mardi 29 octobre 2024




-Tu es mon étoile-

-mWm-

-11/10/2024-


Tu es mon étoile Tu flamboies Dans mon antre haute

Derrière la porte du partage près d’une vieille soupe

Devant le volet Creusé par les lunes satellites

Tu es ma constellation Et j’aimerais en devenir une

-19h53-

Dans mon ventre bas J’y vois A travers le clair miroir

La poire sucrée De la devinée Au bout de la branche

Le reflet défait De ta chevelure constellée de poils

La légère retenue d’eau Dans mon dos En avalanche

J’y aperçois Une pièce de sourire Un rejet fier

Une tendance à envahir Mon imaginaire De toi

-19h56-

Si j’étais ta constellation Comme tu es la mienne

Je bercerais tes désirs En plaisir Sans regret

Je poserai sur la table endeuillée de belle nappe

Des bols de pluie de légumes Fraîchement chauffée

Des découvertes D’un goût incertain De thym

Des paupières vibrantes Tournées vers les airs

Et le parfum De la tenture légère A te soulever

A laisser paraître Le nez froid De vent De guêtre

Toutes les fines passoires Du ciel Trous de soleil

Troué de silence A naviguer Dans les merveilles

Je serai Toi constellée d’enchantement Et de sommeil

-20h02-




-A point une virgule-

-mWm-

-11/10/2024-


Un point Une virgule Une seule En forme d’étoile

Une majuscule Placée au début de la rue

Point virgule Comment ça continuera enfin

Trois petits points Comme une brique de maçon

-20h35-

La maison a sa fenêtre Même deux Deux yeux

Entre parenthèse Les rideaux Tombent de haut

La porte Cachère Tient son ventre très serré Servie

Point d’exclamation Et d’interrogation Un bol

Une poignée de lettres Dans une phrase courte

Une constellation De bonjour De bonsoir De signes

-20h39-

Point de virgule Venue de chez le voisin Bien

Une faute d’orthographe Rougit tellement

Tendrement Une lettre de facteur d’orgue Ça dénote

Avec son son profond Et sa voix là Si lasse

Respiration Interrogation Doux Tu reviens

Tu pousses les belles plantes Vers la porte verte

Couverte de soleil A peine Ouverte Sourdine

Chacun va lire son texte Et le point Les points

C’est le silence Qui nous fait entendre les sens

Et les étoiles constellées De signes Courent sur le toit

-20h44-




-Quand à l’élixir-

-mWm-

-11/10/2024-


Quant à l’élixir volé de Mélusine Il s’esclaffe

Il redonde Il se vaporise Il s’enfuit des châtaignes

Et Elle constellation De l’explication Ici Ne dit rien

Ni le contre temps Ni le retard Entre deux joues

-21h13-

Alors Point de compréhension Ni de distanciation

Le violet De l’autre abbé Baissé C’est Dédé Et eux

Les spectateurs du point-virgule S’inquiètent un peu

Un autre jour Il serait passé Invisible Entre parenthèses

Entretemps Les rouleurs de temps De tambours Lourds

Et la seconde prend son temps Et raye la carte

-21h17-

Suspension Dans les nuages Y’en a point Ici

Les grattures des cieux Dans les yeux Trace blanche

La rature a repris sa forme En une autre lettre

Une page littérale Ecrite Dans tous les sens

Avec de la nuit Doucereuse Dans l’élixir

Avec le flamboiement du ridicule En volée

Avec une carte du tendre Comme un grand jour

La reine de la visite scélérate et alchimique

Dans une ressource d’eau Allant par quatre

Et la cinquième Majeur Se maintient Et se déporte

Ainsi Mélusine s’en va Et retourne A l’usine

-21h23-




-Tu patardes encore-

-mWm-

-11/10/2024-


Tu patardes encore Depuis si longtemps A temps

Sans te douter que chacun attend le commencement

Avec ton flocon d’élixir Et la neige beige et lente

Alors C’est cytarde Dans la musique de nuit

-22h01-

Faux Arrêter la rustique Et la veille Jusqu’au matin

Vrai sens Qui monte Jusqu’au lent lendemain

Les pièges à goutte Les sièges à route Sur la carte

Il lui valut de prendre de l’avance De la revanche

De quoi étaler Sur le papier La direction de tout

De trouver un chemin Qui arrivera Jusqu’à nous

-22h04-

Jamais Elle ne patarde Jamais Elle ne nous envie

Elle atteindra le soir Dans le couloir de la rue

A la vue Des plats panneaux Dans le bon sens

Elle a cheminé Seule Avec Son papier rayé

Avec le sentiment De ne pouvoir s’en prendre

A l’horloge de l’autre gare De garde à vous

A la peste De couvre-feu De rester Tous chez elle

Chez le village réuni Dans les familles punies

De devoir attendre Que le niveau de l’eau s’abaisse

Que les langues se dessèchent Que chacun s’affaisse

Mélusine arrivera En patardant la rue Si attendue

-22h11-




-Cyprès du soleil-

-mWm-

-11/10/2024-


Cyprès Du soleil Un de Sète Ou de Troyes Alors

Si près du cyprès A la campagne Ça tombe mal

Hier encore Elle s’envolait Gouttait l’élixir

Aujourd’hui C’es la faim L’envie d’en finir

-22h31-

Promenade Des pieds volés De l’usine au sentier

Cheminade Avec les bâtons Que nous battrons

Etalade De Venise De remise Du fond d’atelier

Et la porte couverte D’une de Toi De cyprès De soleil

Dernière larme A marcher Pourtant Comme hier

-22h35-

Mélusine s’est cachée Derrière les tiges de l’arbre en fleur

Mélusine A quitté l’usine Et s’est perdue Emue

Elle avait patardé Toute la journée en errance

Elle avait filé la haine De devoir Et d’attendre

Nous autre Nous ne savions pas que De la fatigue

Nous implosions nos rires Et cherchions Mélusine

Personne n’avait volé le vizir Avec son bleu élixir

Personne n’avait goûté la goutte Si près du cyprès

Et chacun de ne pas regarder le soleil D’un de nous

Vous étonnez Vous De ne pas trouver la route

Retournez-vous Sans bouger Où chacune s’est enfuie

-22h41-




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