-Le tambour de se battre (début)-
-mNIm-
-28/03/2021-
Battre Ne pas battre Ne pas se battre Je craque Je voyage de battre
Culbute l’ascenseur de mes promenades intérieures Comme une savate
Débattre De l’or de l’odeur Des fièvres rissolées dans un geste de sourire
Tumulte de plage Dix dimensions des pas Du bruit de la canne
Combattre avec les jambes Des fois raides parmi les pierres Et molles
Ne pas annoncer Battre de la canne Respirer sans la folle fantaisie
Battre Débattre Battre Combattre Commencer Annoncer Avancer
Mon cœur Aussi ridicule que le sentiment A la rencontre de la ronde
Monde de se tenir les mains Et de balancer Pieds et poings Se déplier
Battre Je te danse de mon éclat de rire Débattre Je me plonge à écouter le cœur
Battre Je virevolte dans les senteurs d’espoir Combattre A ne faire que de la paix
Ressens-tu Ce que tu respires de tous De la planète De l’humain du matin
Autour du muscle de me renvoyer Dans les sangs du partage d’amour
De l’autre couleur du mur Da ma paroi thoracique De la belle palissade
Autant plonger les pieds dans les bruits de la canne Et du tintement de nos cœurs
-18h21-
-O Lézard Morituri te salutant (fin)-
-mNIm-
-28/03/2021-
Ils sont murs De pierres et de briques Et le soleil leur assèche les joints
Il y a si longtemps Ils étaient murets Ou simple fondation de terre
Ils étaient séparés Le clan des cinq ans et la troupe des sept ans En plus
Ils étaient secs Comme la pluie dans le désert A la sortie de notre village
Avec la pioche Avaient tapé la pierre Cassé la brique Construit le loin
Le lointain souvenir Qui avait désuni les familles de Pierre de Paul et de Jack
Les trop différents mondes Qui faisaient Qu’ils se ressemblaient trop Pour en rire
Ils sont murs De haine et de bois D’écritures salissures et de constellations
En regardant le ciel Ils voyaient le même éclat de terre De fière et de joie
Mais Aucun n’avait eu envie de le crier Partout Les toits Pour nous le soleil brille
Et dans la cour fermée Séparée par des années de ridicule Ils n’y pensaient pas
Ils oubliaient que le mur Un jour N’existera plus dans un jour bien chaud
Où le partage de l’éclat de mime Des débats de cœur Et de se débattre ensemble
Ils avaient été murs Et maintenant Tas de cailloux Ils se donnaient du cœur en tambour
A lézarder de bonheur Et à arrêter de s’en lézarder
-18h41-
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