samedi 30 novembre 2024


-Le silence Ce jour-là-

-mWm-

-11/11/2024-


L’avait fait Le silence Ce jour-là

L’avait palpé L’horizon vide

Et le vent n’a pas coulé De vérité


Un jour férié Avec comme activité

Les écritures De la vieille semaine

Des passés du temps Si volant

Avec peu de mots Des je t’écoute

Dans ces jour-ci Encroûtés de la vie


Un jour Où le drapeau battait

Au matin gris Avec la sorte de lumière

Avec d’observation Renoncement

Dénonciation Des vieux soupirs

Te de mémoire d’élégant Ce silence

Ce triste tourment Qui entoure

De mettre les mains Dans les poches

-15h13-



Tous en colonne Par deux Par trois

Tous glacés Et trop mal placés

Avec les paroles Si officiellement


Tous criblés de balles Sifflantes

Les corps par deux Dans de la boue

Les couleurs dévêtue De la terre

Les trous Aujourd’hui Couverts de vert

D’amertume Et de la chute drue


Tous dans le mélange des bruits

Des balles Des horreurs Des bombes

Et Aujourd’hui Le nouveau silence

Celui d’une paix Mal gagnée Et sale

Celui des corps Mal retrouvés

Celui des étendoirs A laver l’espoir

Tout est toujours A recommencer

-15h18-


Le silence pacifique Reste A ma porte

Les oiseaux Sont chez nous Remous

Les feuilles peuvent tomber Vertes


Le gris du ciel Vient des nuages

De la carcasse De ces saisons

Qui n’ont duré Dans les maisons

Qu’avec la chaleur Des cheminées

Tout est parti Bien déminé


Le silence D’un attardateur du cœur

Dans rouges souvenirs Jusqu’aux genoux

Des pièges à bras Dans les manteaux

Et le drapeau Sauf dans le vent

Le frais Le bois Le d’autre fois

Les noms défilent Il me fait froid

Les noms défilent Ces jours-là

-15h24-





-Une femme cierge-

-mWm-

-11/11/2024-


Une jeune femme s’approcha Cierge

A ce moment cireux Eclairée de l’intérieur

A l’instar D’une bougie Au teint ivoire


Un jeune homme s’éloigna Vierge

Aux sourires mielleux Dans la nuit

Le pinceau 0 lama Sur de la toile

Le ton de lavoir A tout nettoyer

A tout tracer A envelopper de clair


Le jeune La jeune Ivoire Semailles

Vierge Usée Cierge de l’éclair

Le tableau Etait d’un bleu rouge

D’un sombre clair D’une nuit de lune

La fillette regardait Regardait

Et en couple En frottement

La fillette les regardait naître

-15h47-



Dans les temps nouveaux Sans changement

S’en chancelant Des jeunes membres

A se porter A se gagner A rafistoler


Le tableau de crocodile A la belle lumière

Les larmes d’huile Et d’essence

De naissance Et de virulence

Les jeunes amants Sans faiblesse

L’un devant L’autre derrière Si fiers


La fillette Par la fenêtre De près

Passant devant le haut perron

Creusant son sillon De froid

Plaçant ses doigts Posant ses gants

Et le nez A la naphtaline Si droite

Sinon Elle aurait continué

Elle se serait glissée Dans le froid

-15h54-


Elle s’est échappée De ses sèves

De ses mains Qui se retiennent

De ses pieds A encore avancer


Assise Elle s’est assise Emportée

Dans ses yeux Rouges de lourd

Dans ses chants Au beau milieu

Sa tête s’en va Sa tête va mieux

Et son sourire A qui mieux-mieux


Assise Près de la jeune femme Là-bas

A jeter l’œil Et le pinceau Si haut

Sur le tableau Sous le chapeau

Dans les glaçures Sur de la toile

La main delà celle A la lente bougie

Les cheveux tombés Dans l’oubli

Il ne leurs restait Que peu de secret

-15h59-




-Pas pieds froissés-

-mWm-

-11/11/2024-


Sur le papier froissé Il avait posé

Il m’avait posé Un vrai lapin

Avec des cornes Avec des crottes


Je n’était plus La fillette De ce jour-là

J’avais grandi A la chaleur des bougies

A la teinte ivoire Du bord du soir

J’avais développé Des traces rouges

Dans de l’allure D’une secousse


Je n’étais plus le peintre à ridule

A dépeindre la soie D’autour

A parsemer de joie Le retour

Le jour venu Entier Férié

Où les soldats n’ont plus le choix

Ils doivent terminer De tout jeter

La paix Et le silence du lapin

-16h17-



Il avait des cornes Dans l’oreille

Des poils De tous poils En longueur

En largeur D’être Un froid lapin


Il n’était plus La fillette En miettes

Il s’était peint Avec ses riens

Sans le maillot De se tenir

Sans couleur De peau De peur

D’être transformé En pompier


La jeune femme Avait Sauf la bougie

Perdue L’allure De son génie

De sa pure démarche large

Et le jeune homme est arrivé

A porter bottes Et haut chapeau

A tenir la canne Dans son gant

Et en lapin Il avait posé se main

-16h23-


Il étai devenu S’était posé en lapin

En robe de bure En patte bonheur

En cœur De sautiller Devant Derrière


Il gambadait Dans la noue

En trois couleurs A cœur d’ivoire

En creuse passage En page Songe

En rêve de s’user Dans les espoirs

De porter Son vrai Dans ses traits


Sur le papier Il s’était reposé

Un lapin dru Un dessein cru

Un avenir A tout encourir

A laisser Et abandonner l’été

Le jour férié La jeune cierge

Le temps clapier Et les lueurs

La paix Sur papier En lapin posé

-16h29-




 

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