mercredi 30 avril 2025

 





-Théière-

-mWm-

-02/04/2025-



Denis prend la théière

Denis prend la tasse

Et se noie dans l’été

A boire chaud A sac à dos

Repartir Loin des dire

De la maison des soupirs


Denis et deux oiseaux

S’envoler de tout goûter

Il est Ti Taïme Oh Clop

A boire A s’enfumer le nez

A rincer les gros gosiers

Chacun le sien Respirez


Denis prend le stylo fin

Et pose A l’or affiné

Sur le bord de la tasse

A boire tout Qu’elle se casse

Et raconte avec humour

Une vieille histoire En retour

-18h40-



Elle avait une jupe courte

Comme le conte d’écriture

En quelques mots Elle buvait

Les phrases de beau mélo

Des crevasses Sur les routes

Les aventures Qu’elle suivait


Dans la masure Dimanche

A force courage Et de pas

Arrivée A la porte rivée

A la muraille Dessus de tête

Elle posait nombre de questions

Poser la tête Elle arriverait


Un vieux monsieur Tout ridé

Des années de sympathie

Ne lui dit rien Lui sourit

Lui signifia de la suivre

De pousser la porte de cuivre

Et de s’assoir S’il lui plait

-18h46-



Ses jambes mollissantes

Ses épaules avilies

Ses rêves Dans la descente

Ses vieux souvenirs de lit

Lis-moi le conte de Denis

Et son histoire Il avance


Le thé versé Dans le bocal

La terre brûle La tasse fume

Le silence ne fait aucune fuite

Le bruit de souffler dessus

De lâcher tout De se griller

Les bouts de bois Les bouts des doigts


Tout le monde Et merci encore

Se saluer Comme en été

Se croiser A peine Regarder

Se silencieusement Là

Avec des mots Et plein de dos

Et de merci Pour repartir

-18h50-




-Thé dans le dos-

-mWm-

-02/04/2025-



Denis lui a ouvert le sac à dos

Et la boite de réserve Dit-elle

Je braque mon regard Que voir

Que manger Avec la sauce

Sur les spaghettis froid coupé

Coupé le conte Se lit Denis


Qui s’agglomère Dans la tête

Qui redingote Eté trop chaud

Au fond de l’assiette Des miettes

Et sur sa peau Un vieux chapeau

Avec son stylo Très grossier

Ils l’avait vue Dessinée


Qui s’agglomère En parole

A très rond A être folle

A tasse cassée A trop passer

La passoire était brûlance

Du bout des droits doigts

Il l’avait écrite Le conte

-19h17-



Manger Manger Manger

A écraser Sur le divan

Sur le mélange A la sauce

A la fausse bonne nouvelle

Tant il fallait avoir faim

Pour dévorer Pour manger Manger


La jupe courte En pyjama

Le sac à dos Plein le dos

Le plat du tapis de Denis

A suivre Sur l’étiquette

Le bruit du matelas sec

A s’endormir Manger Manger


A l’heure du lever C’est Thi time

A l’heure de tous Les spaghettis

Un repas attaché A la pate

Un gros morceau A diriger

A avaler De trop digérer

Se recoucher Manger Manger

-19h19-



Je braque mon regard Sur le chien

Le voisin était négligeant

Ne pas fermer De la niche

Le goût des spaghettis vivants

Ils courent encore C’est joli

Et ils baignent Dans le ruisseau


Au fond de l’assiette Une miette

Un long mélange De silence

Des crac Des gloup Des avalées

Des digérés A la folie

Plutôt le thé Brûlant plus tôt

Et la démarche de sabot


La théière Tu peux en être fier

Toute venue Du pays perdu

Du monde ancien et révolu

Derrière la porte De se taire

De ne rien souffler Les mots

Poser le sac Plein le dos

-19h27-




 


-Chat gamelle-

-mWm-

-06/04/2025-




La gamelle est vide Est sale

Ne pas jouer à la balle

Ne pas trouver Dans le trou

La très grise A gruyère

A grésillement de cris


La gamelle Sans pâté

Sans la substance à ventre

La tache d’eau fraîche

Dans les dalles du dehors

Elle boit là Lape et fait


La gamelle Sans lait

Sentir A courir encore

A gambader Solitaire

A qui trouver son destin

L’a attrapée Elle a souris


-15h29-



Le petit sac de voyage

Comme d’un oiseau La cage

L’habit Le porte L’hiver

Transport de sa maîtresse

Dans la main De la caresse


De la poignée Du paquet

L’emporter En ronronnement

Le glisser Au quotidien

Dans son histoire Moment

D’en partir A l’emmener Ailleurs


Pas de valise Pas de sac

Sauf la mallette à chat

Et autrement Dans les bras

Nous y observe A y voir

Comme un vieux chat de l’hiver


-15h36-





 

-Chat des rêves-

-mWm-

-06/04/2025-




Derrière la butte Aux herbes

Tapis Les yeux bienheureux

A voir Droite et gauche

Au vent d’envers A secret

Va-t-il bondir Sauter Courir


Dans les hautes herbes du dehors

Guetta l’animal Distrait

Discret le chat Est bien là

Caché Couché A foncer

Prêt à devenir Assassin


Il ne fait que le silence

Il avance d’un seul trait

Jaillir Traquer Revenir

A la trace De la bête

Dans ses moustaches Croustiller


-15h44-



Et il s’en sort Et s’endort

Se creuser Un nid caché

La tête ne dépasse des oreilles

Elles restent debout En sommeil

Et si le vent bouge Il l’entend


Là Rien ne se dépasse

Le vent maintient l’odeur

Le son des fleurs Le chemin

Le ton de la famille d’homme

Et les anciens Et les enfants


Il a arrêté de ronronner

Est tombé Dans la sieste

Au milieu Du soleil chaud

Au frais matin Il se tient

D’arrondir Dans ses rêves


-15h52-




-Le printemps d’enfant-

-mWm-

-09/04/2025-



La semaine va arriver

Le printemps Et il pleut

Il pleuvra Très bientôt

J’ai le sourire sale

Mais j’aime Quand La pluie



Quand les fleurs rosées

Quand les plumeaux De blancs

Que le sol a ravi

Du sommet Et des branches

Et comment Et combien



Mes savates sont cassées

J’ai les pieds Du gelé

Du froid Et du mouillé

Pourtant Je t’aime tant

Les averses du printemps


-18h37-



Et les croyances d’Or

Avec le feu Fumée

Les taches illuminées

Les discours heureux

Printemps Vive le printemps



Et sur le bastingage

De l’immeuble planté-là

Et Du vent qui nous brise

Les branches enhardies

De fleurs éliminées



Quand le voyage Le sol

Les tapis de blondeur

De pétales d’oracle

Viendra Viendra le temps

Comme quand j’étais enfant


-18h42-



Aujourd’hui C’est la fête

Levant la tête Claire

Les arrosées d’oiseaux

Des chants Et les brindilles

De bâtir Dans le nid



Car voici les violettes

Les plumes Et les graines

Les potions d’arrosoir

De boire De régaler

La chaleur Pour l’hiver



Allongé Alité

Abrité par le temps

De mes années passées

Des livres entassés

Pour trouver le printemps


-18h45-





 

-Printemps ventru-

-mWm-

-09/04/2025-



Ça se ne se dira plus

Et ça ne se verra pas

Ça ne s’écrira jamais

Même avec des secrets

Qui crachés Ce jour-là



Ça se pleure Pourtant

Ça se raconte pourtant

Et se taire Pour toujours

Pour ne jamais blesser

Celui qui a tué



Car c’était le printemps

Et d’une voie libérée

Un chemin dévoilé

Où la porte fermée

Est enfin concassée


-19h11-



Tu était très petite

Et il était plus grand

Il te tenait à faire

Tu ne savais comment

A porter des regrets



Des poignées de crier

De douleur De venteux

Des esprits malheureux

Sentencieux et soignés

Vendus et dégriffés



Des songes Qui te rongent

Des allées Balayées

Des savoirs Désespoirs

De n’avoir jamais pu

Le gueuler Dans la rue


-19h14-



La porte s’est entravée

De mélange de mémoire

De lumière Dans le noir

De porter en silence

Les cris des connivences



Aujourd’hui le printemps

Il a porté D’avant

Les fleurs épongées

Du sol ravagé

De pleurer les averses



Et alors Tu as dit

Un rien Et même un rien

Un silence anodin

Tous l’ont reconnu

Un malaise ventru


-19h18-






-Autour de la table-

-mWm-

-14/04/2025-



Autour de la table courte

Margot Au thé citron

Buvait Etait si fraîche

Etait la plus jolie fille

Je sortirai de ma plage

Du village De ce pays-là


Il a remué sa boisson

Tout a giclé Tout était bon

La pulpe De sa fine peau

A dégivré Mon regard d’os

Et de mélange Et de se boire

Et de se croire Sur la terre


Avec un vilain pot de fer

Avec le bras long d’attraper

De poster Les mains levées

A se voir A partager

Buvons Buvons Et avalons

Comme au soleil La fraîcheur

-18h15-



Autour de sa jupe courte

Tant elle courait De vouloir

Ne pas te fuir D’espoir

Te trouver Avec le stylo

A tant écrire A deviser

A boire tant A se retirer


Sa boisson y était claire

Claire était son prénom

Et elle dansait du crayon

Et elle développait ses mystères

Avec l’accent Bien trop anglais

Elle était là Pour la saison


Dans mon long pot de terre

Avec l’émail D’un autre nom

Avec cortège De l’avalée

J’aurais avalé de travers

Je serais tombé d’oraison

Et ses yeux m’emportaient En galère

-18h20-



Autour de la carte du monde

Où nos stylos vacillaient

Où la pluie était dépressive

Sur la rive Si près de la nuit

Où chacun voulait plonger

Elle nous regardait Allongée


Autour de quelques mots donnés

De son sourire Alangui

Et le courage de tout courir

La faim La soif D’être jolie

Quand tous l’avait observée

Pour dériver en écriture


La boisson Qu’elle ne buvait plus

De peur De mouiller son maillot

Son reste de jupe Et de beau

Son chemisier étalé

Son côté vêtu Dans la nuit

Alors que tous étaient partis

-18h25-






-Egard d’un baiser-

-mWm-

-14/04/2025-



Il me restait A m’élargir

Mais je ne saurais pas dire

Il me fallait applaudir

Pourtant Elle rêvait du pire

De ne rien faire Dans le silence

De perdre son peu de la chance


Dans mon gobelet éclaté

De par terre Et de se vider

Ma soif m’avait failli

Ma couleur avait pali

Son regard ne m’attendait pas

Avec son sourire Dans mes bras


J’ai fermé Et les yeux Et le ciel

J’ai écarté Sans lambiner

Les quelques Qui restaient là

Mes pas Mes joies Mes regrets

De l’avoir osée Me poser

Sur mon égard Un baiser

-18h31-



J’ai été ce gorille affamé

Qui jouait avec ses guitares

J’ai bien couru Jusqu’à nuit

Jusqu’à bruit d’embrasser

Jusqu’à sourire élégant

Sans jamais y être arrivé


Elle me disait Je la croyais

Un gorille qui jouait élégamment

Qui jouait de la guitare Bizarre

Il portait une chemise longue

Dans ses filets A Margot

Il courait court Il dansait lourd


Margot aimait les différences

Les autres danses Les secrets

Les mains posées Sur son nez

Avec l’oreille Bien aiguisée

Pour poser Comme dans le boire

Chanter la musique De la gloire

-18h52-



Je ne suis plus Gorille usé

Je suis resté l’œil abusé

Au bord de la plage du village

Avec de vieux amis Aussi

Qui y ont cru Mais n’ont vu

Que le baiser m’avait trompé


J’avais vidé mon lendemain

Osé porter le trop matin

Des souvenirs de désirs

Et mes serviettes en salopette

D’avoir pris un bain de chagrin

Et le désespoir De n’y voir


Margot avait compris Bien avant

Qu’elle faisait danser Le printemps

Que chacun était un gorille

Et que les yeux De tous Brillent

Pour le lendemain D’un instant

Dans un baiser Foutu le camps

-18h58-




 

-la page de Margot-

-mWm-

-14/04/2025-



J’avais rêvé De belle Margot

Mais je piétinais En salaud

A voir D’être le beau gorille

Pour admirer Dans les filles

Les couleurs Et les sourires

Sans jamais même Pourvoir le dire


-19h03-


La page y était écrite

Etait-ce Moi-même ou l’autre

Existe-t-il quelque part Encore

Des images Dans des cahiers

Des rêves en jute En croute

Un petit coin de paradis Aussi


Les lettres de mon nom glissaient

Et s’assemblaient De vérité

De songes tièdes Et encombrés

Par la chaleur Des vieux soirs

De se retrouver Dans le noir

Avec un des contes D’écriture


Sans la douleur m’emportaient

Et avec le texte Tout entier

Et avec le texte tout entier

Je cherchais Ma liberté

Ma joie de dire Mon anxiété

Dans les phrases enlacées

-19h22-



Le paradis était enseveli

Dans de gros et gras cauchemars

Enlacés Dans de vieux soupirs

Des souvenirs étincelants

Ce matin J’ai pris mes calmants

Et hier Je n’étais pas fier


Les portes de la bibliothèque

Sans clé Sans même poignée

Avec des tranches découpées

Et des noms sales Nettoyés

Par le plumeau Et la plume

D’écrire Sa vie Dans la lune


Si fort jolie Si même attendrie

Elle lisait De soir Au matin

Le vieux gorille Et le gentil

L’autrice se débine Chagrin

A dire de Margot La beauté

Et de la guitare La folle sonorité

-19h30-





-Cœurs de tambourins-

-mWm-

-16/04/2025-



L’avait mis l’accent Sur la note

Sur le piège des tambourins

Avec des cœurs A prendre

A résonner A s’étendre

A qui veux-tu que j’en parle

Je m’en souviens Le passé


L’avait dansé Le pied nu

Et ses belles Sans la toux

Sensible musique Castor

Sentence chantée A bâbord

Et le temps De mettre l’élan

Sur le ventre De son pagne


Elles s’émiettaient Aux pas

Elles s’élançaient Du jour

Du matin Pour tout préparer

Pour apprendre Le long chant

Et les notes Que tu me lances

Les tambours courent De rien

-18h40-



Je suis ta belle Je te vois belle

Je suis chanteuse dévoyée

Je piétine le refrain Le chemin

Tu es si friante De sa musique

Tu le regardes Tu le regardes

Par mégarde Il le voit là


Et il chante Comme il chantait

Et il tambourine de fantaisie

Il a souri De vie De joie

Je voudrais te tendre Mes bras

Te freiner de chant Refrain

Et te glisser J’ai ta musique


Une casserole Ou une escalope

Un repas gagné Un morceau grillé

Avec la fourchette Mon âge a le tiens

La petite cuillère Sorte d’écuyère

Et de vin goûté M’a ensommeillé

L’avait mis l’accent sur la nôtre

-18h47-





-Là dans la musique-

-mWm-

-16/04/2025-



Il était là dans la musique

Dans la sonnerie du bonheur

Elle me parfumait De la voix

Je me disais Ne dirais pas

Paroles envolées De chamois

De sons sabot De froid levé


Il était là Dans une figue

Dans une fugue Une figure

Un long trajet Voyage épais

Et bol de braises De flammes d’aise

Il était là Dans la voix qui se noie

Qui aboie la jolie De la musique


Nous danserons de sieste

Nous lèverons les doigts

La nuit voyante Comme la peste

Comme n’arrêtent pas les refrains

Laisse le vrai De tous les couplets

Et nous danserons Pour le reste

-19h04-



Elle était lasse Danser encore

Dans le miroir dans le décor

Dans les pagodes reconstruites

Dans les campagnes A la ville

Dans les retards Toutes sont là

A s’élancer A se danser


Dans la fatigue Dans la soirée

La chaleur quitte le chemin

La piquante flamme du bois

Des bois anciens Et de la voix

J’ai failli bientôt Dormir

J’ai vu la belle s’assoupir


Dans la sonnerie Du bonheur

J’en oubliais Le retardateur

Le temps Du lève matin

De l’usine De mes pieds demain

De se croire Dans d’autres mondes

Des sons sabots Du froid levé

-19h09-



J’avais envie Une belle sorte

Une sonnerie du bonheur

Dans le réveil Dans mes rêves

Je m’étais endormi sur le sol

Un bout de bois Un champ de soi

De tout le monde Bonheur intérieur


Je m’étais presque retrouvé

Dans la musique d’un été

D’un temps ancien ravageur

Où jeunesse Se déchainerait

Se piègerait Dans les tambourins

Dans les refrains Des belles notes


Le miennes De mains Sont les vôtres

A taper A rythmer musique

A voyager De pays à ici

De la vie sonore Et rebelle

De se glisser Hors des orteils

Des couvertures Du sommeil

-19h14-




 

-Vieux avec les yeux-

-mWm-

-16/04/2025-



J’y avait vu un chevreuil

Avec le vieux Avec les yeux

Le fusil-lunettes Œil fermé

L’œil ouvert A le deviser

Et les yeux Et les essieux

De couler Au fond du sommeil


Tu y avais vu un chat Moi

De Toi Des poils aux oreilles

Les yeux vidés L’œil aux aguets

Au sommet Des bons yeux

Ils sont percés Trouvés A l’œil

Ils sont vendus Crevés les yeux


Nous y voyons Nous y Voyous

Bijoux L’œil noir d’espoir

De vendre A qui yeux yeux

Les perturbations d’attention

Les cris de fusil et de ce bonheur

En se portant le doigt dans l’œil

-19h39-



Il ne va pas loin A casser les yeux

A se boire Les yeux bordés de rouille

De fer à maison De clé enfermée

Pas tous les yeux Dans le même pané

Et ça cuit Et sa grille bonheur

Sans doute L’avait le bon œil


Avec les chansons L’œil éteint

Je me sens yeux Je te Sang lionne

Avec le carbone A quatorze ans

A observer Les pupilles des maisons

Les si ils Les fous Si ils Les tous

Les restes d’acrobates dans le noir


Je ne vois plus rien Je suis perdue

Je suis revenue A la folle chanson

C’est le bonheur A t’entendre

Je n’ai pas l’œil Je ne suis pas rieur

J’ai la vue basse Dans le jour

Et le bon œil Du tambourin

-19h48-



 


-Méliva Esla et Albert-

-mWm-

-20/04/2025-


Dans un train de papier

Je suis l’enveloppe de la vie

Je suis femme des Mathématiques

Je suis le regard sur l’homme

Dispersé Et doux rêveur

Il va découvrir le monde


L’enfant de la douce union

Ni de famille Ni de croire

Ni de dimanche Où vendredi

Ni même normalité

Je suis la gaité recouverte

Par l’écoute Avec l’homme


La pierre du monde relatif

La couverture faite de ciel

Et le voyage Et le courage

Et la formule Jusqu’à la lune

De porter les poids de la terre

Je reviendrai après Newton

-18h21-



Je suis Et je tire la langue

Je vois la ronde La bleue et verte

La porte l’homme A l’horizon

Les mouvements A la lumière

A la vitesse Qui nous dépasse

Je suis la visite Dans l’espace


Je suis le secret détourné

Le mot posé Sur l’impiété

La dépasse Les lois de croire

La croix Le billet Et la flamme

Et l’éternité Je vais vous donné

Avec ma belle De la relativité


L’universel est commencé

Quand je suis l’oscillation

Quand je suis explosion des ions

J’électronise Quand je devise

Je jette en miette La vérité

Qui veut croiser le monde entier

-18h26-



Elever Sous les sept flammes

Porter la lumière des cieux

Apprendre la vie Qui se cavale

Qui s’arcboute En pain En vin

En divin Que j’ai tant quitté

J’ai suivi ton éternité


La flamme est belle Tu es ma femme

Tu portes le sens De me bâtir

A m’aider à tout revenir

Et si j’écris C’est du possible

Je ne veux pas viser la cible

Je veux aider A ne rien perdre


Ni l’humanité De la vive joie

Ni le silence du long papillon

Ni l’âme de la belle fidèle

Ni la pluie de ces larmes entières

J’ai souri de l’être partagé

Je veux de l’homme En être fier

-18h34-