jeudi 30 juin 2022


 ‘-Tatouage-Poussés Poèmes-Poème tatouage-

-mNIm-

-24/06/2022-


Papillon fleuri

Avec ailes et lui

Elle luit


S’enlourdir Pas sûr

S’étioler Pas à pied

S’effilocher Si pur

La peau Pas le papier

Son tatouage


Evaporé Soleil

Brille sur l’oreille

Volètement Comment

Etalement aussi

Complète autarcie

La fête des moments

Et des longs âges


-19h19-



Son poème sème

Avec son grain cerveau

Va pousser


Le sol est tout retourné

Ses sentiments incarnés

Ses poussières de ciel

Ses volontaires étincelles

Et ça repousse


Personne ne veut

Tous ces aveux

Toutes dépositaires

A toute l’écriture

Avec des ratures

Et son tatouage


-19h25-




Son stylet était

Les mots mentent clair

Est-il si vrai


Assis dans le jardin

Ni papyrus Ni parchemin

Niveau de l’eau limpide

Les poissons se débinent

Et les pierres


Posés sur le dossier

De fleur De bois D’acier

Plantés jusqu’aux rouages

De la scène acrobate

La feuille La feuille plate

Les caractères se débattent

Poèmes des tatouages


-19h32-




-Tant pis-Tant gais-Temps mort-

-mNIm-

-24/06/2022-


Solitude d’écriture

L’arrache-fleur pleure

Qui es-tu


Sommeil vertu

Nous entends-tu

Nous sommes aiguisés

Nouages et grisés

Que veux-tu


J’ai marché à plat

J’ai composé des rus

La sècheresse est là

Je n’y ai pas cru

Je te devine

Tu te débines

Tu veux quoi


-19h39-



Origami amie

De la cité citée

Sur le papier


A l’encre Voir

A l’ensentiment

L’encens qui ment

Et perdre pied

Pouvoir


A gentille ment

A voler dément

A la roche fêlée

Par le nuage ailé

Pas le suave vent

Brise des étangs

Tangages


-19h44-



Pas qu’à dire

Regarde le jardin

Et s’étire


La sieste parle

Le vocabulaire

Et les sanctuaires

Et s’attardent

Les pierres


Taillées dans l’horizon

Le ciseau se jette à l’eau

La peste La crise Le blouson

La vérité tombée du vélo

De la route Et l’horreur s’élargit

Les mélanges dans les poèmes

Il de quoi s’agit


-19h51-




-Morte saison-Au quotidien-La lutte-

-mNIm-

-26/27/06/2022-


Morte saison

Le stylo s’efface

Comme une ruine


La page libre vole

Le texte ne dit rien

S’envole Se rumine

Il jette Le discobole

La parole du vaurien


Le stylo a séché

Et dans un mot caché

La main a atteint

A arraché au matin

Une envie de rédiger

De digérer la face

Sans même se diriger


-02h32-



Sorte maison

La foule s’aplatit

Comme une suite


La pas Les pas Les papas

Les passants ne passent pas

Impassible Se devine

Une colonne de ses cimes

Des têtes à marcher au pas


Les boutiques s’ouvrent

A la lumière découvrent

Des étiquettes décrivent

A tous prix se rivent

Les yeux de l’occasion

Pour en croire l’évasion

Du quotidien Au quotidien


-02h38-



A l’atelier se referment

A l’ouverture de l’âme

Les traces d’encre


Tout du monde reparti

De la ville pour de la mer

Pendant les vacances Sortie

Comme des écrits éphémères

Le bruit de la contemplation


Sur la feuille d’un cahier

Le récit encanaillé

La porte sur le dernier

Sortir sans son panier

Et laisser un son de flute

Un combat Un temps de lutte

Pour le silence Terminer


-02h48-



 

samedi 18 juin 2022


Cultiver l'inconnu

Sans le méconnaître

Dans les nues

-mNIm-

-17/18/05/2022-

-02h32-




 


-Une première-mNIm-23/24/04/2022-

Trois parties Un soir de l’une Qui n’en comprend que deux

Une fois osée La noirceur de la cahute du diable

Le monstre à part A ôté le manteau Sa plus belle maison

Comment reconnaître dans le froid La teinte de la flamme

Il aime Tant être libre De jeter ce qui vient Le papier

Le rossignol n’a pas chanté Même le moineau Absence

Creuser le temps avec des maux gelés Comme la peste

Se sourire de légume De tulipe De racines de rose

Mais le rouge s’est éteint Vieilli Dans une cruche

La première partie de la vie se porte à l’eau vineuse

-01h22-



-En faim-mNIm-23/24/04/2022-

La troisième partie du gâteau Sans le sucre n’est rien

Une lancinante variable Dans la double équation

Pas d’inconnue La voisine A chanter Dans la soupe

Une routière venue de la rue Lointaine est revêtue

Hier Elles ne l’étaient pas Elles dansaient une vinification

Elles roulaient des airs de silence Entre les paroles brutes

Et je l’ai dévoré Avec une plume d’oie Sur un désordre

Les chants Hors de la ville Sont revenus Jusqu’à nous

Et nous avons mangé En légumes Sans vraiment y croire

Nous sentions l’humide Et il Monstre de la beauté

-01h28-



-Et une demie-mNIm-23/24/04/2022-

Soudainement C’est le second morceau Avec des mies de pain blanc

Dans une lutte de chambre Dans une brute de tombe A la criée

Poison de ventre vide et dense Le jus de noir Et le blanc du bec

La lumière s’échappe de la phrase Posée sur une tournante de phare

La mère est loin Le coq ne s’éveille plus Il chante toute la nuit

Il est mon ami Quand il décrit des propositions coordonnées

Ajoute au sens du test Le questionnement de se vidanger Laid

De ce poirier Déborde de la fenêtre Dans un divers encore incertain

Les fleurs ont placé leurs couleurs Près de mon nez d’humilité

Leurs pétales Si faibles Si frêles Demandent à être A manger

A se garnir de moustache Et de pied de nez de la solitude

Nous sommes tous ensemble Nous dévisageons toutes ces horreurs

Comme viennent vibrer les insuffisantes des verres blancs Evidées

-01h40-





 

-Croisement-De la route-Terminée-mNIm-23/24/04/2022-


Croisement dans la rue

Nous sommes perlus Hauteur

Les volets nous dévorent


Nous Pluies et vents

Dedans A l’intérieur Nus

Saupoudrés dans nos corps

Souffrants de tous bonheurs

Organisés autrement


Nous Les fruits des oracles

Guidant des surprenants

En position Flamant

Contre lents déparés

Conquête de l’étonnant

Si prêts de la débâcle

Nous nous sommes arrêtés

-01h52-


Et là Attardés Nous rirons

Une fourrure à l’ancienne

Une vitesse à l’éclatement

Ta main était la mienne

Pour le tiers Nous brillions


Un piège Non Nous voulions

Secouer le pied des vignes

Et la tranche des rimes

Jamais Pourtant et dignes

Mauvais coton filions


Merci la pierre froide

Pas de pose et de mime

Le pinceau écrivait

Des senteurs si roides

Et des malheurs si vrais

-01h59-



Avec toutes mes parties

Je gravais dans le sens

Les directions possibles

Les rondeurs reparties

Sauf peut-être Je pense

Des souvenirs fossiles


Tu étais impassible

Tu m’étais si facile

Tu donnais coûte que coûte

D’une vile misère

Les secrets de ma route


Assise sur une pierre

La maison refermée

Le poème terminer

-02h05-





 

-Crayon plume-Et une belle histoire-mNIm-08/05/2022-


Crayon plume

La rime se suffira

Plume d’oie


Avec l’instant précieux

Aux tourments ambitieux

Lancer au mot tristesse

Du silence de la pièce

Montée aux temps heureux


Chaque lettre portait

Aussi bien la cadence

Le matin de la chance

Et de la vie de gloire

Reconnaître d’avance

Tous les jours d’espoir

Le succès en sortait

-19h02-


J’avais connu la lune

Une belle histoire

Et ne dure que le soir


Au matin du dimanche

L’oubli a de l’avance

Et me tire par la manche

Il parlait du poète

Et ne dure qu’une fête


Aussi devenu vieux

Le recueil bienheureux

A perdu ses regrets

Même si de la mémoire

A encore des secrets

Est perdu pour la gloire

-19h09-




-Inconnu-Là demeure-mNIm-08/05/2022-


Inconnu dans la rue

La guenille bavarde

Avec il donnait tout


Le recommencement perpétuel

Aussi Avec la trace d’un doigt

Il osait effrayer le silence

Et râlait toutes les fois

Sans jamais Lune de miel


Aussi évanescent

A la boisson sauvage

Il visait le carnage

Dans l’air renaissant

Il portait tous les noirs

A crever A revoir

A sempiternellement

-19h14-


Ces années ont gelé

Les maux dans la demeure

Et demeurent des maux


La souffrance reste en vie

Après le glas sonné

Après les rêves enfouis

De tes phrases étonnées

Ont redonné l’envie


En livre de devanture

Tout le monde à chez toi

Tes poèmes-aventure

Tes cris et tes aboies

Comment récupérer

A te lire par cœur

De l’école à l’été

-19h19-




-Le vers-Sordidement-mNIm-08/05/2022-


Sordidement

Un vers magistral

Disparait


Comme ludique ou puni

Comme ensorcèlement

Coïncident à des bruits

A des démêlements

Qui donc t’a écrit


Il aimait la montagne

Il en faisait des pages

Des charpentes montages

Des courses sous son pagne

Et dans tous les pays

Quittait son bel habit

Pour le vers de la rime

-19h27-


J’aime le cri du cor

Et le chant du violet

Qui me résonne encore


J’aime le sifflement

Des retards à croiser

Dans la bibliothèque

Une marche boisée

Ronronne lentement


Le livre entre les mains

Peut-être découvrir

Tous tes derniers soupirs

Tous mes nouveaux matins

Personne ne connaît plus

Tes poèmes m’ont plu

Et me donne la lumière

-19h34-





 

-Complication-mNIm-22/10/2022-

A l’apéro Comme d’habitude Il avait écrit

Un soda Presqu’artificiel Pas un paradis

Un grand verre Avec un seul pied Un nom

La richesse de ses rêves S’épuisait à l’alcool

Alors il buvait du sucre pur Du cane à sucre

Du bien orange Avec un goût de belle framboise

Et il avait écrit la suite de sa juste nuit

Et il buvait Et il buvait Il remplissait

Il écartait tous les désirs Avec ses complications

Et aujourd’hui Il est plus connu que l’envie

-15h47-



-La nuit de dormir-mNIm-22/05/2022-

Il avait écrit des fables et des sortilèges fiers

Il concoctait des hémistiches Moitié homme Moitié femme

Des rimes dures et des eux brillant Faut en parler

Des messages de bienheureux des temps de l’alcool

Il tend son verre Et demande encore à boire

A côté Il a mangé des petits trucs Sans goût

Des sortes de mélange Entre le rêve et la réalité

Il en a mis une dans sa poche Près de son mouchoir

Il a oublié Il ne se souvient plus du temps des soifs

Il est heureux Son texte l’emporte vers la nuit de dormir

-15h54-





-Encore un peu-mNIm-22/05/2022-

C’est un paysage garni de ponts et de routes à l’unisson Droite

Une suite de couloirs Sous les arbres Dans de sordides nuages bas

Et au volant de ses quatre chevaux fiscaux Paye la belle taxe

C’est un moment posé Avec des temps d’observation et d’écoute

Chacun nous lit un tendre passage Entre ce moment-là et maintenant

Chacun nous enveloppe de la couverture de son choix De beaux poèmes

Ça ne rime à rien Sa vie porte encore le bonheur d’être goûter

Etre en devenir Maintenant qu’il est parti Il nous reste sa belle joie

Sa façon d’être un rêveur des mots Une rêveuse devrais-je dire

Une belle écriture l’envenime de dureté Mais elle n’en fit rien

Elle a continué avec des contes en prose qu’elle partageait le jour

Dans la nuit A la fin de l’été Vers la lune en croissant Elle rit

Ses phrases se suivent Et ressemblent encore un peu au bonheur

-16h08-




 


-Il n’a pas commencé-De parler-De l’oubli-mNIm-11/12/06/2022-


Mystérieux ouvrage

Dans les rayons fanés

Du soleil


De la bibliothèque

Aux odeurs de pousse

De poussières claires

A peine blanchies grises

Comme de la matière


Les rayonnages sages

Acroscopiques de rides

Dans les rimes échevelées

De la cage à la page

De ses paroles fétides

Des signes ensorcelés

De la belle prière

-23h52-


Ténébreux Courage

Par la porte enflammée

Du sommeil


Du monde d’Epithète

Comme le savon qui mousse

En un mot Un éclair

Dans la mine La frise

De son récit lunaire


Son stylo et sa plume

En travers de la nuit

Jette dans l’ombre basse

En regardant la dune

La lune et l’air d’envie

Que veux-tu que ça fasse

Sortis de son bréviaire

-00h00-


Il avait donné le fruit

Bien au-delà des ruines

De son dépassé


Il avait enseveli le lent

Pour couvrir de chants

La course après le rare

Nouveau Il se fait tard

Et il écrivait


Il n’avait cueilli personne

La lucarne ouverte aux lieux

Demain Encore la cloche sonne

Demain aussi La nuit sans dieu

Et il resta de sa belle vie

De la folie Et de toutes celles

De l’oubli

-00h07-




-Les bras-Les doigts-Les quoi-mNIm-12/13/06/2022-


Dans la forêt noircie

Sur du jaunie papier

A pied


Dans une terrible fleur

Récitation par cœur

Les mots nous entrechoquent

Comme les œufs et les coques

Je n’ai plus de mémoire


Arrimé à la vitalité

Empourpré de son sang

Arrivé à la réalité

Aux regards des passants

Et sur la page écrite

Et dans l’âge du mérite

Au bord de la jeunesse

-00h45-


De ses vocabulaires

De sons tentaculaires

Enfoui


La fleur fanera vite

Que la belle araignée évite

Et que va dire le souffle

Quand les gants et des moufles

Elle se protègera


Attisé dans le cœur

La passion dans le large

Epuisé comme une sœur

Détail dans la marge

Le mot de proposer

Le lot d’amenuiser

A l’âge du sort

-00h56-


Serait-ce plus habile

Que de vivre les faciles

Désirs


Sur la feuille noircie

Les arbres d’une longue ville

Et d’un voyage rouge

Quand les vaisseaux se bougent

Qui touché par les cris


Ce serait un poète

Une pose de miette

D’un récit fracassant

D’une ligne déplaçant

Toutes déshabitudes

Tomber des attitudes

Quand serait-ce la gloire

-01h03-




-Les bras-Ouvert-Tendrement-mNIm-12/06/2022-


Il en avait plié les bras

Tordu de son casse-tête

Le beau de son cerveau


Il craignait d’être utile

D’être courageux d’abandon

D’être chanson subtile

D’être fille de renom

Et de la plume plus


Il atteignait le vendredi

Avec une messe pirate

Une jolie Une pierre plate

Au beau milieu Il tendit

Une connaissance bizarre

Une prouesse en forme d’art

Et un poème folie

-10h17-


Il en était Ouvert les doigts

Laissé couler le bord du sable

Et avec le temps en cadeau


Il divulguait à qui l’entend

Des acrostiches au présent

Des lignes de notes et de miel

Des cimes Des votes pareils

A la porte de l’avoir


J’ai un poème oublié

Une cachette secondaire

Dans un livre La feuille pliée

Les rimes à la tige par paire

Par solitude de nous donner

Par l’exactitude abandonnée

Dans les secrets enfouis

-10h24-


Il cultivait son chemin

Déambulait vers demain

Dans sa galère


Il plantait large immobile

Des courants d’air facile

Et des pliures sur ses doigts

A porter cœur de roi

A qui lui coûte


Il horriblement disait

Qu’il n’y a pas de regret

A quoi la vie suffisait

Pour élargir de ferait

Supplice et autres gourmandises

Que tu écoutes Qu’on se le dise

Pour partager tendrement

-10h31-