lundi 30 octobre 2023
















-Ses cents-De nuage-mWm-09/10/2023-

C’était ses cent Ses cinquante La centaine et demi Sa vie est bâtie

Il tourne autour de moi M’enveloppe de son ombre frissonnante

Il laisse tomber Les plumes de ses branches Au gré de ce vent vantard

Il renonce à prendre plus de place Il est installé De la maison A la rue

Il plie Tant qu’il peut Il vent tenir bon Rond comme une planète

Il aime me sentir contre lui Il sent le bien-être Le facile à me porter

Aussi Ses fleurs m’engourdissent les sens Et je me repose à ses pieds enterrés

-18h16-

Une couronne de nuage lui rafraîchit l’esprit Il se repose lentement

Dans l’herbe rase Il puise incommensurablement Les sucs de la terre

Quand il l’écoute Tout lui semble facile Oh Combien de jours heureux

Quand hier encore Pour tant d’années Planté le jour de naissance de Grand-Ma

Quand je l’espère Il plongera sa boule de feuilles Sous la pluie fraîche

Naître en même tant Toi tu es là Grand-Ma Nous a laissé quelques objets

Une bonbonnière Deux écumoires Et une chanson pleine d’espoir

-18h22-




-L’anniversaire-Dix ans-Et ses fleurs-mWm-09/10/2023-

C’est l’anniversaire de Grand Ma Dit Maman la fière

C’est l’anniversaire du tilleul Résonne le père

Et centre toute attente Il vide leur verre d’eau chaude

Pour boire Encore et encore La mousse à pieds Si fraîche

Depuis que je suis petit j’ai entendu Mes bras A branche

J’ai grimpé Sur mes moignons Des coupes d’avant

Et j’ai cueilli des rêves A l’entendre Me vrombir

-18h26-

Quand il avait dix ans Raconte Maman En poétesse

Il pleurait les jours de bruit Du vent et des tornades

Il a failli casser Une fois chaque année Et pourtant

Le mur du jardin La coupe de l’air violente et sèche

Faîte de rebond Les nuages n’allaient pas plus loin

La fête prendrait la senteur du soleil caché D’un doux

Devenu l’arbre de la cour Tout le monde lui faisait la cour

-18h31-

J’avais pris mes jupes et mes robes De l’année passée

Les avais liées ensemble Comme un cortège de roses

Les avais ceints Autour de son tronc Monstrueux

Et m’étais installée Sur la grosse branche D’en bas

Adroite Je lui chantais Vent frais et Tout au près

Alors Ils ne me trouvaient plus Et j’étais heureuse

Nous fêtions ensemble En silence Ses racines Et ses fleurs

-18h35-






 

dimanche 29 octobre 2023




-La jupe-Vertu-mWm-09/10/2023-

Je m’étais endormie La jupe relevée par le vent du nord J’étais froide

J’étais Alors Obligée de remuer De descendre De remonter A mes dix ans

Aussi A corps perdu Je lui lisais des poèmes de Paul Et de l’autre Paul aussi

Je pense qu’il écoutait Ses feuilles Sens dessus dessous s’agitait de plus belle

Ses fleurs voulaient tomber Mais la saison devait aller plus avant

Je creuserais mes envies Je vrombissais Avec lui Et tambour battant Je riais

Au four et au moulin Nous parlions de nos exploits Et des jours de tempête

-19h10-

Grosso modo Il était mon meilleur ami Il était aussi Mes bleus silencieux

Mes larmes Pour Paul qui ne montait jamais A ma branche Du cœur

Je lui proposais Ma compagnie Alors nous sommes tombés d’accord Mieux vaut tard que jamais

Ils écoutaient les poèmes Et je descendais pour lui serrer le tronc

Nos dialogues étaient variés A boire et à manger A se mettre Tous d’accord Aussi

Pour Paul J’osais prendre des gants Pour ne pas devoir rendre mon tabler Un jour

Pourtant Ce jour est venu Il a préféré un cerisier de petite vertu

-19h18-





-Lentilles-Sot-mWm-09/10/2023-

Lentilles et persil J’ai vu jaune Je suis cabossé

A lentement Manger En élégant Cravate joyeuse de sot

Je ne suis le sot joyeux Avec sa cravate élégante Et

J’ose manger la patate Lentement cabossée et jaune

Et son persil Et ses lentilles Pourtant Je n’ai rien vu

Sans lunette Sans lentilles Le persil jaune et cabossé

Je n’ai rien vu Lentement J’ai mangé vite Pas élégant

La cravate dans la sauce Joyeuse Comme un sot

Je peux continuer comme un sot Jusqu’à finir les lentilles

-19h38-

Un sot joyeux Un nœud de cravate peu élégant

Pour manger Et lentement Se cabosser de jaune

Entre persil et lentilles Finir les lentilles Laisser le persil

Dans un jaune d’œuf cabossé Et là Lentement lent

Vomir le manger C’est élégant A retirer la cravate

Et rester un joyeux sot Un sot joyeux Sans cravate

L’élégant veut manger lentement Et le cabossé voit jaune

Entre persil Et lentilles Le repas est au complet j’espère

Des lentilles vertes Du persil fleur Et un chinois jaune

Le gâteau cabossé Lentement séché A ne pas manger

C’est élégant A en perdre la cravate Plutôt joyeux Mais pas sot

-19h44-



-(Je) Hache-(Je) Travail-(Je) Bois-mWm-10/10/2023-

Et si je m’ennuyais Prendrais de ma hache

Je taperais sur le bois Sur le tronc De la fente

Je plierais De mon dos La fatigue Toute la forme

Poserais A l’heure des nuages Les mouvements usés

Je plierais Je plierais Les feuilles au sol Les branches

Les hautes futaies Je verrais Je plonge dans l’envie

Et la journée finie Je reniflerai Ces odeurs d’arbres

-23h22-

Et si je me réveillais Garderais un fût pour rien

Pour regarder l’écorce La soulever La déposer

Je tournerais Autour de ton corps A te tailler Dedans

Je suivrais le fil de la nature Par tes formes humaines

Alors Va apparaître La pointe de ton dos Ta fatigue

Te creuser Et de tes reins Reconnaître de nos mains

Aussi le fût de l’arbre Fera de toi Une beauté d’amour

-23h29-

Et si j’avais une idée Glisserais vers mes sentiments

Epongerais le jour Avec admiration Vers ton cœur

Je plierais de joie Mon corps A moitié mué Et là

Et la couleur de ta peau Se teinterais des veines

Les nœuds Les trop nœuds Les partages de ton chaud

Menue Tu deviendrais La pleine promesse du beau

Et je tape De ma hache Et je transpire A ta pensée

-23h32-



-La danse-Poussières-De lumière-mWm-12/13/10/2023-

C’était un miroir Fondu Avec des craquements

Etait-ce la trace La couleur déshabillée

La face ronde du monde D’immondices lisses

Où la représentation Allons Tous aux spectacles

Où Allons-nous tous En travers des lunettes

Et les yeux gonflés De voir Embrumés Dès

Que le matin Différents Laisse sa place au midi

-00h00-

Fumeuse et évanescence Des poussières lisibles

Dans un raie de lumière De l’air Du laisser passer

De verre Entravé Par des nuances d’ombres

Sombres Le reste Aussi visible Que de l’éclat

Et le sommeil du soleil Nous laisserait Danser

Au travers de la porte Des nuages Des passages

Disparaître Réapparaître La valse des ondes

-00h05-

Solidité Disparue Et entamée par les étés

Sous les longues ficelles de la belle lumière

Qui nous fait s’écarter les lisibles invisibles

Les mobiles Et les éclairs lancés Sur la glace

Sur les reflets indiscrets De montrer A plus

Et A rejoindre l’image mouvante du relief

Aussi la valse des frondaisons Cache la raison

-00h09-



-Baron-Des chants-Aux légumes-mWm-13/10/2023-

Le baron de la soupe Il est immangeable Au perché

Avec du sucre Plein d’overdose Et les ronds gnafrons

Avec du laid Cela ne m’étonne pas Il a une barbe

Huit jours avant Nous aurions pu tomber dessus

Mais sommes Sommeil Tombés Sens dessous dessus

Alors le ridicule de la digestion Comme une pièce montée

Les légumes Taillés à la hâte Avaient formé la soupe du Baron

-19h59-

Les chants de la Baronne A siffler A vomer Un air

Avec du sel de bienvenue Et de trop torde boyau

Avec célérité Chacun de croquer Dedans le mou

Pourquoi l’occurrence Nous mène-t-elle à celui-ci

A cet affreux lendemain Où il n’y a plus personne

A qui veux-tu danser De la cuillère Comme louche

Sans se laisser faire Elles allaient toutes se régalées

-20h03-

Leurs fils Aux légumes Vivant dans un foyer ouvert

Où le bois de la forêt S’entassaient A notre regret

Où la cuisine de traître Résistait A tous les goûts

Sans doute Lui avaient-ils appris A ne tenir à rien

A chanter Danser De la cuillère de bois Et de manche

Avec une pluie de paroles directives Qui servait à s’évader

Ce jour-là Personne ne voulu Dans sa voie de Baron Haut perché

-20h07-


-A la soupe-Les scies-Du fils-mWm-13/10/2023-

Contrairement à la soupe Se refroidit En m’échauffant

Certainement la diligence De la belle fille du Baron

Ne lui évitera pas de ronger les phrases miettes

Seule Comprend que la suite Ne lui appartient pas

Elle doit choisir Un reste de sagesse Ou bien se taire

L’autre jour Du piment Dans le rire Elle l’a évacué

Elle avait mis des renoncules Dans le fond de la louche

-20h51-

Les encombres Et les scies du silence Devant Derrière

Les sophismes obligatoires Pour nous dire qu’il sait

Les embrouillaminis de tourniquet Sans un regret

La soupe des jours anciens renifle d’habitude

Et chacun Piège à sons Ensemble de la ruine finie

Unie à la vendange De toutes les naissances vraies

Il ne refuse pas de luire Se pensant le plus important

-20h47-

Le Baron Fils de la baronne Font un gros mélange

Ils ne croient pas En la saveur de leur ridicule

Ils ne savent rien Qu’ils n’ont pas compris Ils en savent tant

Comment mélanger Les serveuses Les servantes Les gens

Sans se mélanger Et mixer la soupe de leurs légumes

Et le creux Le plat Et la tomate arrondie de nuit

Sans même résister L’autorité n’est jamais salutaire

-20h43-



 

-Questions-Eveillées-De la Baronne-mWm-13/10/2023-

Il se posait Sur un tas de questions Sur son papier

Il ne savait pas les secrets De la vive nature des légumes

Pourquoi empêcher La nuit de tomber Ce jour-là

Ses lunettes avaient Un pied sur terre Sur son nez

Ses moustaches volaient Les mots Guère plus visibles

Ses sens étaient guidés Par sa raison obsolète

Et la belle fille S’était endormie Sous la lune

-21h20-

La belle fille Eveillée Avait pris un crayon gras

Une sorte de charrue Dans le papier de l’Inde fine

Une trace de lune Devant son regard hésitant

Le Baron ne disait plus rien De peur Que se soit

Ecrit dans son image Dans son air trop sérieux

Avec un œil âr ici Et les mains Moiteur Vigueur

Lorsqu’elle signa le papier Il ne voulu rien savoir

-21h23-

Le fils de la Baronne Avec un geste souverain de rien

Avait suivi De la scène Les contreforts de la vanité

Le Baron était droit Un peu gauche Mais certain

La fillette de ses cinq ans Dessinait à merveille

En belle fille Elle n’obéissait qu’à son malsain

De qui veux-tu connaître les écrits pictogramme

Quand elle avait grandi Elle s’en moquerait Du Baron

-21h27-





-Belle-Soleil-Bille-mWm-13/10/2023-

Pour lui La belle fille était un silence de légumes

La soupe n’était pas prête A renoncer à ses acquis

La nuit s’était ramassée D’une flaque d’eau

Et le stylo Tracé du jour Représentait du noir

Une tomate A la place des joues Et les bruits Et là

Le mélange à l’eau De la source de ses vielles pensées

Aussi Avec un retard Il avait regardé le croquis

-21h59-

Le soleil bille De son nez de clown Et du village

La grande maison-château s’ecchymose de lumière

A l’aube Les pancartes éclaboussent l’information

En retard Les légumes s’étalent A cheval De l’assiette

En revanche Les vélocyclistes ne laissent rien passer

Ni les dimanches Ni le volume tiède De la carlingue

Et de son tube d’encre De sa bille de soleil Si épicée

-22h03-

Les billes de ses yeux S’interrogeaient encore Le Baron

Elle avait quelque chose De la profondeur des songes

Elle écartait Avec sa main Le rideau de l’obséquieux

De l’obligé A suivre A continuer A aboutir A lire

Les mélanges de la sauce A la soupe En une ressource

Les légumes épluchés Donnaient aussi leurs désirs

E le Baron n’avait pas envie de goûter à la soupe

-22h07-



-Questions-Eveillées-De la Baronne-mWm-13/10/2023-

Il se posait Sur un tas de questions Sur son papier

Il ne savait pas les secrets De la vive nature des légumes

Pourquoi empêcher La nuit de tomber Ce jour-là

Ses lunettes avaient Un pied sur terre Sur son nez

Ses moustaches volaient Les mots Guère plus visibles

Ses sens étaient guidés Par sa raison obsolète

Et la belle fille S’était endormie Sous la lune

-21h20-

La belle fille Eveillée Avait pris un crayon gras

Une sorte de charrue Dans le papier de l’Inde fine

Une trace de lune Devant son regard hésitant

Le Baron ne disait plus rien De peur Que se soit

Ecrit dans son image Dans son air trop sérieux

Avec un œil âr ici Et les mains Moiteur Vigueur

Lorsqu’elle signa le papier Il ne voulu rien savoir

-21h23-

Le fils de la Baronne Avec un geste souverain de rien

Avait suivi De la scène Les contreforts de la vanité

Le Baron était droit Un peu gauche Mais certain

La fillette de ses cinq ans Dessinait à merveille

En belle fille Elle n’obéissait qu’à son malsain

De qui veux-tu connaître les écrits pictogramme

Quand elle avait grandi Elle s’en moquerait Du Baron

-21h27-



-L’écoute-Savait-Plaisait-mWm-13/10/2023-

Je n’en savais rien Je l’écoute parler Dit-elle

Je ne comprends rien Je renonce Continua-t-elle Aussi

La paraskevidékatriophobie C’est une machine

Avoir peur de tout un tas de chose Des légumes

Des vélocyclistes indulgents Pour ceux qui font les routes

Pour ceux qui éclairent les avions Avec leur sort

Et aussi Les phrases vénéneuses Du Baron Enflammées

-22h34-

Lui savait Et s’arrondissait le dos Avec son sourire

Tu portes bien des idées Qui sont nées Depuis très peu

Tu voyages Dans ta tête Avec une avance sur le vent

Le temps de relire le silence Et le bouillon de la pluie

Dans la casserole parfumée Il y avait de bons mots

Et en les goûtant Des oreilles Le rêve s’est allumé

Les senteurs du voisin Du légume migrant De l’astre

-22h38-

La belle fille lui plaisait Il lui a dit A l’oreille

Alors Elle a refait le portrait Avec son œil triomphant

Alors Le soleil bille jeta ses légumes Dans le savoir

Et le fils requis le silence de sa mère Pour ressentir

Pour ne pas être seul A qui l’ignorance Etait le mélange

Fatigué Il alla Au bout de la nuit Avec un « Je » mécanique

Le Baron s’éloigna et lanca heureux Vous saurez demain

-22h41-



-Etait-Fait fuir-Au crayon-mWm-13/10/2023-

Le chasse-cousin n’était en fonctionnement Depuis peu

Il évitait Aux araignées Dans la soupe de légumes

Et par extension Il autorisait Au monstre De fuir

La belle fille Le lendemain Avait fait sa valise

La balise de la grille Ne fonctionnait plus Elle dû attendre

Le fils de la Baronne Avait pleuré Une bonne partie

Le jeu ne cesserait Quand ils entraient dans le samedi

-23h01-

Le chasse-cousin avait fait fuir toute la famille

Sauf le Baron Ils ne comprennent rien Et ont très envie

De prendre la main Le fils La Belle Ou bien Baronne

Sans douter Plus qu’à l’habitude Le café s’écoula

Le jour aussi La certitude aussi Et la rivière dans son lit

Il s’étai levé tard Et ne compris Sa vie Que vers midi

Le repas n’était pas prêt Il ne reste plus de légume

-23h04-

Le dessin au crayon gras Le laissait plus qu’affable

Le croquis au soleil bille Le rendit si incertain

Le portrait à l’œil triomphant Le faisait perplexe

Pourquoi tant de travail pour dire Avec intérêt

Le silence des légumes IL ne le compris Que tard

Comme la question empêcher la nuit de tomber Evidente

Le Baron ouvrit le journal Et s’enquit des petites annonces

-23h07-



-La pluie-Et l’eau-mWm-16/10/2023-

La pluie Et maintenant Discrètement En petites gouttes Gouttelettes nettes

Et ses pieds voulaient quitter les escarpins fins Dans une flaque froide

En rentrant chez elle Essuie ses pieds Si mous Et elle se regarda dans le miroir

Elle ne reconnu pas L’image Qui lui apparu Nue Sans l’artifice du soleil

Pas encore la nuit Mais une tendance A laisser choir Sous les nuages

Pas une prière Ce jour-là Pas un dimanche Ni un samedi Ni un vendredi

Elle aurait pu se préparer A embrasser Une toute quelconque religion

-15h06-

L’eau gouttait Dans le salon minuscule Tout frais de sa belle toilette

Elle enleva sa jupe Si serrée Si seulement il ne pleuvait plus Casserole

Seau Posés à même le sol Et la symphonie de la nature Qui s’ennuie Tellement

La campagne remerciait De ses fleurs de blé Et de sa couleur des soleils

La route mènerait à un paysage A demi cultivé A peine abandonné

Sa compagne préférait la ville A quelques lieux Elle ne se verrait pas Ce soir

Son chemisier La gênait Tant pire Personne ne devait venir

-15h12-



-Le miroir-Dans la glace-mWm-16/10/2023-

Le miroir lui présenta Une toile d’araignée En cheveux fins et blonds

Des yeux mielleux Semblaient l’écouter Marmonner Quitte ou double

Elle voulait plaire Mais sa visite de l’après-midi fut un vrai échec

Le couple ne croyait plus En une vie de couple Tout est tellement raté

Lui chantait de la vie d’ailleurs Elle creusait des réponses insolubles

Le miroir lui montra un côté saillant De ses joues Plus tristes qu’à l’habitude

Elle tourna autour de ses pieds Le vide ne la gênerait pas Si seulement

Elle vida la casserole et le seau Et admira le silence De sa respiration

-15h17-

Dans la glace de cet automne-là Le tiède de la vie ne se refusait rien

Ni les couleurs mêlées des trottoirs Couverts de feuilles Et de fruits

Ni la hauteur des arbres Des maisons calfeutrées de la ruelle

Et si derrière elle S’étaient cachées les senteurs D’un instant meilleur

Le peigne dans les cheveux Essayant de tirer d’avantage Dans l’air

Les doigts accrochés A sa silhouette distinguée Il faut le dire

Elle se trouvait plutôt belle Qu’elle pourrait Ainsi Plaire à sa belle

-15h22-



-Vole, vol-Au voisin-Son bœuf, son œuf-mWm-16/10/2023-

Qui vole En bœuf Sur un hélicoptère En galère

Le terrain était immolé Depuis déjà une semaine

Qui vole un œuf Le voisin ne pouvait que s’en plaindre

Ne pouvait atteindre son poulailler Nous pouvions

Le bœuf trainé Vers une terre plus propice Et sèche

Sans se transporter Vers l’étable de la famille Tuc

Dans une casserole A peine à bouillir Très frais

-15h41-

Le bœuf trouva l’étable Qui n’était pas la sienne

Mais foin et luzerne lui allaient A ravir Manger

L’œil sortit de sa coquille Par un trou Mi cuit

Les doigts trempaient Dans le pain Dans le sel

Le bœuf pourra se reposer Dans la paille sèche

Et la coquille se fend Se fond Avec les restes de l’assiette

Le voisin n’eut Ni l’œuf Ni la viande En attendant

-15h45-

L’Œuf et le Bœuf La casserole et l’étable Et la pluie

Depuis dix jours maintenant Des salves de l’averse

A l’inverse Le soleil avait été Dans l’inondation d’été

Le sec avait traversé Sans un nuage grossier

Le temps semblait les préoccuper Plus que tout

Sans se plaindre Les habitants du village regardaient

Le bœuf vole L’œuf s’émiette Et dans la rue Et dans l’assiette

-15h49-



-En des ordres-La chambre du roi-mWm-16/10/2023-

Le soleil se lève Et le soleil se couche Sa chambre était en désordre

Le soleil s’élève Et le soleil se mouche Le tapis sous le lit Et ses miettes

Le sommeil s’étrenne Et le soleil accouche Et le rêve lui a donné vie

Jojo s’était endormi Sous le pont de la rue carré Œuf et bœufs Allongé

Jojo s’était En fuite Caché sous les remparts De la belle citadelle

Jojo n’en était reparti Que tard dans la nuit Le soleil se couche tôt

Sa chambre était grande et verte Il était le roi De la ville A la campagne

-16h07-

Le soleil se lève Et le soleil se couche Les repas n’était pas plus gras

Le sommeil d’élève Et les oreilles écoutent Chacun voulait être le roi

Sa chambre De tissus cousus fins Les rideaux tirés Dans son dos

En des ordres Qu’il a lancé presque muet Si fier Si distrait

Tous regardaient Dans le miroir Les regrets de ne pas y être

Tous auraient voulu Connaître la phrase du jour Sans détour

La chambre n’était jamais vide Le soleil se couche Encore Le soleil se lève

-16h13-



-Serfouette-mWm-16/09/2023-

Une serfouette

Est une petite servante

Que l’on bat


Battre la serfouette

Comme on bat les œufs

Ou les bœufs


Le service fini

Elle retourne dans sa chambre

Et brille


Jojo est au lit

Elle se colle contre lui

Et lui dit merci


Le soleil s’envole

Le soleil s’enfuit

Un rêve A la serfouette

-16h29-



-L’eau-Des saints-Voyage-mWm-17/10/2023-

Y a de l’eau Y a des stylos Et une feuille blanche de papier

Autour de mes yeux Des regards à ma hauteur Assise

Des saints des seins Je découvre Un monde d’environnement

Des sourires tendres Des pluies du cœur Des interrogations

Aussi De mon stylo Je souhaite Je risque Je vais Papier

D’un trait rond et rouge Dessiner la courbure d’un

Une forme me soulève Tous ces visages De haute poitrine

-18h44-

Je voudrais Le peintre des Saints des seins Des nourrir

Les soupirs de voir Au-delà du ravissement Tout beau

Chaudes mains Sur les feuilles d’automne Se tracent

Les couleurs de la pointe noire De mon avenir d’enfant

Les douceurs des paysages Se forgent les sourds secrets

Comme avec une plume Le long fruit m’observe là

Aussi Je commence à naviguer Avec une quête de partage

-18h48-

Ce jour-ci Chacun voyage Au bon soleil de Septembre

Allongé sur le paysage Le grain de peau Du sable

La rougeur de l’arbre Au sommet de la côte Respire

L’air de ce moment de l’inspiration Le temps de dire

Le sommeil m’envoie Dans des rêves illustrés d’été

Le courage de dire Bonjour A toutes les poitrines salutaires

Chacun se jette En couverture Une porte vers l’humilité

-18h52-



-Le rue-Vêtue-Des saints-mWm-17/10/2023-

Dans cette rue-là Se chantent Les sans discours d’ici

Se parlotte Les fidèles amitiés De se revoir Et de se reconnaître

Se dansent les tendances A ne plus être le seul

Les semblables de la ressemblance De la différence encore

Toujours élancé Les portes de l’expiration Bienvenue

Aussi Lorsque je montre L’air de mes poumons ronds

L’air de mes songes Planté dans le monde Si beau

-18h56-

Torses vêtus de moulure du corps De tous les chacun

Sensations d’être parmi les amis De toutes vies

Reconnaissances à goûter Des très De loin De bien

Sans raconter La position de mon propre corps

Enseveli dans la nuit oubliée Et sans secret

Se jouent Les allures bienheureuses M’emportent

Sans doute Voir autrement comme de l’aise

-18h59-

Le sein des saints Et des saintes Et des sens dessus dessous

La colline de la sagesse De tous les pareils autrement

Le sentier Les mains A plat Pour mieux chanter

Les coureurs l’essoufflent Et comment Et comment

De la tendresse Dans le dessin frotté Du blanc papier

Je recommence à suivre L’infini du sein joli Aussi Ailleurs

-19h02-


 




-Œuvre-Son corps-mWm-17/10/2023-

Comment choisir l’œuvre d’une vie Où est représenté Le saint des seins

C’est une forme plane Une odeur de pierre et de bois Sous la fenêtre

Surement un commencement A être contemplé Je te look encore un peu

Tu vois cette photo Avant le transformé de mon cœur Vers mon corps

Vois-tu la hauteur de mon estomac Où se jaillit le souffle de se tendre

De se croiser les pieds Fermer les yeux Et toujours se regarder Aussi

Si le parfum des grattés Et des jus Sur le tableau Vers les lendemains

-19h18-

Comment choisir son propre corps Où le corps invisible du chant d’amie

Chacun s’observe Sans doute Aussi Pour mieux danser Tout l’autour

L’artiste qui me créera mon être Avec ses doigts Ses mains La terre

Ta belle que je sonnerai Avec un autre moment de clochette Du bout des ongles

Les yeux dans les yeux Les saveurs des paroles Comme de doux poèmes

Sûrement l’incertitude du sein Pointé vers le miel du ciel En saveur

Avec des mosaïques et des sueurs De se coller dessus Les yeux en l’air

-19h23-



-Musée-Auréole-mWm-17/10/2023-

Dans le musée de mes souvenirs J’ai piégé ton image Dans mon cœur

Tu es libre d’avancer De me prendre sous tes vêtements Ou de démontrer

Que vont dire les passages De la pièce A la teinte peinte Séchée Vernie

Ni le nid de l’oiseau D’un coup de bec D’une lenteur D’un coup sec

Elles se savent Elles se naissent Au travers de l’étoffe D’un velours heureux

D’un tableau Sans en ajouter De mensonge Juste au recommencement

La toile Autour du sein Raconte une histoire Presque D’autant Silencieux

-19h28-

Avant C’est au temps de découvrir L’auréole du sein De cet autre Autrement

L’avant Une requête à la vie De se changer de la sage Et plate vertu

Et l’après C’est dire le bonjour Le retour à se connaître Un jour

Le croisement des yeux Avec la sculpture Avec le tableau Trop beau

Avec comment se regarder dans les seins Sans se dire Sans mentir

Semblant faire les chemins Au stylo Comme une courbure Si douce

Le monde Une image de mes rêves Une trace possible Visible De l’avenir



-Toile étoile-mWm-17/10/2023-

Poèmes

Du tableau beau

S’achèvent


Couleurs

Sur la toile sale

Douleurs


Mais un temps

Tu as recouvert de vie

Ce long moment


Tu as posé

Sur le blanc papier

Un sein d’été


Et la toile

Belle de bonheur

En étoile

-19h36-



-Tomber-A travers-mWm-17/10/2023-

Arrête de tomber Faut-il que je porte Que je t’emmène Vers le haut

Te caresser A l’intérieur Et briser le lentement Que nous nous donnons

Observe-moi Comme je te regarde Comme je te vois De cette belle-là

D’habitude Je te laisse tomber Je t’oublie Je te vis la nuit Les rêves

Je te creuse Dans mes souvenirs Où tu étais imberbe Et plate

Où tu partageais Dans le silence Les éclats de sourire Ma sève

Alors Laisse-moi t’écouter Et vrombir de soupirs Au temps de dormir

-20h02-

Je te porte A travers la glace dégelée Du fruit trop mûr Tu t’étales

Tu places Dans mon être Le doute de n’être que le petit d’homme De naître

De qui penses-tu avoir la main Sur le bord De ma peau d’amande

Je me souviens Disait l’enfant Tu sens la vanille et le parfum d’antan

Tu es le plaisir de venir Au présent Dans cet état-là Tu as le choix

Où je te promène Dans la rue Tel un renard-ami Soit je t’oublie

Et j’ai décidé de partage Avec toi Le goudron de mes promenades

-20h07-



-La main-Au bonheur-mWm-17/10/2023-

Je te prends par la main Elégante primauté du chaud Et du mou

Du mollusque Sans retard Etalé avec les âges éventuellement long

Tu es doux Tu es à genou Mais tu avances Avec des contes A rebours

Tu es sûr Tu es rupture Avec le temps Où tout était le joli printemps

Le poli instant Avec les airs Avec les doigts Avec les comment çà Alors

En trente minutes La glace a brisé notre indifférence Et je t’emporte

De la glisse Dans ma chemise Chemisier de toutes les ombres vérités

-20h12-

Ode au bonheur Tu n’es qu’une partie de mon cœur Tu es salvateur

Tu représentes la vanité d’être jeune L’affreux Le triste temps qui passe

Tu es le soleil De se montrer nu A la vue des arbres et des feuilles blanches

Tu es silhouette racornie Du reste de la surface Avec la pluie intérieure

Autant te compter parmi mes amies Comme te prendre en vacances

T’emmener vers le sommeil Apporté avec les souvenirs Dans des rêves

Tu glisses Tu t’ébruites Tu fais semblant de m’ignorer Pourtant Nous sommes entiers

-20h17-



-Ode de sainte-mWm-17/10/2023-

Ode Sainte

Sifflée à contre sens

Pourtant


Tu es lasse

Tu es le lâché

De l’entêté


Tu tombes bien

Je te laisse ainsi

Mon sosie


Aspiration

Large condition

Du centre


Je te porte

Comme tu m’emportes

Au soleil

-20h20-





-A table-Les autres-mWm-23/10/2023-

Ils étaient treize à table Un guéridon de salon La bouteille Buvons

Ils avaient vu le carnage De la veille Déjà oublié Sans recommandation

La pitance était maigre Et les restes insalubres Peut-être moisis

Elle avait beau exploser de joie Fanfaronner à qui va Ils l’avaient ignorée

Avec leurs habitudes de causerie Au coin du feu Sans s’arrêter Oser

Lui Le maître des lieux Plus flegmatique Qu’en son temps S’endormait

-15h08-

Les autres s’accrochaient Sans vengeance larvée A ce rien qui les habite

Les autres sans même lui laisser la parole Chantaient les trous et les dentelles

Elle les écoutait alors Un peu étonné De l’air que prenait la vie

Avec la peau sur les os Ses propos se ratatinaient Sans corps aucun

Les autres le regardaient Il ne sifflait aucun mot Il avait compris

Comme un premier dimanche d’hier Les nuages les recouvraient tous

-15h12-



-Quatorzième-Don-mWm-23/10/2023-

Marie-Madeleine était la quatorzième Il n’y avait plus de place Assise

Elle marchait autour des tabourets Bavards et criards Si valeureux

Elle tapait des ses mains Aussi des pieds Et dansait de ses hanches

Le brave homme A peine barbu La suivait de la tête Lui parler à l’oreille

Les vengeurs masqués refusaient d’étendre du bonheur Sur le rond monde

Les meneurs larvés En pleine envie de diriger Ce dont ils ignoraient Encore

Les pieds envolés de gouaille Les chants étalés de fanfaronnade Et la nuit

-15h17-

Le guéridon se soulevait du plancher Les sandales tapaient les cris

Les tabourets avaient trois pieds étroits Et tenaient les futs Avec maladresse

Les bruits des uns Les romances de l’espoir Sous forme de violence

Les éructations d’abandon Les ficelles de piété Les connivences diables

Lui aurait préféré un amour plus calme Plus serein Plus sain

Il aurait voulu quitter la table Il sentait la faim prochaine Et le doute

Marie-Madeleine le prit Par la main Et laissa la traîtrise envahir De soupe

-15h23-



-Etait-Fait fuir-Au crayon-mWm-23/10/2023-

Je n’étais pas nostalgique Même un vendredi Saint

Je ne pensais plus à hier où tous s’éclaboussaient

Ils vrombissaient le temps Et vouloir voir l’avenir

Le pire Ils ne dansaient que le plaisir de la mort

Ils s’esclaffaient fièrement A énumérer le mauvais

Je ne voyais pas encore Où le pire était à venir

-15h46-

La Marie venait du passé Mais empiétait sur le vrai

Et le futur nouveau lui appartenait Autant qu’à moi

A tous les deux Nous caressons de joie et de tout cœur

Les possibles rumeurs de la fin Sur la branche morte

Les couleurs sombres des pas de demain Pour enfin

Si même les espoirs Encore vivants Nous entraineraient

-15h49-

Je mangerais ma Madeleine Elle prenait ma brioche

Je succulais de plaisir Elle plongerait à tout Buvons

Sourires et étalement de la nuit Vers les aurores

Soupirs d’aise D’air pur L’air repu A nu A vue

Eternelle de notre solitude partagée Nous étions diables

Sans penser à mal Nous avions oublié Le guéri guéridon

-15h54-



-L’émiettes-mWm-23/09/2023-

Plongeons

De la tablette

Les miettes


Des sonneries

Toutes dissimulées

A tous les murs

A tous les durs

Assimilés


Les bois en croix

Les bras en proie

J’aurais bien préféré

Aimer et différer

Les sentences coupables

Des pensées incapables

De bonheur

-16h01-



-De ce soir-là-A ce matin-là-mWm-23/10/2023-

Ce soir-là

J’étais dans la lune

Avec Ma barbe


J’étais cramoisi

Du sang séché

Du vent chanté

Des bras levés

De mes soucis


Je quittais tout

Le plomb de mes pieds

Qui me tenait au sol

Le visage sur le miroir

Le globe du voyage

De ma lune

-16h19-



Ce matin-là

J’ai quitté la lune

Mal rasée


Comme ta planète

Je vente et je souffle

Je descends la mousse

Si prêt de la bière

Maintenant fermée


Je me suis éveillé

Au matin détaillé

Comme une louche

De bois et de soupe

Comme une croûte

De soi sur la route

Jusqu’à la lune

-16h23-



-Ma peau-Mon fils-De la maison-mWm-23/10/2023-

Ma peau Je tiens à ma peau Mais si elle pouvait changer

Ressemblance impossible avec Mon poisson jaune Dit rouge

Mon bocal n’a presque pas de fenêtre Je tourne en rond

Je croise De temps en temps Le sourire de ma poissonne El

Elle vit dans son bocal De l’autre côté de la ruelle

J’aimerai changer de peau Mes écailles me dérangent

-18h11-

Cher Mon fils J’ai trouvé les pages de tes écritures

Par automatisme Comme une curiosité déplacée

Mon œil droit n’a pas obéi A mon œil gauche Ici

Ta dernière ligne Je l’ai lue J’ai eu si peur Enfin

Changer de peau Tu es si beau Tu es si brave

Tu donnes au monde Tant d’assurance Mon chat

-18h15-

Maintenant que la chatte de la maison M’observe

Je n’ose plus tourner Dans mon litre de vinaigre

Je vais me taire Je vais cacher mes envies Mes prières

Je te quitte La page suivante sera mélangée Au dedans

Les pages vides te rencontreront Mon âme Mon papillon

Je vais voler jusqu’à la fenêtre Pour te voir tourner

-18h18-



-Dans l’huile-De sauce De mer-mWm-23/10/2023-

Tout baigne dans l’huile La mer est calme Et le vent

Derrière les étoffes de mon rideau Tu passes Tu dépasses

Tu as enlevé tes écailles du jour Et je te vois briller

Tu nages dans le plaisir De la lumière du soir au matin

Tu laisses l’ampoule Eclairer Etinceler Ton beau bocal

Je vis retirer mes écailles Et me laisser glisser Dans tes rêves

-18h22-

J’ai changé de sauce Je ne suis jaune Avec de l’eau

Je bois Dans mes bulles Les mots secrets de ta belle lune

J’ai accroché à ton hameçon Le bruit de ma bouche

Je voyage Dans l’autre sens Je retourne vers l’enfance

Mes vingt ans sont dérisoires Et tu es si jeune aussi

Voici de quoi me tendre Dans tes bulles Ta voix Ta belle voie

-18h25-

De l’eau de mer De l’air Poivre et sel En vinaigrette

Je dévore l’écume De la source de mes joyeuses pensées

Je brise ma misère Je t’admire Je me livre à tes plumes

Tu t’es envolée Au dessus de mon petit bocal

Je laisserai bien pousser mes ailes Et m’échapper

Si la chatte me voit encore N’écoutez pas les chats

-18h29-



-Et ton duvet-mWm-23/09/2023-

Mon poisson

J’aime tes plumes

Et ton duvet


J’ai mordu

A la pèche de toi

Je te croise le soir

Dans le fond

Tu es mon bocal


Je voudrais voler

Comme un marteau-pêcheur

T’attraper Et te serrer

Pour que Dans demain

Dans un tendre baiser

Te voir te transformer

En envolée de papillon

En oiseau de feu

-18h34-



-Ils ont-D’avoir-mWm-23/10/2023-

Ils ont commencé Par la lettre A Leur chemin les mènera jusqu’à Zoé

Aurélie et Anthony se sont croisés Vers leurs vingt ans Dans leur bocal

La commune de St Loup Leur a servi de nid Depuis déjà tout petits

A la pèche A la chasse Aux papillons Aux lapins sauvages Dans la cage

Les oiseaux Aussi domestiques sont-ils Resteront libres Aux corneilles

Et ils ont mordus ensemble A leur dimanche de retrouvaille Dire oui

Leurs voisins leurs ont offert Pour le quotidien Un grand et beau jardin

-19h08-

Zoé vient d’avoir un an Et pour son anniversaire Elle a marié ses parents

La belle Cloé Adjointe à la mairie A glissé un meilleur et un pire Dans l’acte

Tout le monde est ravi Et ensemble Prêts à s’envoler Vers d’autres chantiers

Comment être sûrs qu’ils ne se sont pas trompés Le monde autour n’existe pas

Ils ont été poisson ensemble Chat ensemble Corneille ensemble Pour tout

Maintenant Ils se sont parlés Et sont devenus inséparables Pour s’envoler

Dans la direction du soleil Anthony a offert à Aurélie Son journal de poisson-chat

-19h14-



-De A à Zoé-mWm-23/09/2023-

Zoé

En plein été

Est arrivée


Ils n’ont pas

Joué au chat

Et la souris


Ils ont nagé

Volé ensemble

Et même fait chanter


Ils avaient

Leur bocal Face à face

En prison


Ils se sont mariés

Juste sortis de la SPA

Avec Zoé

-19h19-