-A tort ou à courir-
-mWm-
-07/10/2024-
A tort ou à courir Galopin Opiniâtre Jour de pâques
Les yeux se sont cassés Les œufs repeints de jaune
Et dédicacer sa peinture Au temps A l’origine Des pierres
A la chasse accourir A chercher A revenir ravi
Y a-t-il donc d’autres Galopin Pour aussi découvrir
-15h12-
A tort ou à sourire Chocolat Recouvrir Tes lèvres
Les bords Des miettes Jusqu’aux joues Ajourées
Tes mélanges des doigts Aux bruns Et au sucré
Tes pièges A dentiste A régal A tête de lampiste
Ouvrir Avec la joie La couleur en émoi Pas triste
Et Galopin Je suis-je fonce sur la piste Aux chocolats
-15h17-
Sur ta balançoire Observant Regards opiniâtres
Sur le siège lancé Tu montes du doigt Là-bas
Tu renifles Tes bras Et nous cries Et nous pries là
Et tous les galopins Te regardent danser Ici
Ici nous allons là-bas Et les caches secrètes
Et des portes discrètes Vers ton sourires Sans chocolat
Ils courent A la chasse Ils volent Godasses Ils roulent
A l’origine Tu étais plus belle encore Tu étais d’or
Je t’aurais dédicacée Toutes les phrases d’amour
Tous les mots chocolat Tous les œufs tous cassés
Et dans les galopins Je resterais le dernier Pour tes yeux
-15h24-
Opiniâtre A te laisser danser Haut bas Haut
A te rougir mon chocolat d’œuf Et De te décrire
Dans mes joues Dans mes mains Une belle dédicace
Je suis ton galopin Et je chasse Une cour tout pour Toi
-15h18-
-Une habitude qui-
-mWm-
-07/10/2024-
Tu es une habitude Qui me fait perdre Mes habitudes
Tu es le stylo en chocolat Qui me dédicace Soldat
Tu es l’écriture Qui me fait tracer des contre-vérités
Je suis ton galopin Qui a perdu L’habitude de galoper
-15h43-
Je plie une feuille En vœux J’écrase mes vérités
Elles ne me plaisent Plus guère Comme des galères
Elles me font vider Mes idées pleins les poches
Elles cochent Sur l’emballage De l’âge de l’enveloppe
Les signes de mon nom Et me remettent en cage
Elles arrondissent Mes fins de moi Comme d’habitude
-15h46-
La page s’écrie Tu n’as pas bien fini Opiniâtre
Et les mots se traquent Dans mon cœur L’attaque
Et le vide permis De conduire le courant La chasse
Je découvre d’environ Mes mauvaises aisances
Mes ruines de partir Vers les sourds souvenirs
Et je reviens Là Près de vous Près du toit Pluies
Orage de courir Dehors De nourrir les gouttes d’or
Je pose sur le papier mouillé De l’averse de mes yeux
Je renonce A te dire Ce que je t’ai écrit En galopin
En courant Après les œufs Aux pâques de l’habitude
Aussi En t’écrivant J’écoute l’enfance Me battre le cœur
-15h53-
Pour te le dire Avec mes douleurs Et mes maux
Avec l’alphabet incertain Et le repos malin
Je me suis endormi Comme chaque matin Et je rêve
Je suis le songe De t’embrasser Perdu Comme d’habitude
-15h55-
J’ai posé le stylo Et j’ai pris le rabot Sans aise
J’ai perdu l’habitude D’entendre ta voix Silence
J’écoute les copeaux Adoucir le bruit du rabot
J’entends Dans une chance La pluie s’est arrêtée
Et je porte A la main La planche d’une vie vidée
Où seules les habitudes perdues avaient du sens
-16h00-
-Alors qu’il tournait-
-mWm-
-07/10/2024-
Alors qu’il tournait le verrou Frénétiquement
Mais rien ne se passa Dans la couleur sombre
Il entendit De nouveau Un gémissement
Comme d’habitude Le cri s’en suivi En revenant
Il ouvrit les yeux Son corps était blanc De bleus
-16h35-
Des tâches de l’huile Des taches du sang Autant
Des lunettes du vent Des manteaux de pluies Aussi
Des chants Des voisins Des pleurs Des siens Enfants
Des rires perdus Des cuirs ventrus Et des curieux
Des danses des mains De monsieur l’agent d’entretien
Il ouvrit les yeux Son cœur était lent Et vieux
-16h39-
Pourquoi entrer Dans cet immeuble Belle rue
Pourquoi ne pas mettre Directement La belle lettre
Pourquoi être discret Devant l’entrée du concierge
Pourquoi venir vivre Dans ce quartier De rentier
Pour qui crois-tu Qu’il te faudra rendre les clefs
Pour qui veux-tu Qu’il entendit le gémissement
Pour qui allait-il passer Pour un bel évadé
Pour qui devait-il annoncer la triste nouvelle
Ainsi Comme d’habitude Il se racontait l’histoire
Il écrivait les questions Et les réponses Si fausses
Que les agents ne pouvaient que s’interroger
-16h46-
Le verrou avait été cassé A gros coups de pieds
Il entendit De nouveau Un râle lamentable
Sur le sol Leur corps flottait Un nid en tapis
Iels étaient deux Iels étaient moches Et presque morts
-16h49-
Le livre tenait dans la poche Du vieux manteau
La petite fille aurait voulu finir la lecture
Mais la voisine Avait ouvert Sa grande porte
Et avec sa grande voix Lui proposa du gâteau
Du gâteau au chocolat Comme le lundi de pâques
Les galopins en avaient laissés Loin de leurs habitudes
-16h53-
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