du soir Qui vous a fait fuir

C’était le présent Un cadeau des étourneaux Une belle parole

Aussi J’ai reçu votre courrier Comme une étincelle De joie

-22h35-

Tant de reproche Me font me souvenir de notre rencontre

Le nez au vent Les yeux à peine mouillés Levés vers le soleil

La main Montrant la direction de la beauté du monde

Votre parole me va à ravir Que la joie demeure Que la vie

Aussitôt Je vous ai regardé Et j’ai vu une p arole folle

Où l’être absent avait plus d’importance Que la présence

Où mon silence Vous a amené à rire du ventriloque

-22h39-






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