vendredi 29 novembre 2024


-Si j’étais poisson-mWm-20/11/2024-

Et si Par habitude J’étais un poisson

Je serais tout petit Mais si joli

Je ne serais pas trop Mais si beau


Grandirai Dans une âme rase

Une ville De connexion En rond

De perception Aux teints Garçon

Au visage du sourire Du dire

Et je creuserai Dans mes secrets


J’y trouverai Le plaisir de rire

De tendre les yeux Du peureux

Du triste à raviver Mes vieilles couleurs

Des roses Sans épines Si dignes

Des rouges De passion Pour de bon

Des portes Avec une clé sacrée

Pour seulement Prendre ta main

-16h23-


Si j’étais ennuyeux J’irai à Toi

A te chanter Des contes de toujours

Où la quête Trouvée Au fond du lac


L’histoire finira Par encore l’espoir

Au bout d’une canne à prêche

Des mots Et de blanches asperges

Cachées Dans une terre fière

Pour sortir Et donner la saveur


Arrête tes salades Et les plaques à gratter

Tes silences de rêves Que tu fais En regret

Que tu portes Des autres Dans ta joie

Dans ta foi Où le plus recherché

Où hier a trouvé Dans un soupir

Ce que demain Tu aurais tant voulu

Un tout petit poisson Qui rend heureux

-16h31-




-Le soleil dans la nuit-

-mWm-

-20/11/2024-


C’était le défaut de trop Le soleil Dans la nuit

La pluie Dans les restes de sècheresse

Le regard Qui reproche Au bonheur


D’être Toujours aussi charmant

Comme le cadeau Sans un bruit

Un étale de fête Une harmonie folie

Un paquet redingote Au chaud

Et le poisson bonheur Par cœur


D’être tant Après avoir reçu

Les compliments du temps usé

Les revendications D’abandon

Les délires D’avoir trouver encore

D’un noir étang Un présent trésor

Où vont se coïncider Avec soin

La quête reconnue Dans les rues

-16h43-


Mon plus gros défaut De la gloire

Reconnaître Ce que tu es

Comme un monstre de l’étoile


Comme un fauve Chassé Avant l’été

Perdu Dans les hivers perdus

Chanté Dans les soirs En chants

Dans les champs De la belle graine

Aussi chasseur Que pleur bonheur


Comme un doute A faire la route

Une hirondelle A voir la belle

Une vie gagnée A s’essouffler

Une tendre envie De te dire merci

Et de te prendre Dans mon cœur

Pour partager Pour partager Entier

Que j’ai laissé Au mont de pitié

-16h50-




-La tour chinoise d’Epinal-

-mWm-

-20/11/2024-


Les images d’Epinal Et la tour chinoise

Les secrets De tous temps Au moment

A la seconde Où la pluie nourrit


A la minute Où mon cœur déborde

Où une cohorte de fauve Dépose

A l’hameçon Des vieilles chansons

Une couleur De toutes les odeurs

Avec la vie La nuit Sagesse de fruit


Sur l’arbre Planté Au pied de la tour

Avec des racines Pleines de jour

Des pour Des noms de rousseur

Des feux de braises La chaleur d’aise

La poudre à faire disparaître

Les ruines D’un très vieux bonheur

Qui riment encore Une fleur d’or

-17h08-


Imprimée De vendredi indigné

Gravée de routes Et de déroute

La carte du centre Du long ventre


Dans mon printemps Je m’éprends

Je me dispose Sur une plage

Sur un grain de rose sable

Où l’amour Autour de toujours

M’enrobe de joie M’envole De choix


Je peux choisir De te revenir Ivre

Vider le livre De ses pages d’image

De sortir de la suie De la cage

L’oiseau vivre Dans mon bonheur

Les rires Les lueurs Au petit matin

Les suivre Les sueurs Au long chagrin

L’image se caille Et Au pareil Veille

-17h17-




-Sur l’Everest-

-mWm-

-20/11/2024-


Je suis mon propre client Déjà enfant

Je ne suis pas mon roi D’effroi

Je suis une aide lamentable Qui cède


A la tendresse De te laisser exister

A la paresse De plonger et D’exprimer

Le chaud Le droit Un bout du bois

Dans l’arbre Au pied de la tour

A toujours limer Le jour entier


Parcours dans la montagne Une côte

Une déballe des sentiers piétinés

Avec labour des cendres Et des cailloux

Lors de l’escale De joie De drame

Trouver la longueur Des souliers

Des savates pluie Des bottes hotte

Et le mont du reste De l’Everest

-17h25-


Aplatir la montagne Sur la carte

Mettre des fils Les chants défilent

Etre avec les gants Des grands


Agrandir le Roussillon du pays

Avec les bosses de la chanson

Avec les vrais sous Du remous

Du dégout De planter l’argent

Comme un faux espoir De l’amant


La princesse A qui tu redonnes

La joie du puits Du épanoui

Du jour de froid A monter gros

A l’aide du long bâton Détord

Dans les habits Chahuter Au corps

Au mélange De ruminer Chaleur

De dire A l’esprit Ma reine Tu es Roi

-17h32-




 

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