-Après le sieste (début)-
-mNIm-
-09/10/2020-
La sieste est -elle bonne conseillère Avant de me fléchir la pensée L'éveil
L'oreille de Claire Gonflé de pierre blanche et pure Sent le printemps
La canne de l'homme-là lui sert de mesure Pour creuser les pas du jardin
La chanson du rossignol s'envole Dans le cœur avide de la plaisante
La vie de ma mie sent la redingote Pour la chaleur de l'hiver à finir
Finie la misère de la terre déracinée Et de l'arbre sec Perdu sur le rocher
Fini le ton tendre et calme Réveillé par le gel de l'autre paysage
Sorti de sa grotte La grenouille vivre de saut en pas De terre à l'eau
Sortir de la caverne de la déplaisante ignorance de ne pas se naître
Aujourd'hui J'ai ouvert les yeux Aussi ronds de la demi-lune d'été
Et le chaud nous a fait oublier que ce reste de la résistance avance
Et demain Pour se réveiller Le chant du plaisir courant vers l'avenir
-23h13
-La sieste perdue (fin)-
-mNIm-
-09/10/2020-
Est-ce la sieste Au beau milieu de la campagne Après le vieille nuit
Ce jour-là En plein après midi Je m'étais enfui des longs printemps
J'avais vidé Verre Bouteille Assiette à dessert Les fruits de notre saison
La maison du bonheur Emportée par les rafales de mes terribles préjugés
Le jardin Si petit que rien ne peut y pousser Sauf les pleurs et les fleurs
Un sentier nous guide vers l’insouciance De nous retrouver ensemble
Caverne Tombent les murs de mes sentiments racornis et de se survivre
Je t'ouvre Œil de la pensée périmée Par tant d'année A tout attendre
Je couvre les draps de la sentence Les paroles jetées au crapaud de la gloire
Je crois encore à moi-même Et vous laisse le destin de Claire et du François
Je béquille A peine sorti de la sieste Quand tu ne sers encore à rien
-23h23-
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