mardi 29 octobre 2024


-A tort ou à courir-

-mWm-

-07/10/2024-


A tort ou à courir Galopin Opiniâtre Jour de pâques

Les yeux se sont cassés Les œufs repeints de jaune

Et dédicacer sa peinture Au temps A l’origine Des pierres

A la chasse accourir A chercher A revenir ravi

Y a-t-il donc d’autres Galopin Pour aussi découvrir

-15h12-

A tort ou à sourire Chocolat Recouvrir Tes lèvres

Les bords Des miettes Jusqu’aux joues Ajourées

Tes mélanges des doigts Aux bruns Et au sucré

Tes pièges A dentiste A régal A tête de lampiste

Ouvrir Avec la joie La couleur en émoi Pas triste

Et Galopin Je suis-je fonce sur la piste Aux chocolats

-15h17-

Sur ta balançoire Observant Regards opiniâtres

Sur le siège lancé Tu montes du doigt Là-bas

Tu renifles Tes bras Et nous cries Et nous pries là

Et tous les galopins Te regardent danser Ici

Ici nous allons là-bas Et les caches secrètes

Et des portes discrètes Vers ton sourires Sans chocolat

Ils courent A la chasse Ils volent Godasses Ils roulent

A l’origine Tu étais plus belle encore Tu étais d’or

Je t’aurais dédicacée Toutes les phrases d’amour

Tous les mots chocolat Tous les œufs tous cassés

Et dans les galopins Je resterais le dernier Pour tes yeux

-15h24-

Opiniâtre A te laisser danser Haut bas Haut

A te rougir mon chocolat d’œuf Et De te décrire

Dans mes joues Dans mes mains Une belle dédicace

Je suis ton galopin Et je chasse Une cour tout pour Toi

-15h18-




-Une habitude qui-

-mWm-

-07/10/2024-


Tu es une habitude Qui me fait perdre Mes habitudes

Tu es le stylo en chocolat Qui me dédicace Soldat

Tu es l’écriture Qui me fait tracer des contre-vérités

Je suis ton galopin Qui a perdu L’habitude de galoper

-15h43-

Je plie une feuille En vœux J’écrase mes vérités

Elles ne me plaisent Plus guère Comme des galères

Elles me font vider Mes idées pleins les poches

Elles cochent Sur l’emballage De l’âge de l’enveloppe

Les signes de mon nom Et me remettent en cage

Elles arrondissent Mes fins de moi Comme d’habitude

-15h46-

La page s’écrie Tu n’as pas bien fini Opiniâtre

Et les mots se traquent Dans mon cœur L’attaque

Et le vide permis De conduire le courant La chasse

Je découvre d’environ Mes mauvaises aisances

Mes ruines de partir Vers les sourds souvenirs

Et je reviens Là Près de vous Près du toit Pluies

Orage de courir Dehors De nourrir les gouttes d’or

Je pose sur le papier mouillé De l’averse de mes yeux

Je renonce A te dire Ce que je t’ai écrit En galopin

En courant Après les œufs Aux pâques de l’habitude

Aussi En t’écrivant J’écoute l’enfance Me battre le cœur

-15h53-

Pour te le dire Avec mes douleurs Et mes maux

Avec l’alphabet incertain Et le repos malin

Je me suis endormi Comme chaque matin Et je rêve

Je suis le songe De t’embrasser Perdu Comme d’habitude

-15h55-

J’ai posé le stylo Et j’ai pris le rabot Sans aise

J’ai perdu l’habitude D’entendre ta voix Silence

J’écoute les copeaux Adoucir le bruit du rabot

J’entends Dans une chance La pluie s’est arrêtée

Et je porte A la main La planche d’une vie vidée

Où seules les habitudes perdues avaient du sens

-16h00-





-Alors qu’il tournait-

-mWm-

-07/10/2024-


Alors qu’il tournait le verrou Frénétiquement

Mais rien ne se passa Dans la couleur sombre

Il entendit De nouveau Un gémissement

Comme d’habitude Le cri s’en suivi En revenant

Il ouvrit les yeux Son corps était blanc De bleus

-16h35-

Des tâches de l’huile Des taches du sang Autant

Des lunettes du vent Des manteaux de pluies Aussi

Des chants Des voisins Des pleurs Des siens Enfants

Des rires perdus Des cuirs ventrus Et des curieux

Des danses des mains De monsieur l’agent d’entretien

Il ouvrit les yeux Son cœur était lent Et vieux

-16h39-

Pourquoi entrer Dans cet immeuble Belle rue

Pourquoi ne pas mettre Directement La belle lettre

Pourquoi être discret Devant l’entrée du concierge

Pourquoi venir vivre Dans ce quartier De rentier

Pour qui crois-tu Qu’il te faudra rendre les clefs

Pour qui veux-tu Qu’il entendit le gémissement

Pour qui allait-il passer Pour un bel évadé

Pour qui devait-il annoncer la triste nouvelle

Ainsi Comme d’habitude Il se racontait l’histoire

Il écrivait les questions Et les réponses Si fausses

Que les agents ne pouvaient que s’interroger

-16h46-

Le verrou avait été cassé A gros coups de pieds

Il entendit De nouveau Un râle lamentable

Sur le sol Leur corps flottait Un nid en tapis

Iels étaient deux Iels étaient moches Et presque morts

-16h49-

Le livre tenait dans la poche Du vieux manteau

La petite fille aurait voulu finir la lecture

Mais la voisine Avait ouvert Sa grande porte

Et avec sa grande voix Lui proposa du gâteau

Du gâteau au chocolat Comme le lundi de pâques

Les galopins en avaient laissés Loin de leurs habitudes

-16h53-




 




-Tu es mon étoile-

-mWm-

-11/10/2024-


Tu es mon étoile Tu flamboies Dans mon antre haute

Derrière la porte du partage près d’une vieille soupe

Devant le volet Creusé par les lunes satellites

Tu es ma constellation Et j’aimerais en devenir une

-19h53-

Dans mon ventre bas J’y vois A travers le clair miroir

La poire sucrée De la devinée Au bout de la branche

Le reflet défait De ta chevelure constellée de poils

La légère retenue d’eau Dans mon dos En avalanche

J’y aperçois Une pièce de sourire Un rejet fier

Une tendance à envahir Mon imaginaire De toi

-19h56-

Si j’étais ta constellation Comme tu es la mienne

Je bercerais tes désirs En plaisir Sans regret

Je poserai sur la table endeuillée de belle nappe

Des bols de pluie de légumes Fraîchement chauffée

Des découvertes D’un goût incertain De thym

Des paupières vibrantes Tournées vers les airs

Et le parfum De la tenture légère A te soulever

A laisser paraître Le nez froid De vent De guêtre

Toutes les fines passoires Du ciel Trous de soleil

Troué de silence A naviguer Dans les merveilles

Je serai Toi constellée d’enchantement Et de sommeil

-20h02-




-A point une virgule-

-mWm-

-11/10/2024-


Un point Une virgule Une seule En forme d’étoile

Une majuscule Placée au début de la rue

Point virgule Comment ça continuera enfin

Trois petits points Comme une brique de maçon

-20h35-

La maison a sa fenêtre Même deux Deux yeux

Entre parenthèse Les rideaux Tombent de haut

La porte Cachère Tient son ventre très serré Servie

Point d’exclamation Et d’interrogation Un bol

Une poignée de lettres Dans une phrase courte

Une constellation De bonjour De bonsoir De signes

-20h39-

Point de virgule Venue de chez le voisin Bien

Une faute d’orthographe Rougit tellement

Tendrement Une lettre de facteur d’orgue Ça dénote

Avec son son profond Et sa voix là Si lasse

Respiration Interrogation Doux Tu reviens

Tu pousses les belles plantes Vers la porte verte

Couverte de soleil A peine Ouverte Sourdine

Chacun va lire son texte Et le point Les points

C’est le silence Qui nous fait entendre les sens

Et les étoiles constellées De signes Courent sur le toit

-20h44-




-Quand à l’élixir-

-mWm-

-11/10/2024-


Quant à l’élixir volé de Mélusine Il s’esclaffe

Il redonde Il se vaporise Il s’enfuit des châtaignes

Et Elle constellation De l’explication Ici Ne dit rien

Ni le contre temps Ni le retard Entre deux joues

-21h13-

Alors Point de compréhension Ni de distanciation

Le violet De l’autre abbé Baissé C’est Dédé Et eux

Les spectateurs du point-virgule S’inquiètent un peu

Un autre jour Il serait passé Invisible Entre parenthèses

Entretemps Les rouleurs de temps De tambours Lourds

Et la seconde prend son temps Et raye la carte

-21h17-

Suspension Dans les nuages Y’en a point Ici

Les grattures des cieux Dans les yeux Trace blanche

La rature a repris sa forme En une autre lettre

Une page littérale Ecrite Dans tous les sens

Avec de la nuit Doucereuse Dans l’élixir

Avec le flamboiement du ridicule En volée

Avec une carte du tendre Comme un grand jour

La reine de la visite scélérate et alchimique

Dans une ressource d’eau Allant par quatre

Et la cinquième Majeur Se maintient Et se déporte

Ainsi Mélusine s’en va Et retourne A l’usine

-21h23-




-Tu patardes encore-

-mWm-

-11/10/2024-


Tu patardes encore Depuis si longtemps A temps

Sans te douter que chacun attend le commencement

Avec ton flocon d’élixir Et la neige beige et lente

Alors C’est cytarde Dans la musique de nuit

-22h01-

Faux Arrêter la rustique Et la veille Jusqu’au matin

Vrai sens Qui monte Jusqu’au lent lendemain

Les pièges à goutte Les sièges à route Sur la carte

Il lui valut de prendre de l’avance De la revanche

De quoi étaler Sur le papier La direction de tout

De trouver un chemin Qui arrivera Jusqu’à nous

-22h04-

Jamais Elle ne patarde Jamais Elle ne nous envie

Elle atteindra le soir Dans le couloir de la rue

A la vue Des plats panneaux Dans le bon sens

Elle a cheminé Seule Avec Son papier rayé

Avec le sentiment De ne pouvoir s’en prendre

A l’horloge de l’autre gare De garde à vous

A la peste De couvre-feu De rester Tous chez elle

Chez le village réuni Dans les familles punies

De devoir attendre Que le niveau de l’eau s’abaisse

Que les langues se dessèchent Que chacun s’affaisse

Mélusine arrivera En patardant la rue Si attendue

-22h11-




-Cyprès du soleil-

-mWm-

-11/10/2024-


Cyprès Du soleil Un de Sète Ou de Troyes Alors

Si près du cyprès A la campagne Ça tombe mal

Hier encore Elle s’envolait Gouttait l’élixir

Aujourd’hui C’es la faim L’envie d’en finir

-22h31-

Promenade Des pieds volés De l’usine au sentier

Cheminade Avec les bâtons Que nous battrons

Etalade De Venise De remise Du fond d’atelier

Et la porte couverte D’une de Toi De cyprès De soleil

Dernière larme A marcher Pourtant Comme hier

-22h35-

Mélusine s’est cachée Derrière les tiges de l’arbre en fleur

Mélusine A quitté l’usine Et s’est perdue Emue

Elle avait patardé Toute la journée en errance

Elle avait filé la haine De devoir Et d’attendre

Nous autre Nous ne savions pas que De la fatigue

Nous implosions nos rires Et cherchions Mélusine

Personne n’avait volé le vizir Avec son bleu élixir

Personne n’avait goûté la goutte Si près du cyprès

Et chacun de ne pas regarder le soleil D’un de nous

Vous étonnez Vous De ne pas trouver la route

Retournez-vous Sans bouger Où chacune s’est enfuie

-22h41-







-Je suis une plume-

-mWm-

-14/10/2024-


Je suis une plume d’angelot En train Ecrire là

Sur le papier de mes vacances Quand tout commence

En bas De chemise teintée de l’encre De l’entier

Je suis stylo à la plume Dors Monde des écritures

-15h05-

Je suis de la peinture Et des lettres follement écrites

Des phrases larges et longues Des mots portés à Toi

De sensibles mérités Que je n’ai pas reconnues

Que j’ai Dans le village Transmis à vérités plates

Dans les cours Dans les droits Dans les habitats

Dans l’innocence De ma pensée Je suis plume

-15h08-

Le nuage se domine Dans la place des mondes

Le passage au lendemain Laisser une trace

Le papier gratté En calligraphe rudimentaire

Une feuille de la nature profonde de l’être

Etre prête A recevoir la vie Hors de la nuit

Je me demande Ce que j’étais Avant d’être plume

Je crois Une croyance et un doute peu sérieux

Je n’étais Pourtant J’y ai gardé la place

Ni le temps qui nous porte A chaque chemin

Ni le trop court Qui me ressemble Ma vie

Mon espoir de plonger Dans un texte Là

-15h14-




Une fillette Ma belle cueillait le trop ridicule

Laissait pousser les fleurs Au soleil Automne Soleil

Emportait Dans son panier rouge Un coquelicot

Un reste de la nature Si prête à envahir Ses rires

-15h16-

Un jeune homme Volontaire A vider les vieux papiers

Ila tout observé Les tristesses Avec peu d’espoir

Les mensonges Que le grand-père posait en vérité

Les soûleries de l’aurore Qui lui reste encore

Les retards Bien avancés Comme un pardon

Et le bellâtre en riait En criait Une De foi

-15h19-

Dans une chemise rectiligne Tenait une photo

Les quadriages Pour tracer en plus grand L’instant

Pour piéger dans les mots Mes faciles impressions

Mes sentiments De te dire fillette Loin de l’oubli

Mes reconnaissances d’amis Et mes rares attardements

Tout est violet Surtout l’encre Sur mon tablier

Ma chemise est tachée Je n’ai encore rien écrit

J’ai cherché Sous mes cheveux sales Et bancals

Dans mes malles aériennes Que je me souvienne

J’ai posé mes mains En poche Entêtées vérités

Et j’ai penché Ma tête En taches Larmes de l’encre

-15h22-




-Fillette Ma belle-

-mWm-

-14/10/2024-


Une fillette Ma belle Si longtemps Que je t’ai revue

Comme un instant Qui m’a laissé Une infinité

Des secondes Des heures durant Ecrites sur ma tombe

Un marbre blanc Un vieux printemps Un temps

-15h42-

Bien reçue Du monde des réalités Un beau bouquet

Je renifle A travers pierre Tu exhales A travers dalle

Tu m’estourbis Tu me Joli moment Joliment enfoui

Avec tes pieds Dans les graviers Que fais-tu ici

Que cherches-tu De là A retrouver Ma joie finie

-15h47-

Ta silhouette s’échappe Entre les carrés de pierre

Ton dos robot Te sert à devancer les sourires

J’aimerai te crier Le jour Et le retour de la nuit

J’aimerai me lever Et marcher Derrière tes pieds

Et te donner Ma veste Pour écouler le tiède printemps

Pour faire rebondir le passé Dans le bel avenir

Le bruit d’une auto Le silence Sans compter le vent

Les cris des enfants Avec des bonbons Entre les dents

Les ronds et longs crissements D’une autre maman

La porte de terre Et de fleurs séchées et écrasées

La caboche de te revoir Merci la nuit Merci le noir

-15h53-

La fillette était vieille Et portait Ses petits enfants

Elle leurs contait Des moments précieux Et heureux

Elle leurs caressait les poux Pour faire disparaître

Les odeurs Dans ses mains Des cheveux souvenirs

-15h56-



-Une fillette-

-mWm-

-14/10/2024-


Une fillette Ma belle M’arrosait les viandes De cuisinière

On Tous Besoin de petits poids chez soi Ô Toi Légèreté

Odeurs de l’envolée Aux légumes de pas de passade

L’assiette De miettes de plein Et de vilains reliefs

-16h11-

J’avais reconnu l’écuelle Au jus de mon mouton

Le recueil Sur mon cercueil De mots déposés

Tu t’es vu Quand t’as cru Je ne boirai plus

Je déjeune Des restes Des fidèles poussières d’air

Je creuse De la cuillère Les rejets de fourchette

Et je te vois Et je te bois Et je tends le ventre rond

-16h15-

Elle était plus fine Que mes rêves Une réalité

Elle entassait les assiettes Sur les bords d’évier

Sur les torchons de l’abandon A laisser demain

A suffire à la nuit De passer un autre matin chemin

A te lever de mes envies Et de tisser tes cheveux

Enfiler les couleurs vieilles De cet autre crépuscule

Nous avions continué à diner De pois de boire

De lumière sans ampoule De pierre qui roule

Qui nous a emmené A marcher A se recroiser

Les mains En langage des signes Des désirs

Et de quoi toujours Se retrouver Pour trouver l’été

-16h21-

Nous n’avions rien dit La plume était si tordue

Si sombre Dans son encre De son sang

De son rang Dans le livre Dans la bibliothèque

Dans la librairie Du boire Et du manger Encore

-16h23-





-En t’attendant Fillette-

-mWm-

-14/10/2024-


Fillette En t’attendant J’ai tué le temps A temps

Et j’en suis mort Même mort de rire Au pire

J’ai occupé mon présent De l’amour du dépassé

Et j’ai pensé à Toi A Toi A Toi Pour m’occuper

-16h34-

Fillette Ma vie s’est emplie De soupirs En réalité

C’est le moment de te retrouver Mais tout était

Différent de l’enfance A ne plus se reconnaître

Différent de l’étude De ce savoir A faire bâtir

Si le printemps avait changé de banc public

Dans la rue Je regardais le temps se déplacer

-16h37-

J’ai placé mon sourire Sur la vitrine de mon visage

J’ai serré Dans mes bras La chemise blanche

La plume n’écrivait plus Pourtant Quelle belle

Quelle histoire bouillonnante De mes baccantes

De mes mangers Et de mes boires Pour encore

Posé à mes côtés Elle était rouge L’encre de boire

A engorger A siffler A un verre de pierre près

Porter les fleurs Qui ont toutes commencé à sécher

Qui que tu sois Devenue Tu m’as laissé le tuer

Le temps Dire que le matin glacial Et fadeur

Dans mon cœur En attendant Dans du bonheur

-16h44-

Fillette Sur ton solex Un souvenir inexistant

Sommeil Marrant Dans mes chaussettes vertes

Souvenirs Une image Construite avec une page

Une plage stylo A l’encre dans le dos Le temps à plume

-16h47-




 

-Igloo-

-mWm-

-15/10/2024-


Zéro degré Igloo J’aime ta maison Ta maison

Ta chaleur me rend D’amour Souffle court

Dans le dôme De ta blancheur A mille

A sang Sourire rouge Et tendresse pastelle

-23h05-

Zéro degré Igloo Je suis venu à pieds Igloo

J’ai posé mes genoux Sous ta tête Lueur

Tu m’as donné La soupe De quelques mots

Le dos tendre De la fraîche chaise De terre

Dans le blanc De tes yeux J’ai été heureux

J’ai mélangé Tes os de loupe A voir de près

-23h09-

Banc Banquise Aiguise mes bras De Toi

Chaloupe Ventouse De pourpre Les pieds gelés

Ecoutille Et brillent les tendances des eaux

Emoustillent Le poisson sec Et le bec d’enclume

Cet oiseau Sans son arbre Je m’attarde

Tu m’attardes D’attente Le plein de gentille

Tu excaves le dossier Sur le banc Bord d’Or

Le banc blanc Le discret regret A secret

Le rangé A épier la vue d’un fade nuage

Que tu es belle Avec ta peau Couverte de plume

Que tu es celle Que je croise Dans ta maison de dune

-23h15-





Les iglotiers sont venus creuser Par amitié

Les défendeurs Ont plongé Par cœur Entiers

Les conseils sont devenus Multiples de zéro

Et je te tiens Dans mes reins Pour avancer

-23h17-

Acrobates Sur les pierres blanches Avalanches

La montagne de glace Me trace Me trépasse

L’étendue Si nue Du flanc Du temps pansu

L’éternelle violette Sur la photo du passé

Quand il y avait des landes Qui se balancent

Et Par le bord de l’igloo Notre maison debout

-23h21-

Belle exquise Ficelle Fillette Mi vieillie

Dans la longueur des skis de lâche glace

Dans la blancheur des nuits De la lumière

A tout poser Sur le palier Passer l’igloo

A tant donner Dans les mains Gants Peaux

Possible et risible chaleur A se partager

En quête De savoir bâtir La maison cœur

Et En liesse d’éclat Tu Rire Tu Redire Inspire

Evasive La phrase à oser s’écrire En espèce

La pièce de sonnet D’un autre don Oignons

La richesse Des légumes Avec du poisson Igloo

-23h27-