-Le silence Ce jour-là-
-mWm-
-11/11/2024-
L’avait fait Le silence Ce jour-là
L’avait palpé L’horizon vide
Et le vent n’a pas coulé De vérité
Un jour férié Avec comme activité
Les écritures De la vieille semaine
Des passés du temps Si volant
Avec peu de mots Des je t’écoute
Dans ces jour-ci Encroûtés de la vie
Un jour Où le drapeau battait
Au matin gris Avec la sorte de lumière
Avec d’observation Renoncement
Dénonciation Des vieux soupirs
Te de mémoire d’élégant Ce silence
Ce triste tourment Qui entoure
De mettre les mains Dans les poches
-15h13-
Tous en colonne Par deux Par trois
Tous glacés Et trop mal placés
Avec les paroles Si officiellement
Tous criblés de balles Sifflantes
Les corps par deux Dans de la boue
Les couleurs dévêtue De la terre
Les trous Aujourd’hui Couverts de vert
D’amertume Et de la chute drue
Tous dans le mélange des bruits
Des balles Des horreurs Des bombes
Et Aujourd’hui Le nouveau silence
Celui d’une paix Mal gagnée Et sale
Celui des corps Mal retrouvés
Celui des étendoirs A laver l’espoir
Tout est toujours A recommencer
-15h18-
Le silence pacifique Reste A ma porte
Les oiseaux Sont chez nous Remous
Les feuilles peuvent tomber Vertes
Le gris du ciel Vient des nuages
De la carcasse De ces saisons
Qui n’ont duré Dans les maisons
Qu’avec la chaleur Des cheminées
Tout est parti Bien déminé
Le silence D’un attardateur du cœur
Dans rouges souvenirs Jusqu’aux genoux
Des pièges à bras Dans les manteaux
Et le drapeau Sauf dans le vent
Le frais Le bois Le d’autre fois
Les noms défilent Il me fait froid
Les noms défilent Ces jours-là
-15h24-
-Une femme cierge-
-mWm-
-11/11/2024-
Une jeune femme s’approcha Cierge
A ce moment cireux Eclairée de l’intérieur
A l’instar D’une bougie Au teint ivoire
Un jeune homme s’éloigna Vierge
Aux sourires mielleux Dans la nuit
Le pinceau 0 lama Sur de la toile
Le ton de lavoir A tout nettoyer
A tout tracer A envelopper de clair
Le jeune La jeune Ivoire Semailles
Vierge Usée Cierge de l’éclair
Le tableau Etait d’un bleu rouge
D’un sombre clair D’une nuit de lune
La fillette regardait Regardait
Et en couple En frottement
La fillette les regardait naître
-15h47-
Dans les temps nouveaux Sans changement
S’en chancelant Des jeunes membres
A se porter A se gagner A rafistoler
Le tableau de crocodile A la belle lumière
Les larmes d’huile Et d’essence
De naissance Et de virulence
Les jeunes amants Sans faiblesse
L’un devant L’autre derrière Si fiers
La fillette Par la fenêtre De près
Passant devant le haut perron
Creusant son sillon De froid
Plaçant ses doigts Posant ses gants
Et le nez A la naphtaline Si droite
Sinon Elle aurait continué
Elle se serait glissée Dans le froid
-15h54-
Elle s’est échappée De ses sèves
De ses mains Qui se retiennent
De ses pieds A encore avancer
Assise Elle s’est assise Emportée
Dans ses yeux Rouges de lourd
Dans ses chants Au beau milieu
Sa tête s’en va Sa tête va mieux
Et son sourire A qui mieux-mieux
Assise Près de la jeune femme Là-bas
A jeter l’œil Et le pinceau Si haut
Sur le tableau Sous le chapeau
Dans les glaçures Sur de la toile
La main delà celle A la lente bougie
Les cheveux tombés Dans l’oubli
Il ne leurs restait Que peu de secret
-15h59-
-Pas pieds froissés-
-mWm-
-11/11/2024-
Sur le papier froissé Il avait posé
Il m’avait posé Un vrai lapin
Avec des cornes Avec des crottes
Je n’était plus La fillette De ce jour-là
J’avais grandi A la chaleur des bougies
A la teinte ivoire Du bord du soir
J’avais développé Des traces rouges
Dans de l’allure D’une secousse
Je n’étais plus le peintre à ridule
A dépeindre la soie D’autour
A parsemer de joie Le retour
Le jour venu Entier Férié
Où les soldats n’ont plus le choix
Ils doivent terminer De tout jeter
La paix Et le silence du lapin
-16h17-
Il avait des cornes Dans l’oreille
Des poils De tous poils En longueur
En largeur D’être Un froid lapin
Il n’était plus La fillette En miettes
Il s’était peint Avec ses riens
Sans le maillot De se tenir
Sans couleur De peau De peur
D’être transformé En pompier
La jeune femme Avait Sauf la bougie
Perdue L’allure De son génie
De sa pure démarche large
Et le jeune homme est arrivé
A porter bottes Et haut chapeau
A tenir la canne Dans son gant
Et en lapin Il avait posé se main
-16h23-
Il étai devenu S’était posé en lapin
En robe de bure En patte bonheur
En cœur De sautiller Devant Derrière
Il gambadait Dans la noue
En trois couleurs A cœur d’ivoire
En creuse passage En page Songe
En rêve de s’user Dans les espoirs
De porter Son vrai Dans ses traits
Sur le papier Il s’était reposé
Un lapin dru Un dessein cru
Un avenir A tout encourir
A laisser Et abandonner l’été
Le jour férié La jeune cierge
Le temps clapier Et les lueurs
La paix Sur papier En lapin posé
-16h29-
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