-Con fini-mNIm-09/09/2020-
Mes savates Laissées dans le placard A droite de la porte verrouillée
Pas pris d’écharpe Avait le choix Un carnage de la celle couleur
Ta main Une chaleur enveloppée de doigt Dans un long courage
Je marche Nous marchons Nous t’apportons l’air Comme le vice
Je regarde nous avançons Tu me guides Dans le sortilège de l’air
Avancement Découragement parfois Chronique de l’heure à passer
Les sabots en plastique se frottent sur des glaçons de cailloux glissants
Un vert Un triste Un qui me porte L’autre me tord en vigilance
Tu n’as pas commencé à me raconter ce que nous ne saurons jamais
Nous enfilons les minutes Le poumon large Les lèvres douces au soleil
Nous passerons l’heure Comme sur un papier presque déchiré
Nous évoluons dans le kilomètre Autour de l’envol des hautes fumées
Tu me laisses Te laisser Te mener comme si la route était importante
-18h22-
-Qu’on finit-mNIm-09/09/2020-
Un faux-col de redingote Elle est restée à l’abri de la pluie Ici lumière
A la maison Les volets l’emportent sur l’ombre des arbres des lois
Que les oiseaux viennent de si loin Et retourneraient dans le vague
Que le chat noir va de maison en maison De la soupe de gras à l’eau
A l’aube Nous avions décidé de vidanger notre sourire de frais
Nous sommes sortis La cour toute courte Nous laissera passer
Tu as eu Autant pour demain que pour l’instant Une longue envie
Tu as hésité à me dire Que c’est ici que la vie commence Comme avant
Nous embobinerons les mensonges Autour des vents massacreurs
Nous déploierons notre avenir Quand la date de la pluie sera connue
Tu me donnes tant de notes Dans le cartilage de mes genoux devenus
Aussi C’est avec le bonheur de l’heure tendre Et l’espoir suranné
-18h29-
-Confits nids-mNIm-09/09/2020-
Mes chaussettes percées ne me gênent pas Il fait si doux La belle croûte
Le chemin Avant le repas en duo Dan les saveurs du ventre rond
Nous pousserons les gamelles vers le savon de la digestion Si lourde
Si seulement je pouvais m’arrêter de produire des plaisirs Encore
Comme si je copiais les harmonies Que tu lances à mes oreilles
Tu me donnes le plaisir d’oublier Qu’il n’y a presque rien dehors
Aussi solide que le silence des autos immobiles De la grande peur
Aussi hargneuse que les plis de rideaux Qui ne s’ouvriront peut-être plus
Chemin Promenade d’une heure Cadence de ça durera longtemps
Les champs continuent à briller au soleil De tous les jours à la nuit
Les prés grandissent Au pied des sabots Au galop de la crinière
Aujourd’hui Mon tout seul est avec toi Brillance de nos cœurs endormis
Et En modèle Le commencement garde la place à tous les lundis de l’autre avant
-18h39-
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