-Belle-Soleil-Bille-mWm-13/10/2023-
Pour lui La belle fille était un silence de légumes
La soupe n’était pas prête A renoncer à ses acquis
La nuit s’était ramassée D’une flaque d’eau
Et le stylo Tracé du jour Représentait du noir
Une tomate A la place des joues Et les bruits Et là
Le mélange à l’eau De la source de ses vielles pensées
Aussi Avec un retard Il avait regardé le croquis
-21h59-
Le soleil bille De son nez de clown Et du village
La grande maison-château s’ecchymose de lumière
A l’aube Les pancartes éclaboussent l’information
En retard Les légumes s’étalent A cheval De l’assiette
En revanche Les vélocyclistes ne laissent rien passer
Ni les dimanches Ni le volume tiède De la carlingue
Et de son tube d’encre De sa bille de soleil Si épicée
-22h03-
Les billes de ses yeux S’interrogeaient encore Le Baron
Elle avait quelque chose De la profondeur des songes
Elle écartait Avec sa main Le rideau de l’obséquieux
De l’obligé A suivre A continuer A aboutir A lire
Les mélanges de la sauce A la soupe En une ressource
Les légumes épluchés Donnaient aussi leurs désirs
E le Baron n’avait pas envie de goûter à la soupe
-22h07-
-Questions-Eveillées-De la Baronne-mWm-13/10/2023-
Il se posait Sur un tas de questions Sur son papier
Il ne savait pas les secrets De la vive nature des légumes
Pourquoi empêcher La nuit de tomber Ce jour-là
Ses lunettes avaient Un pied sur terre Sur son nez
Ses moustaches volaient Les mots Guère plus visibles
Ses sens étaient guidés Par sa raison obsolète
Et la belle fille S’était endormie Sous la lune
-21h20-
La belle fille Eveillée Avait pris un crayon gras
Une sorte de charrue Dans le papier de l’Inde fine
Une trace de lune Devant son regard hésitant
Le Baron ne disait plus rien De peur Que se soit
Ecrit dans son image Dans son air trop sérieux
Avec un œil âr ici Et les mains Moiteur Vigueur
Lorsqu’elle signa le papier Il ne voulu rien savoir
-21h23-
Le fils de la Baronne Avec un geste souverain de rien
Avait suivi De la scène Les contreforts de la vanité
Le Baron était droit Un peu gauche Mais certain
La fillette de ses cinq ans Dessinait à merveille
En belle fille Elle n’obéissait qu’à son malsain
De qui veux-tu connaître les écrits pictogramme
Quand elle avait grandi Elle s’en moquerait Du Baron
-21h27-
-L’écoute-Savait-Plaisait-mWm-13/10/2023-
Je n’en savais rien Je
l’écoute parler Dit-elle
Je ne comprends rien Je
renonce Continua-t-elle Aussi
La paraskevidékatriophobie
C’est une machine
Avoir peur de tout un tas
de chose Des légumes
Des vélocyclistes
indulgents Pour ceux qui font les routes
Pour ceux qui éclairent
les avions Avec leur sort
Et aussi Les phrases
vénéneuses Du Baron Enflammées
-22h34-
Lui savait Et
s’arrondissait le dos Avec son sourire
Tu portes bien des idées
Qui sont nées Depuis très peu
Tu voyages Dans ta tête
Avec une avance sur le vent
Le temps de relire le
silence Et le bouillon de la pluie
Dans la casserole parfumée
Il y avait de bons mots
Et en les goûtant Des
oreilles Le rêve s’est allumé
Les senteurs du voisin Du
légume migrant De l’astre
-22h38-
La belle fille lui
plaisait Il lui a dit A l’oreille
Alors Elle a refait le
portrait Avec son œil triomphant
Alors Le soleil bille
jeta ses légumes Dans le savoir
Et le fils requis le
silence de sa mère Pour ressentir
Pour ne pas être seul A
qui l’ignorance Etait le mélange
Fatigué Il alla Au bout
de la nuit Avec un « Je » mécanique
Le Baron s’éloigna et
lanca heureux Vous saurez demain
-22h41-
-Etait-Fait fuir-Au
crayon-mWm-13/10/2023-
Le chasse-cousin n’était
en fonctionnement Depuis peu
Il évitait Aux araignées
Dans la soupe de légumes
Et par extension Il
autorisait Au monstre De fuir
La belle fille Le
lendemain Avait fait sa valise
La balise de la grille Ne
fonctionnait plus Elle dû attendre
Le fils de la Baronne
Avait pleuré Une bonne partie
Le jeu ne cesserait Quand
ils entraient dans le samedi
-23h01-
Le chasse-cousin avait
fait fuir toute la famille
Sauf le Baron Ils ne
comprennent rien Et ont très envie
De prendre la main Le fils
La Belle Ou bien Baronne
Sans douter Plus qu’à
l’habitude Le café s’écoula
Le jour aussi La certitude
aussi Et la rivière dans son lit
Il s’étai levé tard Et
ne compris Sa vie Que vers midi
Le repas n’était pas
prêt Il ne reste plus de légume
-23h04-
Le dessin au crayon gras
Le laissait plus qu’affable
Le croquis au soleil bille
Le rendit si incertain
Le portrait à l’œil
triomphant Le faisait perplexe
Pourquoi tant de travail
pour dire Avec intérêt
Le silence des légumes IL
ne le compris Que tard
Comme la question empêcher
la nuit de tomber Evidente
Le Baron ouvrit le journal
Et s’enquit des petites annonces
-23h07-
-La pluie-Et l’eau-mWm-16/10/2023-
La pluie Et maintenant
Discrètement En petites gouttes Gouttelettes nettes
Et ses pieds voulaient
quitter les escarpins fins Dans une flaque froide
En rentrant chez elle
Essuie ses pieds Si mous Et elle se regarda dans le miroir
Elle ne reconnu pas
L’image Qui lui apparu Nue Sans l’artifice du soleil
Pas encore la nuit Mais
une tendance A laisser choir Sous les nuages
Pas une prière Ce jour-là
Pas un dimanche Ni un samedi Ni un vendredi
Elle aurait pu se préparer
A embrasser Une toute quelconque religion
-15h06-
L’eau gouttait Dans le
salon minuscule Tout frais de sa belle toilette
Elle enleva sa jupe Si
serrée Si seulement il ne pleuvait plus Casserole
Seau Posés à même le
sol Et la symphonie de la nature Qui s’ennuie Tellement
La campagne remerciait De
ses fleurs de blé Et de sa couleur des soleils
La route mènerait à un
paysage A demi cultivé A peine abandonné
Sa compagne préférait la
ville A quelques lieux Elle ne se verrait pas Ce soir
Son chemisier La gênait
Tant pire Personne ne devait venir
-15h12-
-Le miroir-Dans la
glace-mWm-16/10/2023-
Le miroir lui présenta
Une toile d’araignée En cheveux fins et blonds
Des yeux mielleux
Semblaient l’écouter Marmonner Quitte ou double
Elle voulait plaire Mais
sa visite de l’après-midi fut un vrai échec
Le couple ne croyait plus
En une vie de couple Tout est tellement raté
Lui chantait de la vie
d’ailleurs Elle creusait des réponses insolubles
Le miroir lui montra un
côté saillant De ses joues Plus tristes qu’à l’habitude
Elle tourna autour de ses
pieds Le vide ne la gênerait pas Si seulement
Elle vida la casserole et
le seau Et admira le silence De sa respiration
-15h17-
Dans la glace de cet
automne-là Le tiède de la vie ne se refusait rien
Ni les couleurs mêlées
des trottoirs Couverts de feuilles Et de fruits
Ni la hauteur des arbres
Des maisons calfeutrées de la ruelle
Et si derrière elle
S’étaient cachées les senteurs D’un instant meilleur
Le peigne dans les cheveux
Essayant de tirer d’avantage Dans l’air
Les doigts accrochés A sa
silhouette distinguée Il faut le dire
Elle se trouvait plutôt
belle Qu’elle pourrait Ainsi Plaire à sa belle
-15h22-
-Vole,
vol-Au voisin-Son bœuf, son œuf-mWm-16/10/2023-
Qui vole En bœuf Sur un
hélicoptère En galère
Le terrain était immolé
Depuis déjà une semaine
Qui vole un œuf Le voisin
ne pouvait que s’en plaindre
Ne pouvait atteindre son
poulailler Nous pouvions
Le bœuf trainé Vers une
terre plus propice Et sèche
Sans se transporter Vers
l’étable de la famille Tuc
Dans une casserole A peine
à bouillir Très frais
-15h41-
Le bœuf trouva l’étable
Qui n’était pas la sienne
Mais foin et luzerne lui
allaient A ravir Manger
L’œil sortit de sa
coquille Par un trou Mi cuit
Les doigts trempaient Dans
le pain Dans le sel
Le bœuf pourra se reposer
Dans la paille sèche
Et la coquille se fend Se
fond Avec les restes de l’assiette
Le voisin n’eut Ni l’œuf
Ni la viande En attendant
-15h45-
L’Œuf et le Bœuf La
casserole et l’étable Et la pluie
Depuis dix jours
maintenant Des salves de l’averse
A l’inverse Le soleil
avait été Dans l’inondation d’été
Le sec avait traversé
Sans un nuage grossier
Le temps semblait les
préoccuper Plus que tout
Sans se plaindre Les
habitants du village regardaient
Le bœuf vole L’œuf
s’émiette Et dans la rue Et dans l’assiette
-15h49-
-En des
ordres-La chambre du roi-mWm-16/10/2023-
Le soleil se lève Et le
soleil se couche Sa chambre était en désordre
Le soleil s’élève Et
le soleil se mouche Le tapis sous le lit Et ses miettes
Le sommeil s’étrenne Et
le soleil accouche Et le rêve lui a donné vie
Jojo s’était endormi
Sous le pont de la rue carré Œuf et bœufs Allongé
Jojo s’était En fuite
Caché sous les remparts De la belle citadelle
Jojo n’en était reparti
Que tard dans la nuit Le soleil se couche tôt
Sa chambre était grande
et verte Il était le roi De la ville A la campagne
-16h07-
Le soleil se lève Et le
soleil se couche Les repas n’était pas plus gras
Le sommeil d’élève Et
les oreilles écoutent Chacun voulait être le roi
Sa chambre De tissus
cousus fins Les rideaux tirés Dans son dos
En des ordres Qu’il a
lancé presque muet Si fier Si distrait
Tous regardaient Dans le
miroir Les regrets de ne pas y être
Tous auraient voulu
Connaître la phrase du jour Sans détour
La chambre n’était
jamais vide Le soleil se couche Encore Le soleil se lève
-16h13-
-Serfouette-mWm-16/09/2023-
Une serfouette
Est une petite servante
Que l’on bat
Battre la serfouette
Comme on bat les œufs
Ou les bœufs
Le service fini
Elle retourne dans sa
chambre
Et brille
Jojo est au lit
Elle se colle contre lui
Et lui dit merci
Le soleil s’envole
Le soleil s’enfuit
Un rêve A la serfouette
-16h29-
-L’eau-Des
saints-Voyage-mWm-17/10/2023-
Y a de l’eau Y a des
stylos Et une feuille blanche de papier
Autour de mes yeux Des
regards à ma hauteur Assise
Des saints des seins Je
découvre Un monde d’environnement
Des sourires tendres Des
pluies du cœur Des interrogations
Aussi De mon stylo Je
souhaite Je risque Je vais Papier
D’un trait rond et rouge
Dessiner la courbure d’un
Une forme me soulève Tous
ces visages De haute poitrine
-18h44-
Je voudrais Le peintre des
Saints des seins Des nourrir
Les soupirs de voir
Au-delà du ravissement Tout beau
Chaudes mains Sur les
feuilles d’automne Se tracent
Les couleurs de la pointe
noire De mon avenir d’enfant
Les douceurs des paysages
Se forgent les sourds secrets
Comme avec une plume Le
long fruit m’observe là
Aussi Je commence à
naviguer Avec une quête de partage
-18h48-
Ce jour-ci Chacun voyage
Au bon soleil de Septembre
Allongé sur le paysage Le
grain de peau Du sable
La rougeur de l’arbre Au
sommet de la côte Respire
L’air de ce moment de
l’inspiration Le temps de dire
Le sommeil m’envoie Dans
des rêves illustrés d’été
Le courage de dire Bonjour
A toutes les poitrines salutaires
Chacun se jette En
couverture Une porte vers l’humilité
-18h52-
-Le rue-Vêtue-Des
saints-mWm-17/10/2023-
Dans cette rue-là Se
chantent Les sans discours d’ici
Se parlotte Les fidèles
amitiés De se revoir Et de se reconnaître
Se dansent les tendances A
ne plus être le seul
Les semblables de la
ressemblance De la différence encore
Toujours élancé Les
portes de l’expiration Bienvenue
Aussi Lorsque je montre
L’air de mes poumons ronds
L’air de mes songes
Planté dans le monde Si beau
-18h56-
Torses vêtus de moulure
du corps De tous les chacun
Sensations d’être parmi
les amis De toutes vies
Reconnaissances à goûter
Des très De loin De bien
Sans raconter La position
de mon propre corps
Enseveli dans la nuit
oubliée Et sans secret
Se jouent Les allures
bienheureuses M’emportent
Sans doute Voir autrement
comme de l’aise
-18h59-
Le sein des saints Et des
saintes Et des sens dessus dessous
La colline de la sagesse
De tous les pareils autrement
Le sentier Les mains A
plat Pour mieux chanter
Les coureurs l’essoufflent
Et comment Et comment
De la tendresse Dans le
dessin frotté Du blanc papier
Je recommence à suivre
L’infini du sein joli Aussi Ailleurs
-19h02-