vendredi 31 mai 2024
jeudi 30 mai 2024
-Arbre-Animal-Coquillage-Constellation-
-mWm-
-03/05/2024-
Un arbre Un arbuste Un pourquoi Si j’étais
Si Il faisait Un soleil de pluie Une ribambelle
Un bourgeon De toutes les façons Un glaçon
Si j’avais été Un pied de nez Creusé A la pioche
Je pousserai Dans l’ombre A te donner Proche De
-20h04-
Un animal Un autrement du temps Si j’étais
Je gambaderais de l’arbre A roue longue
A garnir de fleur De ma queue De ma sueur
A être plutôt le plus beau Des rois Par le choix
Je serais Un pan de mur De jardin Un sacripant
-20h07-
Un coquillage A la nage Une étagère J’étais guère
Je volerais Dans les vagues printemps Des grandes marées
Je plongerais A s’accrocher Aux récits D’avant avantage
Je suis la cage de l’eau De la fière mer Mon bourgeon
Petit animal mou J’ai ma petite coque de coque De coq
-20h05-
Une constellation de poulettes De miettes du ciel
Je serais l’éloignement A courir Par contemplation
A chercher les lumières Dans les mélanges des vents
Je serais Si j’étais Dans la nuit Sans bruit Réverbère
Et je te plonge Toi Genre des êtres Comme multitude Mon amie
-20h13-
-Tonitruant-Comment-Le jour-Hier-
-mWm-
-03/05/2024-
Si j’étais tonitruant Je dormirais mal calée Là
Entre coussins de fruit Et cris de petits poussins
Entretemps J’avais encore dormi Folle rôtissoire
Dans la chaleur fermée de nuit De fuir D’espoir
Et des rêves Et des rides Et des rêveries Alambic
-20h55-
Si j’étais comment D’étendre un moment Epais
Si j’étais pourquoi De bois de cèdre Décéder A boire
Et si je transpirais de carnage De bagages De brouhaha
Je mangerais les sourires Que je ne peux voir Ici
La suite changera La ruine Du crépuscule à l’aurore
-20h58-
Si j’étais le jour d’aujourd’hui Je courrais toujours
Je connaîtrais mes souvenirs De la vie De la fuite
Je fus éveillée Au milieu de la nuitée Par un tintamarre
Par une bruitée du loir Sans le soir d’hiver Au chaud
Eau chaude Sur le perron de l’inconscience Noire
Je commencerais par sortir Par rougir Par taire
-20h49-
Si j’étais aussi hier Remémorons-nous la route
Les traces florissantes Les commandes Les combien
Les Indes aux fruits subtiles de la conversation sonore
Le courage de bailler De tailler bavette D’être bête
Comme le vermisseau Coulant de doigts En bas A la vie
-20h52-
-Deux doigts-D’un éclat-Raconté-Aujourd’hui-
-mWm-
-03/05/2024-
Quand j’étais A mes deux doigts A rire de trous
De creux de mots Des poings poussés Et d’olivier
J’étais l’arbre Qui nous faisait de l’onde d’arbre
J’avais rire Et cris de joie J’avais un petit poids
Du haut de mes deux kilos J’avais évité le drame
-21h32-
Je riais Si j’étais D’un éclat de bois Et de traces
Je farce Je carcasse Je jette mes doigts Et rattrape
Je divulguerais Au temps futur Les croassements
Les dires Les de canard Les sirs Les paon de gloire
J’allais commencer à grandir Avec ton sourire
-21h35-
Elles n’avaient raconté Mon enfance Farce et rattrape
Elles m’avaient emporté Comme un gros coquillage
A l’âge de marcher Je criais de rire Je riais de cri
Je balancerais Bras et pieds Autour du lampadaire
Et par taire J’étouffais de joyeuses joyeusetés
-21h38-
Aujourd’hui Farces et Rattrapes Je suis trop vieux
Mes yeux collent encore Aux bêtises des enfants
Ma barbe sourire Se badine S’embobine Se mine
Ma canne toque le sol Comme une rame d’océan
Et je rattrape Mes premières années Pleines de farces
-21h41-
-Le vin Le rien-La voilette-Un sourire-
-mWm-
-03/05/2024-
Le vin Le pain La levée La reine La sirène
Le voile de Tony Du truand Du fut tonifiant Trop
Tonitruante carapace Passe et lance d’avance
Du vieux Du violet Du beau Du laid Du volley
Chacun avait gardé Sa voilette Sans être noire
-22h13-
Le rien Le sien Le machin La triple rase Le masque
Ses yeux nous jette au loin Au sourire incertain
L’enfance allait quitter le frais Dans le noir
L’autrement à poser son regard de combinaison
Couverte de la face Glaçure Cela me tient Me rassure
-22h16-
Volettent les bords de la voilette Le sort s’émiette
Les filaments des étoffes Se choquent A de la pierre
Comme garnison de la face La place déraison
Et les égards Potage Dans le doux transparent
Et les bavards N’ont plus de pieds Dans les rimes
-22h18-
Ce n’était pas un sourire Ni un triste sir L’enfance
Ce n’était plus l’innocence A être entamé d’heureux
Si j’étais taillé Dans la jeunesse de la belle pierre
Dans la terre blanche Portée de filiformes drapés
J’ai raté ma folie Je contemple les rêves du dedans
-22h21-
-Le beau-L’horreur-Les tuiles-D’hier-
-mWm-
-04/05/05/2024-
Aujourd’hui Le beau plan Pro Pomme Promenade
Ramasser la rue Au travers des herbes de trop de trottoir
Il désherbe Le matin Des gestes de la nuit Pluie
Il assombrit le cauchemar De tout vouloir Autrement
Aujourd’hui La cuite n’a pas trop chaud De l’eau
-23h58-
Aujourd’hui L’horreur C’est Autrement Rien ne va Dur
La caillasse rebondit Sous les souliers Saouls De l’eau
Et les crayons du soleil Sèchent les traces De quoi
De rondeurs des ombres Des sabres Des arbres
Et coupées en deux Les saisons ne se racontent pas
-00h02-
Les maisons connaissent les tuiles bouillantes De Dante
L’affaire se met à faire l’averse Et tout se glace
Se déplacent les horribles croutes cassées Sans vent
Cibles Sensibles Des goudrons dégoulinent Tant
Aujourd’hui Les ruines des gouttes Se sont craquelées
-00h05-
Il n’y aura plus d’hier Pourtant Ils ont service
Ils ont novice Qui croient encore A l’équilibriste
A l’académie Des nuits velues De poils De pluie
De suite Dans les suaves nuages et l’algèbre
Beau rang Mauvais bruit C’es aujourd’hui
-00h09-
-Sacerdoces-Profession-Touage-Courage-
-mWm-
-04/05/2024-
Sacerdoces des nuages toujours Passer Par là
Carapace de la pierre L’atterrée séchée du champ
Les fruits cueillent les insectes Du chant Des cris
Des zozotements A plein temps Et des fugaces
Nuages d’ombre Sauf la pénombre Courante
-00h13-
Profession Déplacer les nuages Et les autres carnages
Possession de croire Que tout est choisis Sur le fil
Que vont devenir Les croutes d’eau A peine revenues
Les routes d’os Avec les cadavres Des herbes drôles
Chacun grandit de hauteur Partir Leurs labeurs
-00h16-
C’est le rouage de l’impossible Rater sa cible
Tomber là N’importe où Sur nos genoux Trop courts
Sur nos labours De petites graines De sonneur De semeur
De coureur de pluie A rang serré A sang gelé
Même l’hiver Ressemble à canarder les nuages
-00h19-
C’est le courage De tous les vents Pousse les gouttes où
Ou bien Sûr de soi Bien sûr Pour une foi La lune
Elle passe devant Elle passe A l’arrière d’hier La dune
Ronde Sur un fil tendu Du soir Il faut tenir
Faut-il Encore Visser la terre Avec le sommeil du ciel
-00h23-
-Il marchait-Prenait-Voleur-De rire-
-mWm-
-04/05/2024-
Il marchait Aurait préféré Un autre Tant Plus encore
Où les secondes dureraient Une heure La bonne heure
Il charmait le caillou du sentier Le roux Le long Le rond
Il voulait casser la tempête Et revenir A plus de sentiment
A plus tard A l’arrivée Mais C’est quoi l’arrivée
-00h34-
Il marchait Prenait de l’avance Sur sa vie foutue
D’avoir usé Ses pieds Ses mains Ses rêves Ses sentiers
Et le là-haut tombait mal Pour une foi Si solide
Il charmait Ses pensées usées Il tombait de haut
Il était bleu Et aussi brouillard Et aussi le noir
-00h37-
Il était voleur Comme les oiseaux Dans ses blancs sabots
Il était tombeur Aussi la brebis A manger la vie
Et de son moment Il passait le temps A tomber devant
A écraser les regards d’espoir De trouver l’instant latent
Il marchait souvent A peine au courant Du printemps
-00h42-
Il charmait de rire Les plaisirs De battre la terre D’air
Il creusait des rayons de boue Sur la carcasse sale
Il voulait Tout net Tout nettoyer Tout déployer Tout
Entant que Se le disait L’atmosphère Sur la pierre
Il marchait Il marchait Tête en l’air En pleurant
-00h46-
-Cascade-Carapate-Cadavre-Capable-
-mWm-
-04/05/2024-
Cascade exquise Qui vois-tu là L’eau qui claque Bouse
Qui que tu sois Tu ridiculises les arbres perchés De lourd
Et le soleil Et le soleil Et l’éternel soleil Au soleil
Il tombe bien Et Allume ses fusées coulantes De vraies
Aussi L’eau tombe de partout Car les temps changent
-01h05-
Carapate Se Et tenir la soie Des fils de trame De drame
Cavalent les ruisseaux Sur l’argile qui se dégouline
Combien de pas Pas de pluie Pas de soleil Pas de vent
Alors laisse l’eau Arriver Comme un beau sortilège
Comme un souvenir Revenu chaque tour du jour
-01h09-
Le cadavre de la pluie d’hier Complètement démonté
La carcasse de la terre Divisée en oui et en son nom
Le partage Des feuilles Des troncs De bons aveugles
Le sauvage comprend Mieux encore laisser taire
Et mettre le parasol Et le parapluie En paravent
-00h12-
Capable de bise De brise De brise-vent D’avantage encore
Cador de suivre le courant Le maillot Le pull Le temps
Le mouillé trop Et le trop sec Et les miettes tempérées
Er repérer le temps qu’il sait Allons à ses bagages
Entre les rochers Il cesse d’emporter les fuites d’air
-01h17-
-Valise-Sac-Partis-
-mWm-
-22/05/2024-
Valise Sac Sacs et valises Le dedans Vide à plein
La chemise Pleine de cartes et de papier Grises
La veste Le porte-manteau Le veston long Grise
Prise à l’électricité de triste Je parti Participe
Où donc est posée la ceinture de cuir De dure
Et la jupe de dupe Partir Pour revenir Dire
Pleine de futurs souvenirs Faire le plein de bien
-22h34-
Le sac à catastrophe Et la terrible des valises
Le départ Pour le reste d’une vie Se découvrir
Se munir de sens Sentiments étiquetés En pied
Se voir Dans les Au revoir Dans le trop noir
Et se tenir Chaud ou froid Ça gèle Ça brule rire
La route sera longue Sans toi Pour y revenir
La vie s’encroûte d’espoir Ronde promenade
-22h39-
Vous êtes bien partis Pour un long voyage d’une vie
Pour grandir Sans sourire Sans soupir Sans dire
Et envisager A chaque pas Sur des sables des côtes
Les bottes abîmées Dans les profondeurs du cœur
Dans les bords du ciel les miettes empaquetées
Dans les rougeurs des lames de vagues Si mouillées
Que ton visage Fait le voyage En rude solitude
-22h43-
-Du balcon-Le maillot-Déshabillé-Au caleçon-
-mWm-
-22/05/2024-
Sur le bord Du balcon de ma chambre Branlante
Sur les hauteurs Dans la vapeur De ton chaud été
Piétiner D’une rambarde A l’autre rebord Rotor
Débord Des mains Dès demain Je naviguerai
J’emporterai Dans l’oubli Mon quotidien glacé
-22h47-
J’ai enfilé le maillot Dans le bain du soleil
A la maison Il n’y aurait Que de l’or d’orage
Que des certitudes d’habitude Et des dommages
Que va devenir le silence De ne plus y penser
Et d’ouvrir Le sac à viande Enrobant mon corps
-22h50-
Je me suis déshabillé le ventre Pour brunir l’envie
Il n’y a plus rien Ni le sandwich De la route
Ni la tartine de grand-mère Emplie de croustillant
A peine les heures de travail Il n’est plus d’horloge
Aussi Le départ Contenait beaucoup plus d’espoir
-22h54-
J’ai posé l’élastique du caleçon Sur ma respiration
Je veux aller à la mer Dans les vagues Montagne
Je vaux me camper Dans la campagne d’ailleurs
Ma peau se plisse Bronzage Bronzage Bronzage
Et je rentrerai Quinze jours Après le balcon
-22h57-
-Voyage-Potage-Autre temps-
-mWm-
-22/05/2024-
Voyage
Jusqu’au plafond
Noyade
Pataud nager
Au bord de la rime
Si jeune Au plus âgé
De la vague La cime
Ailleurs
Bracelet Brasse
Plonge la carcasse
Dans la sauce d’été
L’écume d’éternité
Tout le long de l’âge
Revenir à la plage
Devenir
-23h07-
Potage
La journée terminée
Sauvage
Le voyage d’ennui
De l’envie De la nuit
De donner une chose
Une calmerie de pose
Là-bas
La salle se déplace
Les rames éclaboussent
Dans les yeux d’une douce
D’une main Je t’enlace
Et là Se réveiller
Ouvrir ensommeillé
La valise
-22h12-
D’un autre temps
L’avion est recollé
Ma quête
Plonger en souvenirs
Dans le plat froid du lac
Et refermer le sac
Et de là Revenir
Valise
Et tout était si beau
La mémoire de ton sein
Mon dieu Toi Ma déesse
Que le passé ne cesse
Echappée sur présent
Sur force Me grisant
Mon vieux voyage
-23h18-
-Route demain-
-mWm-
-22/05/2024-
La route
Faire la route
Prélude
Bagages
Sur les bords de la page
Amarrés
Nous y allons
Nous ne savons pas
Où nous allons
Le village
Un dernier virage
C’est ici
C’est la nuit
La maison est petite
Et nous verrons demain
-23h22-