-Il me reste la paresse d’ici-mNIm-20/09/2020-
Je suis là Lasse Usée par les pluies de mes vacances Route fatiguée
Incarnation de la mère Pluvarde Ma fidèle mère Pleine de jour
Etincelance de la vengeresse fière de se remuer partout
Je ne dis rien Je ne revendique rien Je ruisselle dans mes silences
Et mon écoute Eventail dans le vent du chant De ces autres-là
Et ma parole Eventée par les décisions que nous imposent les fleurs
Le temps d’un autre bavardage D’une rondelle des révisions
J’ai appris Il y a longtemps A croire que tout se dérange
Tout change Tout s’allonge Dans les craquements des évidences
Je suis là je revis les tendres instants Si agréables Si seulement
Je suis lasse Mère Pluvarde m’avait dit De me taire un peu plus
Je ne développe plus les cafards Habitants de ma tendre raison Seule
Les pluies de la routine ont séché mon cœur Pourtant votre voix me parle
-18h29-
-La caresse de la paresse-mNIm-20/09/2020-
J’ai trouvé dans ma paresse Des senteurs horizontales Dans ma fadeur
J’ai oublié l’autre temps où je ne savais que tout Paroles familières
Je postais sur mon voisin Avec des questions Incidences et persévérées
Je remportais les prix des crayons Dans mes yeux à ne rien connaître
Je blousais les presque mots de fendre Et je me croyais te savoir
Dans le fauteuil La page du jeune livre De vieilles histoires Aujourd’hui
Sur la tablette A l’infinie électricité J’ai fermé les yeux livides Vides
Sur la pointe du stylo qui de gravir les questions douces et enfantines
Sur le cirage nettoyé Et le placement des pas Des pieds Des papiers
Environ Une heure de ce matin Exactement comme les toujours
J’ai lu l’orage La cascade des longues paroles Le ruissellement-vent
Et se perdre dans ce que je n’ai pas à dire Je t’écoute toujours
Plus rien Que de dormir A ne rien fusiller Juste comme la caresse
-18h43-
-La paresse de la fleur-mNIm-20/09/2020-
Il n’avait regardé Comme une fleur qui ne fanera surement pas
Il avait pris la parole Comme une porte sur la largeur de mon amour
Je lui ai conté quelques bruissements Presque silencieusement Pourtant
Il a continué Il a continué Il a recommencé Il a continué Pourtant
J’avais fermé les yeux Comme un voyage orbital Sur de l’espoir
J’avais ressenti le lundi Une échappatoire à mon silence et à ses doigts
Posée sur les accoudoirs du fauteuil Mes bras dormaient de la paresse
Laisser s’exposer Aux pieds des coussins Au ventre de je te respire
Emporter ses sifflements dans une pensée de ne plus taire l’action
J’aurais osé l’écriture sur les blancs de mon carnet du tiroir
J’aurais laissé la plume me caresser le rêve inconnu Et richesse
J’ai entamé une chanson du plaisir A se laisser étaler de joie
Je n’ai rien fait Je ne ferai rien je paresse Laisse aujourd’hui m’envahir
-18h54-
-Paresse à cœur-mNIm-20/09/2020-
Haute paresse
Laisser l’endroit
S’entretenir
Le geste ment
Il prononce le fruit
Sans croire
Le lentement
Car il positionne le noir
Dans mon sourire
Ce que je déroute Alors
Filance
Je déplace des soupirs
Commande
Ou donne à mon cœur
Notre chance
-18h58-
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