mercredi 31 mars 2021

 

-Le tambour de se battre (début)-

-mNIm-

-28/03/2021-


Battre Ne pas battre Ne pas se battre Je craque Je voyage de battre

Culbute l’ascenseur de mes promenades intérieures Comme une savate

Débattre De l’or de l’odeur Des fièvres rissolées dans un geste de sourire

Tumulte de plage Dix dimensions des pas Du bruit de la canne

Combattre avec les jambes Des fois raides parmi les pierres Et molles

Ne pas annoncer Battre de la canne Respirer sans la folle fantaisie

Battre Débattre Battre Combattre Commencer Annoncer Avancer

Mon cœur Aussi ridicule que le sentiment A la rencontre de la ronde

Monde de se tenir les mains Et de balancer Pieds et poings Se déplier

Battre Je te danse de mon éclat de rire Débattre Je me plonge à écouter le cœur

Battre Je virevolte dans les senteurs d’espoir Combattre A ne faire que de la paix

Ressens-tu Ce que tu respires de tous De la planète De l’humain du matin

Autour du muscle de me renvoyer Dans les sangs du partage d’amour

De l’autre couleur du mur Da ma paroi thoracique De la belle palissade

Autant plonger les pieds dans les bruits de la canne Et du tintement de nos cœurs

-18h21-




-O Lézard Morituri te salutant (fin)-

-mNIm-

-28/03/2021-


Ils sont murs De pierres et de briques Et le soleil leur assèche les joints

Il y a si longtemps Ils étaient murets Ou simple fondation de terre

Ils étaient séparés Le clan des cinq ans et la troupe des sept ans En plus

Ils étaient secs Comme la pluie dans le désert A la sortie de notre village

Avec la pioche Avaient tapé la pierre Cassé la brique Construit le loin

Le lointain souvenir Qui avait désuni les familles de Pierre de Paul et de Jack

Les trop différents mondes Qui faisaient Qu’ils se ressemblaient trop Pour en rire

Ils sont murs De haine et de bois D’écritures salissures et de constellations

En regardant le ciel Ils voyaient le même éclat de terre De fière et de joie

Mais Aucun n’avait eu envie de le crier Partout Les toits Pour nous le soleil brille

Et dans la cour fermée Séparée par des années de ridicule Ils n’y pensaient pas

Ils oubliaient que le mur Un jour N’existera plus dans un jour bien chaud

Où le partage de l’éclat de mime Des débats de cœur Et de se débattre ensemble

Ils avaient été murs Et maintenant Tas de cailloux Ils se donnaient du cœur en tambour

A lézarder de bonheur Et à arrêter de s’en lézarder

-18h41-





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