samedi 26 septembre 2020

-Con fini-mNIm-09/09/2020-


Mes savates Laissées dans le placard A droite de la porte verrouillée

Pas pris d’écharpe Avait le choix Un carnage de la celle couleur

Ta main Une chaleur enveloppée de doigt Dans un long courage

Je marche Nous marchons Nous t’apportons l’air Comme le vice

Je regarde nous avançons Tu me guides Dans le sortilège de l’air

Avancement Découragement parfois Chronique de l’heure à passer

Les sabots en plastique se frottent sur des glaçons de cailloux glissants

Un vert Un triste Un qui me porte L’autre me tord en vigilance

Tu n’as pas commencé à me raconter ce que nous ne saurons jamais

Nous enfilons les minutes Le poumon large Les lèvres douces au soleil

Nous passerons l’heure Comme sur un papier presque déchiré

Nous évoluons dans le kilomètre Autour de l’envol des hautes fumées

Tu me laisses Te laisser Te mener comme si la route était importante


-18h22-





-Qu’on finit-mNIm-09/09/2020-


Un faux-col de redingote Elle est restée à l’abri de la pluie Ici lumière

A la maison Les volets l’emportent sur l’ombre des arbres des lois

Que les oiseaux viennent de si loin Et retourneraient dans le vague

Que le chat noir va de maison en maison De la soupe de gras à l’eau

A l’aube Nous avions décidé de vidanger notre sourire de frais

Nous sommes sortis La cour toute courte Nous laissera passer

Tu as eu Autant pour demain que pour l’instant Une longue envie

Tu as hésité à me dire Que c’est ici que la vie commence Comme avant

Nous embobinerons les mensonges Autour des vents massacreurs

Nous déploierons notre avenir Quand la date de la pluie sera connue

Tu me donnes tant de notes Dans le cartilage de mes genoux devenus

Aussi C’est avec le bonheur de l’heure tendre Et l’espoir suranné


-18h29-




-Confits nids-mNIm-09/09/2020-


Mes chaussettes percées ne me gênent pas Il fait si doux La belle croûte

Le chemin Avant le repas en duo Dan les saveurs du ventre rond

Nous pousserons les gamelles vers le savon de la digestion Si lourde

Si seulement je pouvais m’arrêter de produire des plaisirs Encore

Comme si je copiais les harmonies Que tu lances à mes oreilles

Tu me donnes le plaisir d’oublier Qu’il n’y a presque rien dehors

Aussi solide que le silence des autos immobiles De la grande peur

Aussi hargneuse que les plis de rideaux Qui ne s’ouvriront peut-être plus

Chemin Promenade d’une heure Cadence de ça durera longtemps

Les champs continuent à briller au soleil De tous les jours à la nuit

Les prés grandissent Au pied des sabots Au galop de la crinière

Aujourd’hui Mon tout seul est avec toi Brillance de nos cœurs endormis

Et En modèle Le commencement garde la place à tous les lundis de l’autre avant


-18h39-




 

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